100 Titres, nouvelle exposition à Nice

100 Titres affiche

Les baigneuses – 100 titres © Frédéric Pasquini

100 Titres est la nouvelle exposition que présente le Musée de la photographie de Nice jusqu’au 23 juin dans la galerie du musée.

Dans cet article, je vous présente brièvement l’exposition et le photographe Frédéric Pasquini. Je vous communique les liens pour en savoir plus sur l’expo et sur le photographe.

100 Titres pour 100 photographies

100 titres exemple

Frédéric Pasquini propose des images instantanées dans une sorte de kaléidoscope. Chacune de ces photographies est accompagnée de son titre. Sa lecture permet au spectateur de comprendre la démarche du photographe. Il entre en complicité avec lui. C’est une véritable histoire que le spectateur peut imaginer en fonction de ses propres mémoires (cinéma, poésie, histoire, militantisme…)

100 Titres et plus…

Au Musée Charles Nègre vous pouvez également voir l’exposition The Manhattan Darkroom, que je vous ai présenté dans mon article du 9 février 2024. Elle est en place jusqu’au 26 mai.

Photo-passions

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Frédéric Pasquini

Frédéric Pasquini

Frédéric Pasquini est né à Nice en 1971. Il habite et travaille dans cette ville. Pendant 20 ans il a parcouru la France et le monde en tant que photo journaliste pour des journaux nationaux (Le Monde, Libération, Marianne, La croix…) Son travail s’intéresse aux sujets sociétaux ayant un impact significatif sur les individus et les communautés. Il est membre de l’Agence Hans Lucas, directeur artistique de la Compagnie Zootrope. Depuis 2023, il occupe un atelier au Pôle des cultures contemporaines de la ville de Nice. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du photographe :

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Expositions photographie printemps 2024

Expositions photographie printemps 2024. Sacha pour vogue 1972

Sacha Vogue 1972 © Sacha

Expositions photographie printemps 2024 est la suite des programmes qui nous sont proposés par les photo-sites que nous suivons.

Après les expos du Musée de Nice Henri Dauman : The Manhattan darkroom et celles de la MEP printemps 2024 vous trouverez dans le présent article les menus printemps du Musée de la photographie de Charleroi et celui du Musée Niepce de Chalon sur Saône

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Expositions photographie, printemps 2024 à Charleroi

Trois expositions, un film dans la boîte noire et la présentation des travaux de jeunes photographes dans la Galerie du Soir. Voici le programme que vous pouvez découvrir au Musée de la photographie de Charleroi (Belgique) jusqu’au 26 mai 2024.

Peter KNAPP. « Mon temps »

Dans la salle n°1

Cette exposition met à l’honneur l’œuvre de Peter Knapp dont la carrière est intimement liée au magazine Elle. Hélène Lazareff qui lui a confié en 1959 la direction artistique du magazine

Pour se remettre dans le contexte, à cette époque, une nouvelle vague d’émancipation de la femme se dessine. Elle participera à cette mutation. La rédaction ouvrira ses pages à Simone de Beauvoir, Françoise Sagan ou Marguerite Duras. Peter Knapp, quant à lui va bousculer les codes de la photographie de mode. Finis les mannequins figés dans des décors de marbres blancs ; il modernisera à la fois  les mises ne page, la typographie, les modes de prises de vue et les postures des sujets. Les photographies de Peter Knapp ont ouvert la voie à de nouvelles expressions graphiques. Il est indiscutablement « de son temps »

Expositions photographie printemps 2024 Peter Knapp

Peter Knapp, Pour Courrèges, Thoiry, 1979 © Peter Knapp

Peter Knapp est né le 5 juin 1931 à Bäretswil, en Suisse. Après avoir étudié à l’École des Arts Appliqués de Zürich  (typographie, peinture, photographie, techniques d’impression…) Il s’installe à Paris en 1951 où il étudiera aux Beaux-arts.

En 1955, il est employé comme directeur artistique des Galeries Lafayette. Il réorganisera la typographie et introduira a photographie dans les annonces publicitaires.

En 1959, et jusqu’en 1966 il sera directeur artistique du magazine Elle. Ensuite, il devient photographe indépendant et travaillera entre autres pour Vogue, Stern ou le Sunday Times. Il est en même temps directeur artistique  chez Courrèges et Ungaro.

Il reviendra chez Elle de 1974 à 1977.

De 1983 à 1994, il est professeur à l’Ecole Supérieure des Arts Graphiques de Paris. Peter Knapp partage aujourd’hui son temps entre New York, Paris et la Suisse où il continue la  photographie et la peinture.

Thomas CHABLE « Au-dessus des nuages »

Dans la salle n°2

Thomas Chable est né en 1962 à Bruxelles. Il a suivi les cours d’Hubert Grootedaes photographe liégeois. Il vit et travaille dans la ville de Liège.

Chable a beaucoup voyagé : la France, le Mexique mais il a une prédilection pour l’Afrique. Il a suivi le fleuve Niger, traversé la Guinée, le Mali, le Niger et le Nigéria. Il a réalisé une série de photos intitulée Odeurs d’Afrique.  Une autre série Brûleurs l’a amené  de l’Afrique à la France et à la Belgique en passant par le Maroc, à la suite des personnes qui entrent en Europe clandestinement.

Thomas Chable enseigne aujourd’hui la photographie à l’Académie des Beaux-arts de Liège.

Expositions photographie printemps 2024 Thomas Chable

Thomas Chable, Chiré, Ethiopie, 2013. ©Thomas Chable

Les photographies de Thomas Chable, en noir et blanc sont empreintes de poésie. Les gris estompent les contrastes entre l’ombre et la lumière. Les personnages sont ainsi discrets et fondus dans ses clichés.

L’exposition présentent à la fois des images actuelles et des photos tirées de séries anciennes. Elles sont à découvrir comme un ouvrage de littérature du voyage.

Elliot ROSS « Seeing Animals » 

Dans la salle n°3

Cette série est partie d’une question philosophique : la pensée animale est-elle tellement différente de celle des humains ? Cette question lui est venue en observant une photo de son chat : à quoi pensait-il au moment du déclic ?

Seeing animals rassemble des images qu’Elliot Ross a prises dans le monde entier. Il les présente en noir et blanc pour se différencier de la photographie animalière et il isole l’animal de son environnement. L’exposition est une véritable galerie de portraits.

Elliot Ross Animal (196), 2011 © Elliot Ross

Elliot Ross Animal, 2011 © Elliot Ross

Elliot Ross est né à Chicago en 1947. Il est titulaire d’un Master en Art du San Francisco Art Institut. Il partage son temps entre San Francisco et New York avec son épouse Ellen Ullman, écrivaine.

De nombreuses expositions, à travers le monde ont présenté ses œuvres, personnellement ou collectivement. La Bibliothèque Nationale de France, le Museum of fine Art de Houston, le San Francisco Museum of Modern Art, le Center for Creative Photography de l’Université de Tucson en Arizona accueillent ses clichés dans leurs collections.

Ingel VAIKLA « Papagalo, What’s The Time ? » 

dans la boîte noire

Ingel Vaikla

Extrait de Papagalo, What’s The Time?  © Ingel Vaikla

Il s’agit d’un film de 7 minutes en 16 mm transféré en vidéo HD, noir et blanc, son stéréo.  Il présente des élèves du Collège Saint Paul de Bruxelles. Les bâtiments ont servi  de pavillon pour la Yougoslavie à l’exposition universelle de 1958. La caméra se déplace de l’extérieur vers l’intérieur, le long des couloirs, d’un étage à l’autre en suivant les élèves. Ingel Vaikla associe l’architecture et les corps en mouvement.

Natalie MALISSE et Camille SEILLES « Le cœur à même la peau »

dans la galerie du soir

De la série le cœur à même la peau © Natalie Malisse et Camille Seilles

Pour cette nouvelle édition de la Galerie du Soir, en partenariat avec le journal le Soir le choix « jeunes talents » s ́est porté sur Natalie Malisse et Camille Seilles.

Ces deux amies se destinaient, l’une et l’autre à des carrières scientifiques. Elles ont dans leur parcours rencontré la photographie et l’ont adoptée. C’est à l’École Supérieure des Arts, le 75, de Bruxelles  que Natalie, la belge et Camille, la française se sont connues.

Leur projet commun est une étude de deux jeunes adultes, Lou et Lola qui sont en proie à des troubles de comportement : anxiété, dépression, difficulté de concentration… Lou et Lola, écorchés vifs, fragiles, précaires ont le cœur à même la peau. C’est le sujet du travail de Natalie et de Camille.

Pour vous rendre au Musée de la photographie de Charleroi, les informations pratiques : museephoto.be

Expositions printemps 2024 à Chalon sur Saône

Pour cette saison, le musée de la photographie Nicéphore Niepce de chalon propose deux expositions intéressantes qui seront visibles jusqu’au 19 mai 2024.

Hasard des programmations ! Nous avons vu plus haut que le musée de Charleroi expose Peter Knapp pendant que celui Chalon expose Sacha… Knapp a embauché Sacha comme photographe au magazine Elle, en 1964, alors qu’il en était le directeur artistique.

Avant d’en savoir plus sur Sacha, voyons la dynastie de tireurs Fresson. Non, ce n’étaient pas des adeptes de la pétanque! Alors que de nombreux photographes développaient eux-mêmes leurs photos pour leur donner l’aspect final qu’ils souhaitaient, d’autres faisaient appel à des tireurs, artisans spécialisés. La famille Fresson est experte dans cette pratique depuis 1899

Paysage(s) Fresson(s)

jusqu’au 19 mai 2024.

Fresson est un nom de famille. Le « s » entre parenthèses indique qu’ils sont plusieurs. En effet quatre membre de cette dynastie ont perpétué et continuent à développer des processus de tirage de photographies

Le premier, Théodore-Henri (1865-1951) a présenté en 1899 un procédé de tirage appelé « charbon satin » à la Société Française de Photographie ; ce procédé rencontrera un grand succès jusqu’au milieu du XXème siècle. Le papier charbon-satin donne des images aux couleurs douces, satinées, chaudes, légèrement floues, presque granuleuses malgré le papier lisse. Au tournant des années 1950, pour le grand public, le développement va s’industrialiser. Le prestige de la famille Fresson lui permettra de continuer de travailler pour des photographes et des agences professionnels.

Le fils de Théodore-Henri, Pierre (1904-1983) et son petit-fils, Michel (1936-2020) vont mettre au point un nouveau procédé de tirage adapté à la couleur. Ils s’installent à Savigny-sur-Orge en 1952. Jean-François (fils de Michel) rejoint l’atelier en 1978 et continue à réaliser des tirages de qualité (deux à cinq jours de travail sont nécessaires pour un développement)

Pierre Fresson

Pierre Fresson dans l’atelier vers 1971 © Bernard Plossu

Bernard Plossu et ses amis ne jurent que par le procédé Fresson pour le développement de leurs prises de vue. Les photographies de Bernard Plossu tirées par les Fresson deviennent des compositions impressionnistes. Plossu a fait la promotion de l’atelier de Savigny-sur-Orge.  Jean-Claude Couval, Douglas Keats, Philippe Laplace, Laure Vasconi et Daniel Zolinsky confient les tirages de leurs images à l’atelier Fresson.

Ce sont leurs photographies qui sont à voir dans l’exposition du musée Niepce ainsi qu’une présentation de la dynastie Fresson. 

Sacha

jusqu’au 19 mai 2024.

Sacha van Dorssen est née en 1940 à Rotterdam. Elle est arrivée à Paris en 1964. Elle a su très vite s’imposer comme une photographe de mode atypique dans une profession qui restait très masculine. Elle a collaboré avec les grands magazines à l’époque de leur âge d’or (Elle, Sunday Times, Stern, Vogue, Marie-Claire…). De nombreuses photographies publicitaires portent sa signature (Saint-Laurent, Dim, Vuitton, Dior…) C’est une véritable entreprise (régisseur, éclairagiste, coiffeur, maquilleur, assistants administratifs…) que Sacha va diriger jusqu’en 1999. 

Avec Sacha, les mannequins ne semblent jamais poser. On a l’impression qu’ils sont saisis dans leur intimité. Ils semblent oublier la présence de la photographe et de son équipe. Les paysages occupent une place essentielle. Sacha sait intégrer ses modèles dans les décors, elle préfère la lumière extérieure à celle des studios. Peter Knapp dira que Sacha produit des photographies douces. Le vêtement ne semble pas être le sujet principal, il s’intègre à l’ambiance agréable et devient ainsi un élément de désir.
Mode, publicité, reportages… depuis 1964, Sacha a construit une œuvre singulière faite de lumière, d’exigence et de sincérité.

Expositions photographie printemps 2024 Sacha

Sacha pour Vogue 1986 Sri Lanka © Sacha

Informations pratiques sous le lien pour visiter le musée Niepce de Chalon. En deux mots : l’entrée est gratuite, fermé le mardi et les jours fériés.

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La MEP printemps 2024

La MEP, printemps 2024 Lisa Fonssagrives

Lisa Fonssagrives, années 1940  © Estate of Fernand Fonssagrives

La MEP printemps 2024

est le programme de la nouvelle saison que vient de publier la Maison Européenne de la Photographie.

Une fois de plus la sélection est très féminine. La présentation sacrifie à la mode de l’écriture inclusive.

Ceci étant dit, voici le programme, riche, en toute objectivité, de 4 expositions. J’espère que vous ne m’en voudrez pas d’utiliser le français académique sans les « ·e·s »

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La MEP printemps 2024

Pour la première saison de 2024 la Maison propose dans les galeries deux expositions : Extérieurs – Annie Ernaux et la photographie et Lisa Fonssagrives-Penn – Icône de mode, Ces expositions sont visibles du 28 février au 26 mai.

Dans le Studio, L’exposition Iris Millot – Le soleil passe à l’embranchement sera présentée jusqu’au 7 avril 2024

Enfin dans la petite galerie, et jusqu’au 26 mai la MEP montre des photos d’archives sous le titre : Les mots sont des images comme les autres

Extérieurs – Annie Ernaux et la photographie

Restaurant vers 1900, Garçon

© Janine Niepce

Extérieurs – Annie Ernaux et la photographie

Dans la galerie 2, du 28 février au 26 mai 2024

Annie Ernaux fut lauréate du prix Nobel de littérature 2022. Elle s’intéresse depuis toujours à la photographie et les photos de son enfance sont mentionnées dans ses ouvrages. Dans son livre Journal du dehors  (1993) elle écrit :

« J’ai cherché à pratiquer une sorte d’écriture photographique du réel, dans laquelle les existences croisées conserveraient leur opacité et leur énigme »

Annie Ernaux

La commissaire – écrivaine Lou Stoppard, a associé des images de la collection de la MEP aux textes tirés du livre d’Annie Ernaux : Journal du dehors. L’exposition est une sélection de 150 tirages réalisés par 29 photographes. La plupart des images sont prises en France, mais également en Grande Bretagne, au Japon et aux États-Unis. Des extraits des textes d’Annie Ernaux côtoient les photographies.

Lisa Fonssagrives-Penn – Icône de mode

Dans la galerie 3, du 28 février au 26 mai 2024

Lisa Fonssagrives-Penn (1911-1992), était danseuse, mannequin, photographe, styliste, sculptrice… Elle est considérée comme le premier « top model » de l’histoire. Pendant 20 ans, elle a fait environ 200 couvertures des grands magazines de mode. Elle a collaboré avec les plus grands photographes de son époque (Entre autre Fernand Fonssagrives et Irving Penn qui furent ses époux). Lisa participait pleinement à l’élaboration des photographies  pour lesquelles elle posait.

L’exposition

Près de 150 tirages réalisés dans les années 1935 à 1955 par de grands photographes constituent cette exposition. Elle offre un florilège de l’âge d’or de la photographie de mode magnifiée par un modèle d’exception. Tom Penn, le fils de Lisa Fonssagrives-Penn et d’Irving Penn a proposé cette exposition à la MEP et lui a fait don d’une partie des tirages.

Lisa Fonssagrives, années 1940 

© Estate of Fernand Fonssagrives

La MEP printemps 2024 Iris Millot

Le cafoutch d’Hélène, 2023

© Iris Millot

Iris Millot — Le soleil passe à l’embranchement

Au studio du 28 février au 7 avril 2024

Iris Millot est née à Paris en 2000, Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et elle est titulaire d’un BTS de photographie. Elle vit et travaille à Marseille. Elle a exposé en 2023 aux Rencontres d’Arles. La même année, elle a obtenu dans la catégorie Photographie et Arts Visuels, le prix Dior des jeunes talents. Outre sa pratique de la photographie elle est active dans l’organisation d’expositions de photos et du Printemps d’Arles.

L’exposition

Le soleil passe à l’embranchement est une série qu’Iris Millot a réalisé en prenant sa grand-tante pour sujet. Hélène vit depuis 40 ans dans la ferme de sa famille. Elle cultive encore la terre et entretient la forêt à 77 ans. Iris raconte cette vie à partir de photographies, d’enregistrements, et d’archives trouvées dans les carnets et même dans le grenier d’Hélène.

Les mots sont des images comme les autres

Dans la petite galerie du 28 février au 26 mai 2024

Cette exposition propose des images de la collection de la MEP, en même temps que le film de William Klein de 1959 Broadway by light. L’ensemble de cette présentation fait écho à celle de la galerie 2 Extérieurs-Annie Ernaux et la photographie. Elle associe des mots aux images.

On invite le public à une réflexion : comment le cerveau interprète-t-il ce que l’œil voit ? Quels mots allons-nous employer pour donner un sens à ce que nous voyons ?

Parfois le mot s’intègre dans l’image. Des artistes l’utilisent pour créer une nouvelle expression artistique.

La petite galerie est en principe un espace dédié au jeune public, mais les grands trouveront également  un intérêt dans cette exposition ludique.

Collection MEP

La MEP printemps 2024, Informations pratiques

Voici ci-dessous les informations pratiques et les liens pour visiter le site ou joindre la billetterie.

Nous notons que les tarifs ont augmentés de 27 % en un an !

Situation

5 et 7 rue Fourcy 75004 Paris

Métro Saint Paul
+33 (0)1 44 78 75 00

Horaires

Mercredis et vendredis  de 11 h  à 20 h
Jeudis de  11 h à 22 h
Week-ends de 10 h à 20 h
(Créneau réservé aux abonnés les dimanches de 10 h à 11 h)
Fermé les lundis et mardis

Tarifs

Plein tarif : 14.00 €
+ de 65 ans : 11.00 €
– de 25 ans : 9.00 € étudiants : 9.00 € demandeurs d’emploi : 9.00 €

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Henri Dauman : The Manhattan darkroom

Henri Dauman : The Manhattan darkroom

Henri Dauman : The Manhattan darkroom est la nouvelle exposition que le musée Charles Nègre de Nice présente du 17 février au 26 mai 2024.

Le Palais d’Iéna de Paris a inauguré cette rétrospective en 2014, Après le musée Niepce de Chalon en 2017, c’est au tour du musée Charles Nègre de clôturer cette série. Henri Dauman est décédé en 2023 à New-York.

Photo-passions

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Dans les années 1960, l’Amérique est en pleine mutation. New-York est le creuset de cette transformation. Les arts sont florissants (Andy Warhol, Philip Glass, Walter Wendy Carlos). La communication politique évolue (John V. Lindsay, Richard Nixon, John F. Kennedy). Les mouvements (féministes, afro-américains) manifestent. Henri Dauman est le témoin de ces changements qu’il relate dans les magazines pour lesquels il travaille : Life, Newsweek et surtout le New-York times. The Manhattan darkroom, au delà d’une exposition est un mémorial de l’Amérique des années 1960.

Henri Dauman

Henri Dauman

© Henri Dauman, New-York 2022

Henri Dauman est né à Paris en 1933 dans le quartier de Montmartre. Pendant la guerre, son père est arrêté par la police de Vichy. Il mourra en déportation  à Auschwitz. Pour échapper aux rafles, Henri fuit en Normandie où il assiste au débarquement des alliés. De retour à Paris, il retrouve sa mère. Tragédie du destin : cette dernière sera victime, avec 5 autres personnes d’un empoisonnement avec des médicaments frelatés  vendus par un pharmacien parisien.

Après un séjour en orphelinat, Henri émigre aux États-Unis. Il retrouve son oncle qui l’accueille en 1950. Il débute très vite dans la carrière de photographe-journaliste. Dans un premier temps, il est correspondant de presse avec des magazines français (France-Amérique, L’Express, Jours de France ou Paris match). Ensuite, il va collaborer avec les magazines américains qui sont très prospères.

Dauman a du succès tant par son style photographique que par son sens de la narration. Il est parfaitement bilingue, il est disponible, dynamique. Ses qualités lui permettent d’être apprécié des rédacteurs en chef qui lui confient des reportages importants.

Le succès d’un français à New-York

Il fera les portraits de célébrités américaines et françaises, de passage en Amérique, (Liz Taylor, Marylin Monroe, Arthur Miller, Miles Dais, Groucho Marx,  Elvis Presley, Brigitte Bardot, Alain Delon, Georges Simenon, Jacques Tati, Yves Saint-Laurent…)

Il sera le témoin de l’évolution de la société durant les années 1960. L’introduction de la couleur dans ses images correspondra à la transformation de la société. La « révolution » des années 1960, n’est-elle pas le passage du noir et blanc à la couleur ?

Dauman restera indépendant pendant toute sa carrière. Il militera pour la reconnaissance du travail des photographes et pour l’application des droits d’auteur à leurs œuvres.

Il attendra l’âge de 80 ans pour qu’une rétrospective de sa carrière soit organisée. The Manhattan darkroom sera présentée au grand public au Palais d’Iéna (Paris) en 2014, au Musée Niepce de Chalon en 2017 et aujourd’hui au Musée Charles Nègre de Nice.

Henri Dauman est décédé à New-York le 13 septembre 2013.

The Manhattan darkroom

The Manhattan darkroom chômage des jeunes

Le chômage des jeunes, New-York 1963 © Henri Dauman

L’exposition présente 170 photos.

The Manhattan darkroom, plus qu’une exposition photographique est un mémorial de l’Amérique moderne. Dauman témoigne avec fidélité et originalité de la mutation opérée dans les années 1960.

Il a également photographié l’architecture new-yorkaise : Manhattan, Greenwich village, le Bronx…

Nous apprécierons particulièrement ses portraits en noir et blanc ou en couleur. Il se complait à rechercher la nature véritable de ses sujets et à la faire transparaître dans ses images.

Le spectateur a l’impression d’être dans l’intimité du personnage photographié. Les portraits féminins, en outre, sont emprunts d’une tendresse particulière.

Paradoxalement c’est dans les magazines que Dauman a témoigné de la mutation de la société. Cette même mutation a mis fin à l’âge d’or des magazines avec l’emprise grandissante de la télévision.

Commissaires d’exposition originels : Audrey Hoareau et François Cheval

Délégué général d’exposition : Vincent Montana

The Manhattan darkroom, Miles Davis

Miles Davis, au Randall’s Island Jazz Festival, New York, le 23 août 1960 © Henri Dauman

Informations pratiques

Musée de la Photographie

1, Place Pierre Gautier – 06300 Nice
Tel : 04 97 13 42 20
Mail : musee.photo@ville-nice.fr

Accèssible aux personnes à mobilité réduite.

Tramway : ligne 1 – arrêt « Opéra Vieille Ville »

Parkings : Nice Saleya, Corvesy, Palais de Justice

 

Horaires :

Fermé le lundi, le dimanche de Pâques et le 1er mai

Le musée : de 10h à 18h

La galerie : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Rappel

Dans mon article

Je vous ai présenté cette expo des œuvres alpestres de Robert Forte.

Notez qu’elle est visible dans la galerie du musée Ch.Nègre jusqu’au 17 mars 2024.

Tarifs :

Visite individuelle : 5 €. Un pass de 4 jours vous permet d’avoir accès à tous les musées de Nice pour 15 €.

Visite de groupe (à partir de 10 personnes) 4 € et 10 € pour le « pass musées »

Il y a des gratuités, je vous invite, pour en savoir plus, à la billetterie du musée :

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Eliott Erwitt : rétrospective

Eliott Erwitt Rétrospective, affiche de l'expo

Eliott Erwitt : rétrospective, est organisée par Tempora, l’agence Magnum et la Sucrière de Lyon qui l’accueille dans ses murs jusqu’au 17 mars 2024. C’est un déplacement de l’exposition que je vous ai présentée dans mon article «Exposition photographie printemps 2023». Au printemps et pendant l’été derniers, c’est le musée Maillol qui a accueilli cette rétrospective avec un grand succès à Paris.

Entre temps, Eliott Erwitt est décédé, le 29 novembre à New-York ce qui confère à l’exposition lyonnaise une plus grande dimension émotionnelle

Photo-passions

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Humanisme, ironie, humour

Voici les trois mots empruntés par les commissaires pour présenter l’exposition. Elle est riche de 215 photographies en noir et blanc ou en couleur. Le parcours, divisé en huit thèmes invite à découvrir tous les aspects de l’œuvre de l’artiste. On distingue les clichés personnels d’Erwitt, pour lesquels il privilégie le noir et blanc et les « commandes » qui sont plutôt en couleur. Mais son regard, qui combine humour et émotion, sa touche personnelle,  apportent une cohésion à l’ensemble de son œuvre.

Eliott Erwitt Rétrospective, photo de l'xpo

Photo de l’exposition © Tempora

Eliott Erwitt, ne pouvant plus se déplacer, n’a pas pu voir l’exposition, mais il en a définit les thèmes. Vous découvrirez ses clichés comme il les a lui-même mis en scène.

La fin du parcours,  « Espace Fabrique », évoque l’atelier new-yorkais du photographe : décor et mobilier, accessoires inspirés de son matériel. On prend conscience de l’étendue des activités d’Erwitt en lien avec la photographie.

Eliott Erwitt

Eliott Erwitt

Eliott Erwitt est né à Paris en 1928. Il passe les premières années de sa vie en Italie et en France puis, de confession juive la famille émigre aux États-Unis en 1938.

Eliott étudie la photographie et la réalisation cinématographique jusqu’en 1950. Membre de l’agence Magnum à partir de 1959, il construira sa réputation grâce à ses portraits de personnages célèbres. Il pratique également la photographie humaniste et il nous amuse avec ses clichés de chiens pris à la hauteur des canidés.

« En réalité, dire qu’il y a de l’humanité dans mes photos est le plus grand compliment qu’on m’ait jamais fait. »

Eliott Erwitt

Je développerai la biographie d’Erwitt dans un prochain article

Eliott Erwitt : rétrospective. Informations pratiques

La Sucrière, quartier « Confluence », 48 – 50 quai Rambaud – Lyon 2ème

Horaires :

Fermé le lundi.

Du mardi au vendredi : 10 h / 17 h

Samedi et dimanche : 10 h / 18 h

Prévoir 1 h 30 pour la visite 

La réservation en ligne est conseillée

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Regard sur les Alpes sauvages

Regard sur les Alpes sauvages est la nouvelle exposition que nous propose le Musée Charles Nègre de Nice. À voir à partir du 18 novembre.

Elle présente l’œuvre de Robert Forte, un enfant du pays.

Regard sur les Alpes sauvages. Introduction

La Dibona, Massif des Ecrins, 2020 © Robert Forte

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Bloc-notes automne 2023, Nice, 2ème période

Regard sur les Alpes sauvages gypaète barbu

Nous avons vu dans mon article : Bloc-notes automne 2023, le programme du Musée Charles Nègre. Il expose jusqu’au 20 janvier 2024, Robert Doisneau, Le merveilleux du quotidien dans le musée proprement dit.

Dans la galerie, deux expositions rythment la saison. Carrare, le crépuscule de la montagne de Julie Hascoët a pris fin le 5 novembre dernier. Regard sur les Alpes sauvages de Robert Forte la remplacera à partir du 18 novembre.

<<< Gypaète barbu, Mercantour, 2015 © Robert Forte

Robert Forte

Robert Forte Montagne

Surnommé Robby, originaire de Nice, Robert Forte s’est orienté vers la photographie à la suite d’un accident de la route qui l’a handicapé. Il a une autre passion : la montagne et naturellement son projet devient la photo de nature et animalière.

« Un jour, une lumière attire votre attention. Vous êtes submergé par une émotion que vous n’arrivez pas à décrire; laissez-vous envahir par ce trouble. Préserver cet instant, souvent magique, est indispensable »

Robert Forte

L’œuvre de Robert Forte

Tetra Lyre Robert Forte

Tétras Lyre, Alpes-de-Haute-Provence, 2020 © Robert Forte

Regard sur les Alpes sauvages n’est pas seulement le titre de l’exposition. Il est le fondement de l’œuvre de Robert Forte. Le photographe parcourt les Alpes du sud au nord avec son boîtier plein format, son trépied et ses objectifs 20-70 mm  et  70-200 mm. Son regard va dénicher la stupéfiante beauté des lieux et surprendre les animaux sauvages. Par ses images, il transmet au public l’émotion de ses rencontres avec la nature et les animaux qui l’habitent.

« Les Alpes m’offrent un terrain de jeu idéal pour représenter les paysages et la faune » 

Robert Forte

La photo animalière est la démarche d’un véritable trappeur. La connaissance des animaux, les longues heures de marche, le suivi des traces au sol, préparent l’approche pour les prises de vue. Puis il faut mettre en place le poste de surveillance en tenant compte du terrain et de l’évolution de la lumière.

Vous ne pourrez peut-être pas vous rendre à Nice, cette saison? Pour découvrir le travail de Robert Forte, je vous donne le lien vers son site :

Le musée Charles Nègre de Nice

Une fois de plus, le Musée Charles Nègre de Nice propose une belle exposition. Le public peut voir des images harmonieuses, loin des tendances imposées par la dictature du prêt-à-penser. « La montagne est belle », chantait Jean Ferrat. Robert Forte nous fait partager les expériences qu’il en fait.

Pour connaître les horaires du Musée Charles Nègre, voici le lien vers leur site :

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Wim Wenders photographe

Wim Wenders photographe, affiche expo

Wim Wenders photographe, voici le thème de trois expositions que nous pouvons voir à Lyon  jusqu’au 31 décembre 2023. Je vous présente ce programme en complément de l’article : Bloc-notes automne 2023.

Photo-passions

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Lyon et le cinéma

Musée Lumière

On ne le dit pas suffisamment, mais c’est à Lyon que les frères Lumière (Louis et Auguste) ont réalisé le premier film de l’histoire en 1895 avec une machine qu’ils avaient inventée.

Le musée Lumière, d’ailleurs situé rue du premier film présente l’histoire de la famille Lumière et les inventions des frères Louis et Auguste, le cinématographe, en particulier. Les visiteurs peuvent découvrir des objets uniques comme le premier cinématographe, un kinétoscope Édison et des objets d’époque dans la villa même de la famille Lumière.

Le Festival Lumière

Depuis 2009, l’Institut Lumière et Lyon métropole organisent le Festival Lumière au mois d’octobre. Également nommé Grand Lyon Film Festival, il acquiert d’année en année une notoriété internationale. Petite parenthèse pour évoquer Bertrand Tavernier, cinéaste lyonnais, qui s’est beaucoup impliqué pour que ce festival devienne un succès.

Cette année le prix Lumière, qui met un cinéaste à l’honneur, a été décerné à Wim Wenders

Wim Wenders cinéaste

Wim Wenders cinéaste

Wim Wenders est un cinéaste allemand né à Düsseldorf en 1945. Il a réalisé vingt cinq longs-métrages, des films documentaires et des courts-métrages. Retenons Paris-Texas, Les ailes du désir, Si loin, si proche, Lisbonne story, Rendez-vous à Palerme, Les beaux jours d’Aranjuez. Et parmi les documentaires Le Buena Vista Social Club en 1999 et Le sel de la terre en 2014  (avec la collaboration de Juliano Ribeiro Salgado), consacré au photographe brésilien Sebastião Salgado .

<<< Automne 2023, Wim Wenders reçoit le Prix Lumière

Wim Wenders photographe

Wim Wenders photographe Une fois...

Wenders est également photographe. Au début, il photographie en 24 x 36 avec un Leica. Ses clichés sont personnels et il n’a pas l’idée de les montrer.

Il a perdu cet appareil lors d’un voyage au Japon en 1983. Il le remplace par un Plaubel avec un objectif de 90 mm. C’est dans l’Ouest américain, en faisant les repérages pour le film Paris-Texas, qu’il va utiliser la photographie pour préparer son film et apprendre à maîtriser cette lumière si particulière.

«Je n’avais jamais tourné dans ces paysages et j’espérais ainsi aiguiser ma capacité de compréhension et ma sensibilité envers cette lumière et ces paysages à travers la photographie »

En 1993 Wenders publie   Einmal, Une fois en français Once en anglais, ouvrage dans lequel il associe ses photographies prises aux quatre coins du monde (Allemagne, Australie, États-Unis, Cuba, Israël…) à des textes commentaires. Chacun de ces textes commence par «Une fois…»

Wim Wenders photographe, les expos lyonnaises

L’institut Lumière présente trois expositions intitulées Wim Winders photographe cet automne à Lyon :

  • Une fois… photos et histoires de Wim Wenders

Présentation de photographies tirées du livre «Einmal », avec les textes qui les accompagnent. Également des photos inédites, jamais présentées auparavant.

20, rue du 1er film dans le 8ème. Jusqu’au 31 décembre du mardi au dimanche, de11 h à 19 h.

  • Wim Wenders, arrêt sur image

Photos extraites des longs-métrages du cinéaste qui ont été restaurées et qui témoignent de l’atmosphère des films concernés.

3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er. Jusqu’au 31 décembre, du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h.

  • Lieux insolites, photographies de Wim Wenders

Photographies d’art réalisées par Wenders

3, rue Pleney, Lyon 1er. Jusqu’au 12 novembre, du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h.

Tarifs : 4 € pour chacune des expos, 9 € pour les trois.

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Bloc-notes automne 2023

Bloc -notes automne 2023 introduction

Le bloc-notes automne 2023 est enfin disponible. On pourrait l’appeler automne-hiver puisque certaines expositions seront visibles jusqu’en février 2024. Comme dans les précédentes  versions de la série Bloc-notes, je vous présente ici les programmes des Musées : Nice, Charleroi, Chalon et de la Maison Européenne de la photographie.

Nous commencerons par l’exposition de Robert Doisneau (à tout seigneur tout honneur) présentée à Nice jusqu’au 20 janvier.

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Bloc-notes automne 2023 à Nice

À Nice, vous pourrez voir, au musée, l’exposition Robert Doisneau, « Le merveilleux du quotidien » du 14 octobre 2023 au 20 janvier 2024. À la galerie du musée, jusqu’au 5 novembre 2025 Julie Hascoët présente Carrare, le crépuscule de la montagne.

Robert Doisneau – Le merveilleux du quotidien

Robert Doisneau est sans doute le photographe du XXème siècle le plus proche du public. Ses photographies mythiques du Paris de l’après-guerre ont marqué des générations qui retrouvent leurs souvenirs à travers elles. Il est à l’aise dans  la rue, en digne héritier d’Eugène Atget dont il admirait le travail.

Robert Doisneau, avec un regard malicieux, est toujours aux aguets pour capturer le quotidien des gens. Ses photos allient l’humour et l’ironie mais aussi la nostalgie et la tendresse. Son œuvre témoigne d’une grande humanité.

L’exposition est conçue avec la collaboration de l’Atelier Robert Doisneau. Elle propose 110 photos partagées en deux périodes.  

Le Merveilleux quotidien 78 tirages sur Paris et sa banlieue présentent un aperçu de la carrière de Robert Doisneau des années 1930 aux années 1970. Ils sont complétés par deux grands montages en relief réalisés par l’artiste dans l’esprit de ce qu’on appelle aujourd’hui des installations.

Bloc-notes automne 2023 Palm spring 1960

Palm Spring 1960 © Robert Doisneau

Palm Springs 1960 Le magazine Fortune a commandé un reportage à Robert Doisneau sur la construction de terrains de golf dans le désert du Colorado. Avec son regard amusé l’artiste utilisera pour la première fois  la pellicule couleur pour restituer l’atmosphère factice de cette oasis pour riches américains. Avec sa capacité à saisir les moments de la vie ordinaire, pour en faire des photos inoubliables, Robert Doisneau nous livre un univers singulier et poétique.

Julie Hascoët. Carrare, le crépuscule de la montagne

Julie Hascoët Carrare le crépuscule de la montagne

Dans la galerie du musée, jusqu’au 5 novembre 2023

Cette exposition est présentée dans le cadre du festival L’image satellite . Julie Hascoët a remporté le prix Satellite 2023.

Julie Hascoët est née à Douarnenez en 1989. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (2012), elle porte un regard poétique et critique sur des territoires en marge et sur les formes générées par leur occupation. Depuis 2013, elle est co-fondatrice de Zines of the Zone, plateforme dédiée au livre photo et à l’exposition, l’archive et le voyage. Julie Hascoët s’est installée à Brest en 2019 où elle fait du commissariat d’exposition.

Outre le prix satellite 2023, elle a également reçu le Prix international Gabriele Basilico pour la photographie d’architecture et de paysage. Ce prix lui a permis de faire le reportage sur Carrare, objet de l’exposition. 

La ville de Carrare est célèbre par ses marbres, mais à quel prix ?

Le bord de mer est encombré de porte conteneurs et de bâtiments de stockage. La montagne est endommagée par l’industrie qui en a dévoré les sommets. C’est le témoignage de cette désolation longtemps décriée politiquement qui est présenté dans cette exposition.

Elle est accompagnée d’un livre :  Carrara, il crepuscolo della montagna aux éditions Autonomes

Bloc-notes automne 2023 à Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi présente cet automne trois expositions et un court métrage qui seront visibles jusqu’au 28 janvier 2024.

Bertrand Meunier. Erased

Bloc-notes automne 2023, Erased

Erased  © Bertrand Meunier

Dans la salle n°1

Bertrand meunier est membre du collectif Tendance floue et titulaire du prix Niepce 2007. Il est le parfait représentant de la photographie française contemporaine : documentaire et décalée. Je vous ai présenté le photographe et l’expo Erased dans l’article Bloc-notes été 2023, puisqu’elle a été présentée au musée Niepce de Chalon cet été

Comme à Chalon, le Musée de Charleroi présente 80 tirages argentiques, des vidéos, des installations, des coupures de presse, sur le travail réalisé par le photographe en Chine de 1999 à 2019.

Commissaires : Bertrand Meunier, Sylvain Besson.
Une coproduction entre le Musée Nicéphore Niepce à Chalon-sur-Saône et le Musée de la Photographie à Charleroi. 

Camille Peyre. Gare à vous

Camille Peyre, gare à vous

Gare à vous © Camille Peyre

Dans la galerie du soir

Camille Peyre est originaire du Jura où il a suivi des études dans l’hôtellerie. Il a ensuite travaillé dans plusieurs pays, dans des maisons prestigieuses de l’hôtellerie de luxe. Lassé par la monotonie de ce métier, il décide de se lancer dans une formation artistique. Il sera diplômé de la section photographie de l’Ecole supérieure des Arts Visuels de La Cambre

L’exposition est une réflexion sur l’uniforme au travail, «réglementé et contractualisé, il fédère l’équipe … l’uniforme muselle les individualités, provoque une lassitude…» Camille Peyre se met en scène dans une série d’autoportraits imprimés sur bâche PVC avec l’aide de Barbara Salomé Felgenhauer pour la réalisation technique.

Virginie Nguyen Hoang, Ukraine, La vie en guerre

Dans le salle n° 2

Reportage sur une année de guerre en Ukraine. L’exposition est le fruit d’un travail en immersion au côté des civils ou des militaires qui partagent la même envie : la libération de leur pays et la fin de la guerre.

La première partie raconte la souffrance des ukrainiens, à travers les portraits de personnages, hommes, femmes et enfants qui n’aspirent qu’à retrouver une vie normale.

La deuxième partie présente plutôt les combats avec des photos ramenées du front, notamment de Khersov et des villages alentours libérés en novembre 2022 par les soldats ukrainiens  

Charleroi-Virginie-Nguyen-Hoang

Ukraine, La vie en guerre © Virginie NGUYEN HOANG

Eva Claus Any way

Eva Claus Any way

Dans la boîte noire (film)

Film de 17’55 ‘’, son stéréo 5.1 sur pellicule Kodak 16 mm Belgique 2022.

Eva Claus, dans son film Any Way, traite de la course à pied à travers trois personnages qui évoluent dans un stade. Elle décompose les mouvements et les attitudes des courreurs. La musique entraine le spectateur dans le mouvement.

Paradoxalement, Any way nous invite également à la contemplation et à la réflexion.

Toutes les informations sur le Musée de Charleroi et ces différentes manifestations :

Bloc-notes automne 2023, Maison européenne de la photographie

La Maison Européenne de la Photographie à Paris présente dans les galeries une exposition (Viviane Sassen), visible jusqu’au 11 février 2024. Au studio deux artistes émergeantes se succéderont : My-Lan Hoang-Thuy jusqu’au 10 décembre puis Senta Simond jusqu’au 11 février 2024.

Viviane Sassen, Phosphor : Art & Fashion 1990 – 2023

Du 18 octobre 2023 au 11 février 2024

C’est la première exposition en France de cette artiste néerlandaise que présente la MEP à la galerie, du 18 octobre 2023 au 11 février 2024.

L’exposition réunit plus de 200 créations où la photographie côtoie le collage et la peinture. Elle se déploie sur les deux niveaux principaux de la MEP. Elle concerne des séries iconiques : Umbra, Parasomnia, Flamboya ou Roxane, des archives inédites et des photographies de mode.

Viviane Sassen est née en 1972 à Amsterdam. Après plusieurs années passées à étudier la mode, elle se tourne vers la photographie. Elle se forme à l’ Utrecht School of the Art. Dès la fin de ses études, elle alterne entre ses projets personnels et des commandes commerciales. Son style aux couleurs intenses,  son jeu d’ombres et de lumière, son regard singulier sur les corps lui ont permis d’acquérir une renommée internationale dans la sphère de la mode autant que dans les institutions culturelles.

Un ouvrage de plus de 400 pages sera publié à l’occasion de l’exposition aux Éditions Prestel. Sa conception est assurée par la graphiste Irma Boom.

Bloc-notes automne 2023 Viviane Sassen

Anna, The Gymschool, 2014, 15’16 » © Rineke Dijkstra 

My-Lan Hoang-Thuy,  Femme Actuelle

My-Lan Hoang-Thuy

© My-Lan Hoang-Thuy

Du 18 octobre au 10 décembre 2023

Le Studio de la MEP est un espace dédié à la création émergente. Elle présente du 18 octobre au 10 décembre 2023, la première exposition personnelle de My-Lan Hoang-Thuy, Femme Actuelle.  

My-Lan Hoang-Thuy est née en 1990 à Bourg-la-Reine, elle est diplômée des arts appliqués à l’École Duperré et des Beaux-arts de Paris. Elle a obtenu le prix de photographie des diplômés. Après avoir participé à plusieurs expositions collectives, elle intègre la résidence de la Maison des Arts Yishu 8 à Pékin en 2024.

L’artiste pratique l’art sous différentes formes. Elle associe dans ses compositions la photographie, la peinture, le dessin et les arts graphiques. Femme actuelle est une sélection d’œuvres réalisées entre 2019 et 2023. My-Lan Hoang-Thuy présente son corps, elle le module, l’allonge, le rapetisse, diversifie les poses.

Commissaire d’exposition : Clothilde Morette

Senta Simond, Dissonance

Senta Simond 2023

Senta Simond , Dissonance

À la suite de Femme actuelle, le Studio de la MEP proposera encore une première exposition personnelle. Du 15 décembre 2023 au 11 février 2024 vous pourrez voir : Dissonance de Senta Simond

Senta Simond est née à Genève en 1990. Après ses études à l’Université de Lausanne (Esthétique et théorie du cinéma), elle a obtenu en 2017 un diplôme à l’École Cantonale d’Art de Lausanne en matière photographie  Elle vit et travaille à Paris comme photographe de mode depuis 2018. Elle explore la féminité contemporaine avec une approche minimaliste et abstraite en privilégiant la collaboration avec ses modèles.

L’artiste nous présente dans cette exposition des photos et des vidéos inédites. C’est un dialogue visuel et sonore entre deux jeunes femmes qui ne se sont jamais rencontrées : une danseuse ukrainienne et une harpiste irlandaise. Une œuvre intime, mystérieuse et sensuelle à découvrir à travers des gros plans. Elle mélange ses images et les séquences filmées par les deux jeunes femmes.

Commissaire : Laurie Hurwitz

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris, pour tout savoir :

Bloc-notes automne 2023 : Musée Niepce de Chalon

Le musée de la photographie Nicéphore Niepce propose deux expositions simultanées cet automne. Elles commencent toutes les 2 le 14 octobre 2023 et elles se termineront le 14 janvier 2024 pour la première et le 21 janvier pour la seconde.

Stéphane Lagoutte, Liban, stratigraphie

Bloc-notes automne 2023 Stéphane Lagoutte

© Stéphane Lagoutte

14 octobre 2023 au 14 janvier 2024
Le musée présente un travail réalisé par Stéphane Lagoutte au Liban pendant plus de 10 ans.

L’exposition se divise en 5 séries : Beyrouth 75-15, Observation, Révoltes, Voir et Survivance. Le photographe décortique les évènements de l’histoire du Liban depuis 1975.

Les périodes se succèdent et rendent compte de la situation complexe de ce pays sans que l’on distingue les transitions entre les évènements.

Surimpressions, agrandissements, projections, détails sont les formes d’écriture photographique utilisées par l’artiste pour ce travail.

Stéphane Lagoutte est né en 1973. Il est membre de l’Agence MYOP depuis 2009. Il en a pris la direction en 2016. Après avoir étudié aux Beaux-arts il s’est consacré à la photographie documentaire. Il s’intéresse particulièrement à l’homme et à son environnement.

Commissariat : Céline Duval pour Stimultania, Emmanuelle Vieillard pour le musée Nicéphore Niepce

Baptiste Rabichon, Pièces

Baptiste Rabichon

© Baptiste Rabichon

14 octobre 2023 au 21 janvier 2024
Cette exposition propose au spectateur de découvrir les derniers travaux de Baptiste Rabichon, réalisés de 2020 à 2023. L’artiste nous place face à notre besoin impulsif et obsessionnel d’images. Il met en œuvre ces contradictions qui consistent à avoir besoin de s’inscrire dans la durée, dans le souvenir et paradoxalement de demander  sans cesse des informations instantanées, immédiates. 

Baptiste Rabichon compose ses œuvres à partir de photographies prises à la chambre photographique, comme au smartphone. Il expérimente de nombreuses techniques : tirages analogiques, projections à l’agrandisseur, photogrammes, collages numériques qu’il combine avec de la peinture et du dessin.

Baptiste Rabichon est né en 1987 à Montpellier. Il a étudié les Beaux-arts à Paris et a remporté le Prix BMW pour la photographie en 2017. Ses travaux ont été exposés au Centre d’Art Contemporain de Nîmes, aux Rencontres d’Arles ou au Lianzhou Museum of Photography en Chine. 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site :

Commissaire d’exposition : Emmanuelle Vieillard du Musée Niepce

Pour en savoir plus sur ces expositions :


Wim Wenders photographe

L’institut Lumière organise cet automne 2023 trois expositions qui présentent les photographies du cinéaste Wim Wenders. Une fois, photos et histoires de Wim Wenders, Arrêt sur image, Lieux insolites. Pour en savoir plus, cliquez sur le bouton qui vous guidera vers notre article:

Bloc-notes, Wim Wenders photographe,


Conclusion

Cet article peut évoluer, je le complèterai si j’ai de nouvelles informations dans les mois à venir. Si vous avez connaissance d’autres activités concernant la photo, elles sont les bienvenues. Je les publierai avec plaisir.

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Bloc-notes été 2023

Bloc-notes, été 2023

Voici le bloc-notes été 2023, saison riche en évènements pour les amateurs de photographie. J’ai évoqué dans Bloc-notes juin 2023, le festival de la Gacilly, et cette exposition éphémère à Saint Maximin la Sainte Baume : La montagne Sainte Victoire, de l’ombre à la lumière, du 16 au 29 juin.

Dans ce nouvel article il sera question des rencontres d’Arles 2023, des programmes estivaux de la Maison Européenne de la Photographie, des musées de Charleroi, de Nice, de Chalon-sur-Saône…

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Les rencontres d’Arles 2023

Bloc-notes été 2023 Rencontres d'Arles

Je ne développerai pas dans cet article le programme des Rencontres d’Arles, comme je l’ai fait en 2021 et 2022. Leur site est suffisamment détaillé. D’autre part les programmations sont conformes à l’entre-soi à la mode : Arles 2023 se qualifie « festival engagé, solidaire et responsable ». Notre site s’appelle Photo-passions. Il informe sur la photographie, pas sur la politique.

Ceci étant dit, Les rencontres se dérouleront du 3 juillet au 24 septembre avec 40 expositions. Outre « la prise de conscience climatique » des expositions seront consacrées au cinéma. La semaine d’ouverture se déroulera du 3 au 9 juillet avec son point d’orgue : la nuit de l’année le 8 juillet. Le prix Women in motion sera décerné à la photographe brésilienne Rosângela Rennó le 4 juillet au théâtre antique.

Pour tout savoir sur l’évènement : expositions, conférences, stages et informations pratiques voici le lien :

Autour des rencontres d’Arles

Les rencontres d’Arles « off » Le programme off, (comme officiel) est en ligne avec 8 expositions, encadré par les rencontres. Si, comme l’année dernière j’ai des informations sur un « vrai » off organisé par Arles-exposition, je vous les communiquerai.

Les Baux de Provence

Robert Doisneau

À proximité d’Arles, vous pouvez visiter le village classé des Baux de Provence. En arrivant au château vous aurez une vue exceptionnelle sur la Camargue et sur les Alpilles. Outre le musée des santons, deux sites ont retenu mon attention pour cet été :

Le musée Yves Brayer expose Robert Doisneau jusqu’au 12 novembre. Ce sont 50 images célèbres du photographe humaniste qui sont présentées. C’est aussi, bien sûr l’occasion de découvrir l’œuvre d’Yves Brayer, qui a beaucoup peint la Camargue.

Les carrières des lumières. Rien à voir avec la photo, mais c’est tellement beau! Des projections majestueuses sont organisées chaque année dans d’anciennes carrières de calcaire. Le spectateur a l’impression de se déplacer au milieu des tableaux des artistes sélectionnés, accompagné par un fond musical adapté. Cette année le spectacle est consacré aux maîtres hollandais de la peinture : de Vermeer à Van Gogh suivi d’une projection inspirée de l’œuvre de Mondrian. Pour les amateurs de Tintin, trois après midi par semaine les carrières projettent Tintin, l’aventure immersive.

Bloc-notes été 2023 à Nice

Le Musée de la photographie Charles Nègre de Nice présente Jeffrey Conley, « Une Ode à la nature » du 10 juin au 24 septembre. cette expo se tiendra dans le musée même. L’exposition Alexandre Dufaye dans la galerie est visible jusqu’au 18 juin, il n’y a pas d’annonce pour la suite, à ce jour.

Jeffrey Conley – Une ode à la nature

Jeffrey Conley est un photographe américain diplômé en études photographiques de l’Institut de technologie de Rochester. Il a enseigné à la Galerie Ansel Adams dans le parc de Yosemite, en Californie. Cette région, propice à l’immersion dans la nature est devenue pour lui une source d’inspiration.

Jeffrey Conley rejoint son précurseur Ansel Adams dans son approche contemplative de la nature. En Amérique, en Islande,  en Nouvelle Zélande ou en Suisse il sublime la beauté de la nature et révèle sa dimension spirituelle.

Cette exposition comprend 52 tirages réalisés par l’artiste lui-même. Elle constitue une réflexion sur l’évolution de ses photographies au cours des 30 dernières années. Jeffrey Conley maîtrise parfaitement les techniques de tirage, à la gélatine d’argent comme au platine ou aux pigmentaires. Toutes ses œuvres sont tirées à la main avec un soin méticuleux.

Bloc-notes été 2023, Jeffrey Conley

Waterfall, Southern Alps, NZ, 2011 ©Jeffrey Conley

Bloc-notes été 2023 à Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi présente cet été quatre expositions et un film qui sont visibles jusqu’au 24 septembre 2023. Je consacrerai prochainement un article complet sur ce musée, l’un des plus important d’Europe consacré à la photographie.

Gaël Turine. Mémoire de rivières

Bloc-notes été 2023 Gaël Turine

Dans la salle n°1

Pendant l’été 2021, d’importantes inondations ont frappé l’Allemagne et le sud de la Belgique, provoquant des dégâts humains et matériels considérables. Après la décrue, Gaël Turine est allé photographier les dégâts causés par les inondations dans les vallées des rivières : La Vesdre, La Lesse, La Lhomme, la Wamme, la Hoëgne et l’Ourthe.

Mémoire des rivières présente une partie des photographies de ces paysages dévastés.

Gaël Turine est un photographe belge né à Nieuport en 1972. Il a étudié la photographie documentaire à Bruxelles, à l’École Supérieure des Arts Plastiques. Pendant ses études il a collaboré avec Médecins sans frontières et Médecins du monde, ce qui lui a permis de photographier l’Afghanistan, l’Angola ou l’Erythrée. Son diplôme obtenu il a voyagé dans de nombreux pays, publiant chaque fois des ouvrages humanistes. Il collabore avec de nombreux titres de la presse internationale  et il enseigne dans des ateliers dans le monde entier et à l’Université Libre de Bruxelles.

Jacquie Maria Wessels. Garage Stills & Fringe Nature

Jacquie-Maria-Wessels

Garage Still #10/2014 Amsterdam  ©Jacquie Maria Wessels

Dans la salle n°2

Nous avons tous constaté que les véhicules contemporains sont bourrés de technologie et d’informatique. Les plus anciens d’entre nous ont la nostalgie de ces anciens garages qui sentaient l’essence et le cambouis. Jacquie Maria Wessels a parcouru le monde (Turquie, Cambodge, Russie, Pologne, Maroc, Italie, Cuba, Sri Lanka, Afrique du Sud et Japon) pour photographier l’intérieur de ces garages traditionnels.

Moteurs, carcasses, établis, outillage, témoignages du travail de ces artisans mécaniciens ingénieux et patients. Un dernier regard sur ces temps révolus nous est offert par la photographe.

 

Jacquie Maria Wessels est une photographe néerlandaise, née en 1959 à Amsterdam. Elle a étudié dans sa ville natale la photographie à l’Académie Gerrit Rietveld et la psychologie sociale à l’Université Libre. Elle a également étudié la peinture à Londres à l’Université Middlesex.

Après un début de carrière à Bruxelles, elle s’est installée à Amsterdam.

Sarah Lowie. SIXMILLE

Dans la galerie du soir.

Sarah Lowie est une photographe belge née à Charleroi. Elle a étudié la photographie à Bruxelles à l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques. Puis, elle a complété sa formation avec une spécialisation « Images plurielles » : Sérigraphie, gravure, mise en page de livres. Sarah réalise son premier projet SIX MILLE, exposé à plusieurs reprises en Belgique. Elle recevra le prix de lauréate de la ville de Bruxelles. En France, aux Boutographies. Au Maroc, aux Nuits Photographiques d’Essaouira elle recevra la mention spéciale du jury.

SIX MILLE cette année est la continuité du premier projet. Ce nom est simplement le code postal de la ville de Charleroi. C’est une ancienne ville minière autrefois nommée « la ville noire ». Elle y a rencontré un groupe d’africains qui l’ont acceptée avec son matériel photographique. Elle a fini par devenir une des leurs et par rencontrer l’amour avec Django. Dans son expo elle présente en photos ce groupe de rappeurs Madil City Gang.

Bloc-notes été 2023 Sarah Lowie

Black Para et Nova-D au studio © Sarah Lowie

Randa Maroufi. BAB SEBTA

Dans la boîte noire (film)

Randa Maroufi est née en 1987 à Casablanca. Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, (Maroc) en 2010, de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers en 2013, et du Studio National des Arts Contemporains de Tourcoing en 2015.  

Sebta est une ville espagnole enclavée sur le sol marocain. C’est le lieu d’un trafic de produits manufacturés, vendus au rabais. Des milliers de personne y travaillent. Randa Maroufi met en scène dans son film en trois volets, Bab Sebta la chorégraphie de ce monde entre l’Espagne et le Maroc, terrain de jeu de toutes les contrebandes.

Toutes les informations sur le Musée de Charleroi et ces différentes manifestations :

Bloc-notes été 2023, Maison européenne de la photographie

La maison européenne de la photographie à Paris propose cet été deux expositions, visibles jusqu’au 21 août 2022 dans les galeries et présente au studio, successivement, deux artistes émergeantes.

Rineke Dijkstra, I see you

Du 7 juin au 1er octobre

Rineke Dijkstra est née en 1959 à Sittard aux Pays-Bas. Elle a étudié à la Gerrit Rietveld Académie d’Amsterdam. Jusqu’en 1990 elle sera photographe portraitiste. Ensuite elle entrera dans une démarche artistique en créant son propre style de photographies et de vidéos. Elle propose une vision contemporaine du portrait : personnages sensibles (souvent jeunes) au milieu d’un espace épuré. Rineke Dijkstra a été exposée de nombreuses fois et elle a reporté plusieurs prix.

L’exposition occupe un étage entier de la MEP. Elle montre quatre des œuvres photo-vidéo les plus importantes de l’artiste. Son titre comme les œuvres sont une incitation à porter un regard bienveillant sur autrui. Pour la première fois, une institution parisienne présente l’ensemble de ses réalisations.

Rineke Dijkstra

Anna, The Gymschool, 2014, 15’16 » © Rineke Dijkstra 

Maya Rochat,  Poetry of the earth

Bloc-notes été 2023, Maya Rochat

© Maya Rochat Give Me Space

Dans les galeries du 7 juin au 1er octobre

Maya Rochat est une photographe et plasticienne suisse née en 1985, diplômée de l’ École Cantonale d’Art de Lausanne et de la Haute École d’Art et de Design de Genève. Des institutions culturelles de premier plan ont présenté son travail dans toute l’Europe. Elle a été lauréate de nombreux prix et a publié plusieurs ouvrages.

Maya Rochat réalise des montages visuels aux couleurs très saturées. Ses photographies de végétaux, de roches ou de rivières sont la base de son expérimentation. Elle superpose les images, les altère numériquement ou physiquement et en modifie le sens en jouant sur la transparence, les textures et les couleurs. Maya Rochat engage une réflexion sur la beauté du monde, sa matière et sa transformation. L’artiste cherche à ré-enchanter le monde en crise et elle invite le spectateur à pénétrer dans son univers onirique.

Cette exposition est la première de Maya Rochat organisée en France par une grande institution.

La MEP, le studio

Voyons maintenant le programme du studio de la MEP. Là, la saison comporte deux périodes :

Du 7 juin au 16 juillet, vous pourrez voir un court-métrage Auf dem Zahnfleisch  de Rosa Joly.

Auf dem Zahnfleisch  signifie « sur les gencives », ce n’est pas, comme on pourrait le croire, une étude sur les implants dentaires. C’est une succession de tableaux réunissant des personnalités de la scène californienne de l’après-guerre. Je reste bref sur cette expo qui est plus cinématographique que photographique.  

Rachel Fleminger Hudson

Rachel-Fleminger-Hudson

© Rachel Fleminger Hudson

Du 21 juillet au 1er octobre

C’est la première exposition personnelle de cette artiste née à Londres en 1997. Rachel Fleminger Hudson  est diplômée du Camberwell College of Arts et du Central Saint Martin, écoles londoniennes. Elle a été lauréate du prix Dior en 2022 qui récompense les jeunes talents de la photographie et des arts visuels.

Rachel affectionne les années 1970 pour leur côté transitionnel. Ses photographies sont des montages qui exploitent l’imaginaire de ces années là. Comme des mises en scène théâtrales, elle reprend avec rigueur les costumes, les décors, les accessoires.

Un coup de cœur pour cette exposition. elle donne de vraies photographies, composées avec soin, pleines d’humour et de nostalgie à la fois. On y décèle l’espièglerie de la jeune artiste. Enfin de la bonne humeur dans le monde anxiogène de la photographie contemporaine.

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris, pour tout savoir :

Bloc-notes été 2023 : Musée Niepce de Chalon

Le musée de la photographie Nicéphore Niepce expose Bertrand Meunier, Erased  du 17 juin au 17 septembre.

© Bertrand Meunier

Bertrand Meunier est membre du collectif Tendance floue. Photographe documentaire, il a collaboré avec les magazines Newsweek, Libération et l’Agence VU. Il ne cherche pas à faire des scoops à l’occasion de grands évènements. Meunier va à la rencontre des gens et il réalise des photos de la vie, simplement. Il veut nous aider à comprendre le monde. Quand il choisit de photographier un pays, il va réaliser un travail sur du long terme. Plusieurs années pendant lesquelles il effectuera dans ce pays des séjours répétés.

Erased propose 80 tirages argentiques, procédé que Bertrand Meunier affectionne, Ces images concernent le travail que le photographe a réalisé en Chine de 1999 à 2019. Des vidéos, des installations et des coupures de presse accompagnent les photographies. On réalise ainsi les mutations de la société chinoise pendant les 20 dernières années : disparition du monde paysan, développement de l’industrie, puis de l’économie tertiaire et des nouvelles technologies, contrôle de plus en plus marqué de la population.

Pour en savoir plus sur cette exposition :

Conclusion

Cet article reste ouvert, je le complèterai si j’ai de nouvelles informations au cours de l’été. Si vous avez connaissance d’autres activités concernant la photo, elles sont les bienvenues, je ne manquerai pas de les publier.

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Bloc-notes photo juin 2023

Bloc-notes photo juin 2023, festival de La Gacilly

L’été n’est pas encore là mais dans ce Bloc-notes photo juin 2023 je vous présente des expositions, festivals, ventes aux enchères à découvrir pendant ce beau mois de juin.

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Bloc-notes photo juin 2023, festival de La Gacilly

Affiche La Gacilly

Affiche Festival Photo La Gacilly

du 1er juin au 1er octobre 2023

La Gacilly est une commune de Bretagne, entre Rennes et Vannes. Elle organise chaque année un festival consacré à la photographie. Tout au long de l’été près de 300 000 personnes découvrent des centaines de photos exposées dans les rues et dans les espaces verts. Des clichés de grands noms de la photographie côtoient les œuvres d’artistes débutants. Cette année les organisateurs ont choisi le titre «La nature en héritage»

En dehors de ces expositions, visibles gratuitement 24 h sur 24, le festival photo La Gacilly propose également des débats-conférences, des stages de photographies, des ateliers, des spectacles musicaux, des jeux familiaux…

Visiter les expositions est très simple : il suffit de venir à La Gacilly et d’arpenter les rues et les parcs. Pour en savoir plus sur les artistes, les animations, les informations pratiques je vous propose le lien suivant :

La montagne Sainte Victoire, de l’ombre à la lumière

Bloc-notes photo juin 2023 Fanny Cayette

© Fanny Cayette

À La Croisée des Arts de Saint-Maximin la Sainte-Baume. Du 16 au 29 juin 2023 avec un vernissage le vendredi 16 juin à 18h30.

Exposition des photos de Fanny Cayette, organisée par elle-même. Photographe sportive qui sillonne la montagne en marchant ou en courant et surtout en prenant des clichés de qualité.

La Sainte Victoire est visible depuis tout le bassin Aixois. Elle a inspiré Cézanne qui l’a peinte tant et tant. Aujourd’hui, Fanny la photographie. Amoureuse de cette montagne, elle témoigne de sa beauté, mais également de sa fragilité. Pour l’exposition, elle a choisi ses clichés avec soin. Chaque photographie marque un instant qui ne reviendra pas mais qui est gravé dans le temps grâce à son image.

Je précise que Fanny Cayette est photographe à Pourrières près d’Aix-en-Provence à l’enseigne Nuage – Création.

Voici les liens vers son site et à propos de l’exposition :

Rappel

Avant d’aborder le chapitre des ventes aux enchères, je vous rappelle l’article : Exposition photos Printemps 2023. Nous y avons inscrit au bloc-notes quelques évènements  qui avaient lieu en ce début d’année. Deux qui sont encore d’actualité :

  • Alexandre Dufaye : Retour sur terre, repenser le vivant au Musée Charles Nègre de Nice, jusqu’au 18 juin
  • Eliott Erwin au Musée Mailhol à Paris (qui a fait l’objet de nombreuses présentations dans les médias),  jusqu’au 15 août.

Bloc-notes photo juin 2023, ventes aux enchères

Bloc-notes photo juin 2023 Gustave Le Gray

Brick au clair de lune – Gustave Le Gray

Isabelle Cazeils, experte auprès de la Société Française de Photographie nous informe sur les différentes ventes aux enchères en rapport avec la photographie qui auront lieu pendant ce mois de juin. De l’Hôtel Drouot à Paris, d’Angers à Nice en passant par Tours, vous pourrez acquérir des appareils photographiques anciens, un tirage au collodion humide de Gustave Le Gray mis à prix à 10 000 € (illustration ci-contre), des photos anciennes de l’Afrique des années 1940 – 1950, des photographies « orientalistes » de la fin du XIXème siècle ou des clichés encadrés de personnalités de la politique et du spectacle du XXème siècle. Isabelle Cazeils vous dit tout sur son site :

Conclusion

Voici cet acompte sur les évènements préalables à l’été. Je vous retrouverai bientôt pour un article plus général : Bloc-notes photo été 2023. Nous y verrons les expositions dans les grands musées, les Rencontres d’Arles et les présentations de quelques galeries. À bientôt.

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