Regard sur les Alpes sauvages

Regard sur les Alpes sauvages est la nouvelle exposition que nous propose le Musée Charles Nègre de Nice. À voir à partir du 18 novembre.

Elle présente l’œuvre de Robert Forte, un enfant du pays.

Regard sur les Alpes sauvages. Introduction

La Dibona, Massif des Ecrins, 2020 © Robert Forte

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Bloc-notes automne 2023, Nice, 2ème période

Regard sur les Alpes sauvages gypaète barbu

Nous avons vu dans mon article : Bloc-notes automne 2023, le programme du Musée Charles Nègre. Il expose jusqu’au 20 janvier 2024, Robert Doisneau, Le merveilleux du quotidien dans le musée proprement dit.

Dans la galerie, deux expositions rythment la saison. Carrare, le crépuscule de la montagne de Julie Hascoët a pris fin le 5 novembre dernier. Regard sur les Alpes sauvages de Robert Forte la remplacera à partir du 18 novembre.

<<< Gypaète barbu, Mercantour, 2015 © Robert Forte

Robert Forte

Robert Forte Montagne

Surnommé Robby, originaire de Nice, Robert Forte s’est orienté vers la photographie à la suite d’un accident de la route qui l’a handicapé. Il a une autre passion : la montagne et naturellement son projet devient la photo de nature et animalière.

« Un jour, une lumière attire votre attention. Vous êtes submergé par une émotion que vous n’arrivez pas à décrire; laissez-vous envahir par ce trouble. Préserver cet instant, souvent magique, est indispensable »

Robert Forte

L’œuvre de Robert Forte

Tetra Lyre Robert Forte

Tétras Lyre, Alpes-de-Haute-Provence, 2020 © Robert Forte

Regard sur les Alpes sauvages n’est pas seulement le titre de l’exposition. Il est le fondement de l’œuvre de Robert Forte. Le photographe parcourt les Alpes du sud au nord avec son boîtier plein format, son trépied et ses objectifs 20-70 mm  et  70-200 mm. Son regard va dénicher la stupéfiante beauté des lieux et surprendre les animaux sauvages. Par ses images, il transmet au public l’émotion de ses rencontres avec la nature et les animaux qui l’habitent.

« Les Alpes m’offrent un terrain de jeu idéal pour représenter les paysages et la faune » 

Robert Forte

La photo animalière est la démarche d’un véritable trappeur. La connaissance des animaux, les longues heures de marche, le suivi des traces au sol, préparent l’approche pour les prises de vue. Puis il faut mettre en place le poste de surveillance en tenant compte du terrain et de l’évolution de la lumière.

Vous ne pourrez peut-être pas vous rendre à Nice, cette saison? Pour découvrir le travail de Robert Forte, je vous donne le lien vers son site :

Le musée Charles Nègre de Nice

Une fois de plus, le Musée Charles Nègre de Nice propose une belle exposition. Le public peut voir des images harmonieuses, loin des tendances imposées par la dictature du prêt-à-penser. « La montagne est belle », chantait Jean Ferrat. Robert Forte nous fait partager les expériences qu’il en fait.

Pour connaître les horaires du Musée Charles Nègre, voici le lien vers leur site :

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Wim Wenders photographe

Wim Wenders photographe, affiche expo

Wim Wenders photographe, voici le thème de trois expositions que nous pouvons voir à Lyon  jusqu’au 31 décembre 2023. Je vous présente ce programme en complément de l’article : Bloc-notes automne 2023.

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Lyon et le cinéma

Musée Lumière

On ne le dit pas suffisamment, mais c’est à Lyon que les frères Lumière (Louis et Auguste) ont réalisé le premier film de l’histoire en 1895 avec une machine qu’ils avaient inventée.

Le musée Lumière, d’ailleurs situé rue du premier film présente l’histoire de la famille Lumière et les inventions des frères Louis et Auguste, le cinématographe, en particulier. Les visiteurs peuvent découvrir des objets uniques comme le premier cinématographe, un kinétoscope Édison et des objets d’époque dans la villa même de la famille Lumière.

Le Festival Lumière

Depuis 2009, l’Institut Lumière et Lyon métropole organisent le Festival Lumière au mois d’octobre. Également nommé Grand Lyon Film Festival, il acquiert d’année en année une notoriété internationale. Petite parenthèse pour évoquer Bertrand Tavernier, cinéaste lyonnais, qui s’est beaucoup impliqué pour que ce festival devienne un succès.

Cette année le prix Lumière, qui met un cinéaste à l’honneur, a été décerné à Wim Wenders

Wim Wenders cinéaste

Wim Wenders cinéaste

Wim Wenders est un cinéaste allemand né à Düsseldorf en 1945. Il a réalisé vingt cinq longs-métrages, des films documentaires et des courts-métrages. Retenons Paris-Texas, Les ailes du désir, Si loin, si proche, Lisbonne story, Rendez-vous à Palerme, Les beaux jours d’Aranjuez. Et parmi les documentaires Le Buena Vista Social Club en 1999 et Le sel de la terre en 2014  (avec la collaboration de Juliano Ribeiro Salgado), consacré au photographe brésilien Sebastião Salgado .

<<< Automne 2023, Wim Wenders reçoit le Prix Lumière

Wim Wenders photographe

Wim Wenders photographe Une fois...

Wenders est également photographe. Au début, il photographie en 24 x 36 avec un Leica. Ses clichés sont personnels et il n’a pas l’idée de les montrer.

Il a perdu cet appareil lors d’un voyage au Japon en 1983. Il le remplace par un Plaubel avec un objectif de 90 mm. C’est dans l’Ouest américain, en faisant les repérages pour le film Paris-Texas, qu’il va utiliser la photographie pour préparer son film et apprendre à maîtriser cette lumière si particulière.

«Je n’avais jamais tourné dans ces paysages et j’espérais ainsi aiguiser ma capacité de compréhension et ma sensibilité envers cette lumière et ces paysages à travers la photographie »

En 1993 Wenders publie   Einmal, Une fois en français Once en anglais, ouvrage dans lequel il associe ses photographies prises aux quatre coins du monde (Allemagne, Australie, États-Unis, Cuba, Israël…) à des textes commentaires. Chacun de ces textes commence par «Une fois…»

Wim Wenders photographe, les expos lyonnaises

L’institut Lumière présente trois expositions intitulées Wim Winders photographe cet automne à Lyon :

  • Une fois… photos et histoires de Wim Wenders

Présentation de photographies tirées du livre «Einmal », avec les textes qui les accompagnent. Également des photos inédites, jamais présentées auparavant.

20, rue du 1er film dans le 8ème. Jusqu’au 31 décembre du mardi au dimanche, de11 h à 19 h.

  • Wim Wenders, arrêt sur image

Photos extraites des longs-métrages du cinéaste qui ont été restaurées et qui témoignent de l’atmosphère des films concernés.

3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er. Jusqu’au 31 décembre, du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h.

  • Lieux insolites, photographies de Wim Wenders

Photographies d’art réalisées par Wenders

3, rue Pleney, Lyon 1er. Jusqu’au 12 novembre, du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h.

Tarifs : 4 € pour chacune des expos, 9 € pour les trois.

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Bloc-notes automne 2023

Bloc -notes automne 2023 introduction

Le bloc-notes automne 2023 est enfin disponible. On pourrait l’appeler automne-hiver puisque certaines expositions seront visibles jusqu’en février 2024. Comme dans les précédentes  versions de la série Bloc-notes, je vous présente ici les programmes des Musées : Nice, Charleroi, Chalon et de la Maison Européenne de la photographie.

Nous commencerons par l’exposition de Robert Doisneau (à tout seigneur tout honneur) présentée à Nice jusqu’au 20 janvier.

Bloc-notes automne 2023 à Nice

À Nice, vous pourrez voir, au musée, l’exposition Robert Doisneau, « Le merveilleux du quotidien » du 14 octobre 2023 au 20 janvier 2024. À la galerie du musée, jusqu’au 5 novembre 2025 Julie Hascoët présente Carrare, le crépuscule de la montagne.

Robert Doisneau – Le merveilleux du quotidien

Robert Doisneau est sans doute le photographe du XXème siècle le plus proche du public. Ses photographies mythiques du Paris de l’après-guerre ont marqué des générations qui retrouvent leurs souvenirs à travers elles. Il est à l’aise dans  la rue, en digne héritier d’Eugène Atget dont il admirait le travail.

Robert Doisneau, avec un regard malicieux, est toujours aux aguets pour capturer le quotidien des gens. Ses photos allient l’humour et l’ironie mais aussi la nostalgie et la tendresse. Son œuvre témoigne d’une grande humanité.

L’exposition est conçue avec la collaboration de l’Atelier Robert Doisneau. Elle propose 110 photos partagées en deux périodes.  

Le Merveilleux quotidien 78 tirages sur Paris et sa banlieue présentent un aperçu de la carrière de Robert Doisneau des années 1930 aux années 1970. Ils sont complétés par deux grands montages en relief réalisés par l’artiste dans l’esprit de ce qu’on appelle aujourd’hui des installations.

Bloc-notes automne 2023 Palm spring 1960

Palm Spring 1960 © Robert Doisneau

Palm Springs 1960 Le magazine Fortune a commandé un reportage à Robert Doisneau sur la construction de terrains de golf dans le désert du Colorado. Avec son regard amusé l’artiste utilisera pour la première fois  la pellicule couleur pour restituer l’atmosphère factice de cette oasis pour riches américains. Avec sa capacité à saisir les moments de la vie ordinaire, pour en faire des photos inoubliables, Robert Doisneau nous livre un univers singulier et poétique.

Julie Hascoët. Carrare, le crépuscule de la montagne

Julie Hascoët Carrare le crépuscule de la montagne

Dans la galerie du musée, jusqu’au 5 novembre 2023

Cette exposition est présentée dans le cadre du festival L’image satellite . Julie Hascoët a remporté le prix Satellite 2023.

Julie Hascoët est née à Douarnenez en 1989. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (2012), elle porte un regard poétique et critique sur des territoires en marge et sur les formes générées par leur occupation. Depuis 2013, elle est co-fondatrice de Zines of the Zone, plateforme dédiée au livre photo et à l’exposition, l’archive et le voyage. Julie Hascoët s’est installée à Brest en 2019 où elle fait du commissariat d’exposition.

Outre le prix satellite 2023, elle a également reçu le Prix international Gabriele Basilico pour la photographie d’architecture et de paysage. Ce prix lui a permis de faire le reportage sur Carrare, objet de l’exposition. 

La ville de Carrare est célèbre par ses marbres, mais à quel prix ?

Le bord de mer est encombré de porte conteneurs et de bâtiments de stockage. La montagne est endommagée par l’industrie qui en a dévoré les sommets. C’est le témoignage de cette désolation longtemps décriée politiquement qui est présenté dans cette exposition.

Elle est accompagnée d’un livre :  Carrara, il crepuscolo della montagna aux éditions Autonomes

Bloc-notes automne 2023 à Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi présente cet automne trois expositions et un court métrage qui seront visibles jusqu’au 28 janvier 2024.

Bertrand Meunier. Erased

Bloc-notes automne 2023, Erased

Erased  © Bertrand Meunier

Dans la salle n°1

Bertrand meunier est membre du collectif Tendance floue et titulaire du prix Niepce 2007. Il est le parfait représentant de la photographie française contemporaine : documentaire et décalée. Je vous ai présenté le photographe et l’expo Erased dans l’article Bloc-notes été 2023, puisqu’elle a été présentée au musée Niepce de Chalon cet été

Comme à Chalon, le Musée de Charleroi présente 80 tirages argentiques, des vidéos, des installations, des coupures de presse, sur le travail réalisé par le photographe en Chine de 1999 à 2019.

Commissaires : Bertrand Meunier, Sylvain Besson.
Une coproduction entre le Musée Nicéphore Niepce à Chalon-sur-Saône et le Musée de la Photographie à Charleroi. 

Camille Peyre. Gare à vous

Camille Peyre, gare à vous

Gare à vous © Camille Peyre

Dans la galerie du soir

Camille Peyre est originaire du Jura où il a suivi des études dans l’hôtellerie. Il a ensuite travaillé dans plusieurs pays, dans des maisons prestigieuses de l’hôtellerie de luxe. Lassé par la monotonie de ce métier, il décide de se lancer dans une formation artistique. Il sera diplômé de la section photographie de l’Ecole supérieure des Arts Visuels de La Cambre

L’exposition est une réflexion sur l’uniforme au travail, «réglementé et contractualisé, il fédère l’équipe … l’uniforme muselle les individualités, provoque une lassitude…» Camille Peyre se met en scène dans une série d’autoportraits imprimés sur bâche PVC avec l’aide de Barbara Salomé Felgenhauer pour la réalisation technique.

Virginie Nguyen Hoang, Ukraine, La vie en guerre

Dans le salle n° 2

Reportage sur une année de guerre en Ukraine. L’exposition est le fruit d’un travail en immersion au côté des civils ou des militaires qui partagent la même envie : la libération de leur pays et la fin de la guerre.

La première partie raconte la souffrance des ukrainiens, à travers les portraits de personnages, hommes, femmes et enfants qui n’aspirent qu’à retrouver une vie normale.

La deuxième partie présente plutôt les combats avec des photos ramenées du front, notamment de Khersov et des villages alentours libérés en novembre 2022 par les soldats ukrainiens  

Charleroi-Virginie-Nguyen-Hoang

Ukraine, La vie en guerre © Virginie NGUYEN HOANG

Eva Claus Any way

Eva Claus Any way

Dans la boîte noire (film)

Film de 17’55 ‘’, son stéréo 5.1 sur pellicule Kodak 16 mm Belgique 2022.

Eva Claus, dans son film Any Way, traite de la course à pied à travers trois personnages qui évoluent dans un stade. Elle décompose les mouvements et les attitudes des courreurs. La musique entraine le spectateur dans le mouvement.

Paradoxalement, Any way nous invite également à la contemplation et à la réflexion.

Toutes les informations sur le Musée de Charleroi et ces différentes manifestations :

Bloc-notes automne 2023, Maison européenne de la photographie

La Maison Européenne de la Photographie à Paris présente dans les galeries une exposition (Viviane Sassen), visible jusqu’au 11 février 2024. Au studio deux artistes émergeantes se succéderont : My-Lan Hoang-Thuy jusqu’au 10 décembre puis Senta Simond jusqu’au 11 février 2024.

Viviane Sassen, Phosphor : Art & Fashion 1990 – 2023

Du 18 octobre 2023 au 11 février 2024

C’est la première exposition en France de cette artiste néerlandaise que présente la MEP à la galerie, du 18 octobre 2023 au 11 février 2024.

L’exposition réunit plus de 200 créations où la photographie côtoie le collage et la peinture. Elle se déploie sur les deux niveaux principaux de la MEP. Elle concerne des séries iconiques : Umbra, Parasomnia, Flamboya ou Roxane, des archives inédites et des photographies de mode.

Viviane Sassen est née en 1972 à Amsterdam. Après plusieurs années passées à étudier la mode, elle se tourne vers la photographie. Elle se forme à l’ Utrecht School of the Art. Dès la fin de ses études, elle alterne entre ses projets personnels et des commandes commerciales. Son style aux couleurs intenses,  son jeu d’ombres et de lumière, son regard singulier sur les corps lui ont permis d’acquérir une renommée internationale dans la sphère de la mode autant que dans les institutions culturelles.

Un ouvrage de plus de 400 pages sera publié à l’occasion de l’exposition aux Éditions Prestel. Sa conception est assurée par la graphiste Irma Boom.

Bloc-notes automne 2023 Viviane Sassen

Anna, The Gymschool, 2014, 15’16 » © Rineke Dijkstra 

My-Lan Hoang-Thuy,  Femme Actuelle

My-Lan Hoang-Thuy

© My-Lan Hoang-Thuy

Du 18 octobre au 10 décembre 2023

Le Studio de la MEP est un espace dédié à la création émergente. Elle présente du 18 octobre au 10 décembre 2023, la première exposition personnelle de My-Lan Hoang-Thuy, Femme Actuelle.  

My-Lan Hoang-Thuy est née en 1990 à Bourg-la-Reine, elle est diplômée des arts appliqués à l’École Duperré et des Beaux-arts de Paris. Elle a obtenu le prix de photographie des diplômés. Après avoir participé à plusieurs expositions collectives, elle intègre la résidence de la Maison des Arts Yishu 8 à Pékin en 2024.

L’artiste pratique l’art sous différentes formes. Elle associe dans ses compositions la photographie, la peinture, le dessin et les arts graphiques. Femme actuelle est une sélection d’œuvres réalisées entre 2019 et 2023. My-Lan Hoang-Thuy présente son corps, elle le module, l’allonge, le rapetisse, diversifie les poses.

Commissaire d’exposition : Clothilde Morette

Senta Simond, Dissonance

Senta Simond 2023

Senta Simond , Dissonance

À la suite de Femme actuelle, le Studio de la MEP proposera encore une première exposition personnelle. Du 15 décembre 2023 au 11 février 2024 vous pourrez voir : Dissonance de Senta Simond

Senta Simond est née à Genève en 1990. Après ses études à l’Université de Lausanne (Esthétique et théorie du cinéma), elle a obtenu en 2017 un diplôme à l’École Cantonale d’Art de Lausanne en matière photographie  Elle vit et travaille à Paris comme photographe de mode depuis 2018. Elle explore la féminité contemporaine avec une approche minimaliste et abstraite en privilégiant la collaboration avec ses modèles.

L’artiste nous présente dans cette exposition des photos et des vidéos inédites. C’est un dialogue visuel et sonore entre deux jeunes femmes qui ne se sont jamais rencontrées : une danseuse ukrainienne et une harpiste irlandaise. Une œuvre intime, mystérieuse et sensuelle à découvrir à travers des gros plans. Elle mélange ses images et les séquences filmées par les deux jeunes femmes.

Commissaire : Laurie Hurwitz

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris, pour tout savoir :

Bloc-notes automne 2023 : Musée Niepce de Chalon

Le musée de la photographie Nicéphore Niepce propose deux expositions simultanées cet automne. Elles commencent toutes les 2 le 14 octobre 2023 et elles se termineront le 14 janvier 2024 pour la première et le 21 janvier pour la seconde.

Stéphane Lagoutte, Liban, stratigraphie

Bloc-notes automne 2023 Stéphane Lagoutte

© Stéphane Lagoutte

14 octobre 2023 au 14 janvier 2024
Le musée présente un travail réalisé par Stéphane Lagoutte au Liban pendant plus de 10 ans.

L’exposition se divise en 5 séries : Beyrouth 75-15, Observation, Révoltes, Voir et Survivance. Le photographe décortique les évènements de l’histoire du Liban depuis 1975.

Les périodes se succèdent et rendent compte de la situation complexe de ce pays sans que l’on distingue les transitions entre les évènements.

Surimpressions, agrandissements, projections, détails sont les formes d’écriture photographique utilisées par l’artiste pour ce travail.

Stéphane Lagoutte est né en 1973. Il est membre de l’Agence MYOP depuis 2009. Il en a pris la direction en 2016. Après avoir étudié aux Beaux-arts il s’est consacré à la photographie documentaire. Il s’intéresse particulièrement à l’homme et à son environnement.

Commissariat : Céline Duval pour Stimultania, Emmanuelle Vieillard pour le musée Nicéphore Niepce

Baptiste Rabichon, Pièces

Baptiste Rabichon

© Baptiste Rabichon

14 octobre 2023 au 21 janvier 2024
Cette exposition propose au spectateur de découvrir les derniers travaux de Baptiste Rabichon, réalisés de 2020 à 2023. L’artiste nous place face à notre besoin impulsif et obsessionnel d’images. Il met en œuvre ces contradictions qui consistent à avoir besoin de s’inscrire dans la durée, dans le souvenir et paradoxalement de demander  sans cesse des informations instantanées, immédiates. 

Baptiste Rabichon compose ses œuvres à partir de photographies prises à la chambre photographique, comme au smartphone. Il expérimente de nombreuses techniques : tirages analogiques, projections à l’agrandisseur, photogrammes, collages numériques qu’il combine avec de la peinture et du dessin.

Baptiste Rabichon est né en 1987 à Montpellier. Il a étudié les Beaux-arts à Paris et a remporté le Prix BMW pour la photographie en 2017. Ses travaux ont été exposés au Centre d’Art Contemporain de Nîmes, aux Rencontres d’Arles ou au Lianzhou Museum of Photography en Chine. 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site :

Commissaire d’exposition : Emmanuelle Vieillard du Musée Niepce

Pour en savoir plus sur ces expositions :


Wim Wenders photographe

L’institut Lumière organise cet automne 2023 trois expositions qui présentent les photographies du cinéaste Wim Wenders. Une fois, photos et histoires de Wim Wenders, Arrêt sur image, Lieux insolites. Pour en savoir plus, cliquez sur le bouton qui vous guidera vers notre article:

Bloc-notes, Wim Wenders photographe,


Conclusion

Cet article peut évoluer, je le complèterai si j’ai de nouvelles informations dans les mois à venir. Si vous avez connaissance d’autres activités concernant la photo, elles sont les bienvenues. Je les publierai avec plaisir.

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Bloc-notes été 2023

Bloc-notes, été 2023

Voici le bloc-notes été 2023, saison riche en évènements pour les amateurs de photographie. J’ai évoqué dans Bloc-notes juin 2023, le festival de la Gacilly, et cette exposition éphémère à Saint Maximin la Sainte Baume : La montagne Sainte Victoire, de l’ombre à la lumière, du 16 au 29 juin.

Dans ce nouvel article il sera question des rencontres d’Arles 2023, des programmes estivaux de la Maison Européenne de la Photographie, des musées de Charleroi, de Nice, de Chalon-sur-Saône…

Les rencontres d’Arles 2023

Bloc-notes été 2023 Rencontres d'Arles

Je ne développerai pas dans cet article le programme des Rencontres d’Arles, comme je l’ai fait en 2021 et 2022. Leur site est suffisamment détaillé. D’autre part les programmations sont conformes à l’entre-soi à la mode : Arles 2023 se qualifie « festival engagé, solidaire et responsable ». Notre site s’appelle Photo-passions. Il informe sur la photographie, pas sur la politique.

Ceci étant dit, Les rencontres se dérouleront du 3 juillet au 24 septembre avec 40 expositions. Outre « la prise de conscience climatique » des expositions seront consacrées au cinéma. La semaine d’ouverture se déroulera du 3 au 9 juillet avec son point d’orgue : la nuit de l’année le 8 juillet. Le prix Women in motion sera décerné à la photographe brésilienne Rosângela Rennó le 4 juillet au théâtre antique.

Pour tout savoir sur l’évènement : expositions, conférences, stages et informations pratiques voici le lien :

Autour des rencontres d’Arles

Les rencontres d’Arles « off » Le programme off, (comme officiel) est en ligne avec 8 expositions, encadré par les rencontres. Si, comme l’année dernière j’ai des informations sur un « vrai » off organisé par Arles-exposition, je vous les communiquerai.

Les Baux de Provence

Robert Doisneau

À proximité d’Arles, vous pouvez visiter le village classé des Baux de Provence. En arrivant au château vous aurez une vue exceptionnelle sur la Camargue et sur les Alpilles. Outre le musée des santons, deux sites ont retenu mon attention pour cet été :

Le musée Yves Brayer expose Robert Doisneau jusqu’au 12 novembre. Ce sont 50 images célèbres du photographe humaniste qui sont présentées. C’est aussi, bien sûr l’occasion de découvrir l’œuvre d’Yves Brayer, qui a beaucoup peint la Camargue.

Les carrières des lumières. Rien à voir avec la photo, mais c’est tellement beau! Des projections majestueuses sont organisées chaque année dans d’anciennes carrières de calcaire. Le spectateur a l’impression de se déplacer au milieu des tableaux des artistes sélectionnés, accompagné par un fond musical adapté. Cette année le spectacle est consacré aux maîtres hollandais de la peinture : de Vermeer à Van Gogh suivi d’une projection inspirée de l’œuvre de Mondrian. Pour les amateurs de Tintin, trois après midi par semaine les carrières projettent Tintin, l’aventure immersive.

Bloc-notes été 2023 à Nice

Le Musée de la photographie Charles Nègre de Nice présente Jeffrey Conley, « Une Ode à la nature » du 10 juin au 24 septembre. cette expo se tiendra dans le musée même. L’exposition Alexandre Dufaye dans la galerie est visible jusqu’au 18 juin, il n’y a pas d’annonce pour la suite, à ce jour.

Jeffrey Conley – Une ode à la nature

Jeffrey Conley est un photographe américain diplômé en études photographiques de l’Institut de technologie de Rochester. Il a enseigné à la Galerie Ansel Adams dans le parc de Yosemite, en Californie. Cette région, propice à l’immersion dans la nature est devenue pour lui une source d’inspiration.

Jeffrey Conley rejoint son précurseur Ansel Adams dans son approche contemplative de la nature. En Amérique, en Islande,  en Nouvelle Zélande ou en Suisse il sublime la beauté de la nature et révèle sa dimension spirituelle.

Cette exposition comprend 52 tirages réalisés par l’artiste lui-même. Elle constitue une réflexion sur l’évolution de ses photographies au cours des 30 dernières années. Jeffrey Conley maîtrise parfaitement les techniques de tirage, à la gélatine d’argent comme au platine ou aux pigmentaires. Toutes ses œuvres sont tirées à la main avec un soin méticuleux.

Bloc-notes été 2023, Jeffrey Conley

Waterfall, Southern Alps, NZ, 2011 ©Jeffrey Conley

Bloc-notes été 2023 à Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi présente cet été quatre expositions et un film qui sont visibles jusqu’au 24 septembre 2023. Je consacrerai prochainement un article complet sur ce musée, l’un des plus important d’Europe consacré à la photographie.

Gaël Turine. Mémoire de rivières

Bloc-notes été 2023 Gaël Turine

Dans la salle n°1

Pendant l’été 2021, d’importantes inondations ont frappé l’Allemagne et le sud de la Belgique, provoquant des dégâts humains et matériels considérables. Après la décrue, Gaël Turine est allé photographier les dégâts causés par les inondations dans les vallées des rivières : La Vesdre, La Lesse, La Lhomme, la Wamme, la Hoëgne et l’Ourthe.

Mémoire des rivières présente une partie des photographies de ces paysages dévastés.

Gaël Turine est un photographe belge né à Nieuport en 1972. Il a étudié la photographie documentaire à Bruxelles, à l’École Supérieure des Arts Plastiques. Pendant ses études il a collaboré avec Médecins sans frontières et Médecins du monde, ce qui lui a permis de photographier l’Afghanistan, l’Angola ou l’Erythrée. Son diplôme obtenu il a voyagé dans de nombreux pays, publiant chaque fois des ouvrages humanistes. Il collabore avec de nombreux titres de la presse internationale  et il enseigne dans des ateliers dans le monde entier et à l’Université Libre de Bruxelles.

Jacquie Maria Wessels. Garage Stills & Fringe Nature

Jacquie-Maria-Wessels

Garage Still #10/2014 Amsterdam  ©Jacquie Maria Wessels

Dans la salle n°2

Nous avons tous constaté que les véhicules contemporains sont bourrés de technologie et d’informatique. Les plus anciens d’entre nous ont la nostalgie de ces anciens garages qui sentaient l’essence et le cambouis. Jacquie Maria Wessels a parcouru le monde (Turquie, Cambodge, Russie, Pologne, Maroc, Italie, Cuba, Sri Lanka, Afrique du Sud et Japon) pour photographier l’intérieur de ces garages traditionnels.

Moteurs, carcasses, établis, outillage, témoignages du travail de ces artisans mécaniciens ingénieux et patients. Un dernier regard sur ces temps révolus nous est offert par la photographe.

 

Jacquie Maria Wessels est une photographe néerlandaise, née en 1959 à Amsterdam. Elle a étudié dans sa ville natale la photographie à l’Académie Gerrit Rietveld et la psychologie sociale à l’Université Libre. Elle a également étudié la peinture à Londres à l’Université Middlesex.

Après un début de carrière à Bruxelles, elle s’est installée à Amsterdam.

Sarah Lowie. SIXMILLE

Dans la galerie du soir.

Sarah Lowie est une photographe belge née à Charleroi. Elle a étudié la photographie à Bruxelles à l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques. Puis, elle a complété sa formation avec une spécialisation « Images plurielles » : Sérigraphie, gravure, mise en page de livres. Sarah réalise son premier projet SIX MILLE, exposé à plusieurs reprises en Belgique. Elle recevra le prix de lauréate de la ville de Bruxelles. En France, aux Boutographies. Au Maroc, aux Nuits Photographiques d’Essaouira elle recevra la mention spéciale du jury.

SIX MILLE cette année est la continuité du premier projet. Ce nom est simplement le code postal de la ville de Charleroi. C’est une ancienne ville minière autrefois nommée « la ville noire ». Elle y a rencontré un groupe d’africains qui l’ont acceptée avec son matériel photographique. Elle a fini par devenir une des leurs et par rencontrer l’amour avec Django. Dans son expo elle présente en photos ce groupe de rappeurs Madil City Gang.

Bloc-notes été 2023 Sarah Lowie

Black Para et Nova-D au studio © Sarah Lowie

Randa Maroufi. BAB SEBTA

Dans la boîte noire (film)

Randa Maroufi est née en 1987 à Casablanca. Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, (Maroc) en 2010, de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers en 2013, et du Studio National des Arts Contemporains de Tourcoing en 2015.  

Sebta est une ville espagnole enclavée sur le sol marocain. C’est le lieu d’un trafic de produits manufacturés, vendus au rabais. Des milliers de personne y travaillent. Randa Maroufi met en scène dans son film en trois volets, Bab Sebta la chorégraphie de ce monde entre l’Espagne et le Maroc, terrain de jeu de toutes les contrebandes.

Toutes les informations sur le Musée de Charleroi et ces différentes manifestations :

Bloc-notes été 2023, Maison européenne de la photographie

La maison européenne de la photographie à Paris propose cet été deux expositions, visibles jusqu’au 21 août 2022 dans les galeries et présente au studio, successivement, deux artistes émergeantes.

Rineke Dijkstra, I see you

Du 7 juin au 1er octobre

Rineke Dijkstra est née en 1959 à Sittard aux Pays-Bas. Elle a étudié à la Gerrit Rietveld Académie d’Amsterdam. Jusqu’en 1990 elle sera photographe portraitiste. Ensuite elle entrera dans une démarche artistique en créant son propre style de photographies et de vidéos. Elle propose une vision contemporaine du portrait : personnages sensibles (souvent jeunes) au milieu d’un espace épuré. Rineke Dijkstra a été exposée de nombreuses fois et elle a reporté plusieurs prix.

L’exposition occupe un étage entier de la MEP. Elle montre quatre des œuvres photo-vidéo les plus importantes de l’artiste. Son titre comme les œuvres sont une incitation à porter un regard bienveillant sur autrui. Pour la première fois, une institution parisienne présente l’ensemble de ses réalisations.

Rineke Dijkstra

Anna, The Gymschool, 2014, 15’16 » © Rineke Dijkstra 

Maya Rochat,  Poetry of the earth

Bloc-notes été 2023, Maya Rochat

© Maya Rochat Give Me Space

Dans les galeries du 7 juin au 1er octobre

Maya Rochat est une photographe et plasticienne suisse née en 1985, diplômée de l’ École Cantonale d’Art de Lausanne et de la Haute École d’Art et de Design de Genève. Des institutions culturelles de premier plan ont présenté son travail dans toute l’Europe. Elle a été lauréate de nombreux prix et a publié plusieurs ouvrages.

Maya Rochat réalise des montages visuels aux couleurs très saturées. Ses photographies de végétaux, de roches ou de rivières sont la base de son expérimentation. Elle superpose les images, les altère numériquement ou physiquement et en modifie le sens en jouant sur la transparence, les textures et les couleurs. Maya Rochat engage une réflexion sur la beauté du monde, sa matière et sa transformation. L’artiste cherche à ré-enchanter le monde en crise et elle invite le spectateur à pénétrer dans son univers onirique.

Cette exposition est la première de Maya Rochat organisée en France par une grande institution.

La MEP, le studio

Voyons maintenant le programme du studio de la MEP. Là, la saison comporte deux périodes :

Du 7 juin au 16 juillet, vous pourrez voir un court-métrage Auf dem Zahnfleisch  de Rosa Joly.

Auf dem Zahnfleisch  signifie « sur les gencives », ce n’est pas, comme on pourrait le croire, une étude sur les implants dentaires. C’est une succession de tableaux réunissant des personnalités de la scène californienne de l’après-guerre. Je reste bref sur cette expo qui est plus cinématographique que photographique.  

Rachel Fleminger Hudson

Rachel-Fleminger-Hudson

© Rachel Fleminger Hudson

Du 21 juillet au 1er octobre

C’est la première exposition personnelle de cette artiste née à Londres en 1997. Rachel Fleminger Hudson  est diplômée du Camberwell College of Arts et du Central Saint Martin, écoles londoniennes. Elle a été lauréate du prix Dior en 2022 qui récompense les jeunes talents de la photographie et des arts visuels.

Rachel affectionne les années 1970 pour leur côté transitionnel. Ses photographies sont des montages qui exploitent l’imaginaire de ces années là. Comme des mises en scène théâtrales, elle reprend avec rigueur les costumes, les décors, les accessoires.

Un coup de cœur pour cette exposition. elle donne de vraies photographies, composées avec soin, pleines d’humour et de nostalgie à la fois. On y décèle l’espièglerie de la jeune artiste. Enfin de la bonne humeur dans le monde anxiogène de la photographie contemporaine.

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris, pour tout savoir :

Bloc-notes été 2023 : Musée Niepce de Chalon

Le musée de la photographie Nicéphore Niepce expose Bertrand Meunier, Erased  du 17 juin au 17 septembre.

© Bertrand Meunier

Bertrand Meunier est membre du collectif Tendance floue. Photographe documentaire, il a collaboré avec les magazines Newsweek, Libération et l’Agence VU. Il ne cherche pas à faire des scoops à l’occasion de grands évènements. Meunier va à la rencontre des gens et il réalise des photos de la vie, simplement. Il veut nous aider à comprendre le monde. Quand il choisit de photographier un pays, il va réaliser un travail sur du long terme. Plusieurs années pendant lesquelles il effectuera dans ce pays des séjours répétés.

Erased propose 80 tirages argentiques, procédé que Bertrand Meunier affectionne, Ces images concernent le travail que le photographe a réalisé en Chine de 1999 à 2019. Des vidéos, des installations et des coupures de presse accompagnent les photographies. On réalise ainsi les mutations de la société chinoise pendant les 20 dernières années : disparition du monde paysan, développement de l’industrie, puis de l’économie tertiaire et des nouvelles technologies, contrôle de plus en plus marqué de la population.

Pour en savoir plus sur cette exposition :

Conclusion

Cet article reste ouvert, je le complèterai si j’ai de nouvelles informations au cours de l’été. Si vous avez connaissance d’autres activités concernant la photo, elles sont les bienvenues, je ne manquerai pas de les publier.

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Bloc-notes photo juin 2023

Bloc-notes photo juin 2023, festival de La Gacilly

L’été n’est pas encore là mais dans ce Bloc-notes photo juin 2023 je vous présente des expositions, festivals, ventes aux enchères à découvrir pendant ce beau mois de juin.

Bloc-notes photo juin 2023, festival de La Gacilly

Affiche La Gacilly

Affiche Festival Photo La Gacilly

du 1er juin au 1er octobre 2023

La Gacilly est une commune de Bretagne, entre Rennes et Vannes. Elle organise chaque année un festival consacré à la photographie. Tout au long de l’été près de 300 000 personnes découvrent des centaines de photos exposées dans les rues et dans les espaces verts. Des clichés de grands noms de la photographie côtoient les œuvres d’artistes débutants. Cette année les organisateurs ont choisi le titre «La nature en héritage»

En dehors de ces expositions, visibles gratuitement 24 h sur 24, le festival photo La Gacilly propose également des débats-conférences, des stages de photographies, des ateliers, des spectacles musicaux, des jeux familiaux…

Visiter les expositions est très simple : il suffit de venir à La Gacilly et d’arpenter les rues et les parcs. Pour en savoir plus sur les artistes, les animations, les informations pratiques je vous propose le lien suivant :

La montagne Sainte Victoire, de l’ombre à la lumière

Bloc-notes photo juin 2023 Fanny Cayette

© Fanny Cayette

À La Croisée des Arts de Saint-Maximin la Sainte-Baume. Du 16 au 29 juin 2023 avec un vernissage le vendredi 16 juin à 18h30.

Exposition des photos de Fanny Cayette, organisée par elle-même. Photographe sportive qui sillonne la montagne en marchant ou en courant et surtout en prenant des clichés de qualité.

La Sainte Victoire est visible depuis tout le bassin Aixois. Elle a inspiré Cézanne qui l’a peinte tant et tant. Aujourd’hui, Fanny la photographie. Amoureuse de cette montagne, elle témoigne de sa beauté, mais également de sa fragilité. Pour l’exposition, elle a choisi ses clichés avec soin. Chaque photographie marque un instant qui ne reviendra pas mais qui est gravé dans le temps grâce à son image.

Je précise que Fanny Cayette est photographe à Pourrières près d’Aix-en-Provence à l’enseigne Nuage – Création.

Voici les liens vers son site et à propos de l’exposition :

Rappel

Avant d’aborder le chapitre des ventes aux enchères, je vous rappelle l’article : Exposition photos Printemps 2023. Nous y avons inscrit au bloc-notes quelques évènements  qui avaient lieu en ce début d’année. Deux qui sont encore d’actualité :

  • Alexandre Dufaye : Retour sur terre, repenser le vivant au Musée Charles Nègre de Nice, jusqu’au 18 juin
  • Eliott Erwin au Musée Mailhol à Paris (qui a fait l’objet de nombreuses présentations dans les médias),  jusqu’au 15 août.

Bloc-notes photo juin 2023, ventes aux enchères

Bloc-notes photo juin 2023 Gustave Le Gray

Brick au clair de lune – Gustave Le Gray

Isabelle Cazeils, experte auprès de la Société Française de Photographie nous informe sur les différentes ventes aux enchères en rapport avec la photographie qui auront lieu pendant ce mois de juin. De l’Hôtel Drouot à Paris, d’Angers à Nice en passant par Tours, vous pourrez acquérir des appareils photographiques anciens, un tirage au collodion humide de Gustave Le Gray mis à prix à 10 000 € (illustration ci-contre), des photos anciennes de l’Afrique des années 1940 – 1950, des photographies « orientalistes » de la fin du XIXème siècle ou des clichés encadrés de personnalités de la politique et du spectacle du XXème siècle. Isabelle Cazeils vous dit tout sur son site :

Conclusion

Voici cet acompte sur les évènements préalables à l’été. Je vous retrouverai bientôt pour un article plus général : Bloc-notes photo été 2023. Nous y verrons les expositions dans les grands musées, les Rencontres d’Arles et les présentations de quelques galeries. À bientôt.

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La MEP, printemps 2023

La MEP, printemps 2023, Zanele Muholi

© Zanele Muholi

La MEP, printemps 2023, est la première série d’expositions proposée par l’institution cette année.

La Maison européenne de la photographie organise trois périodes d’expositions par an. Dans les galeries principales, sur deux étages, elle présente le travail d’un artiste majeur. Au Studio, deux expositions se succèdent pendant la même période et présentent des artistes émergents.

Les programmes à voir dans les autres sites font l’objet d’un article complémentaire :

Expositions photographie printemps 2023

La MEP, printemps 2023

Pour la première période de 2023 la MEP présente Zanele Muholi, photographe sud-africaine dans les galeries principales. Au Studio Cédrine Scheidig inaugurera la saison (jusqu’au 26 mars) puis Diane Severin Nguyen suivra jusqu’au 21 mai.

Nous ferons, en fin d’article, un tour à Deauville. Les Franciscaines présentent des œuvres d’Irving Penn qui font partie des collections de la Maison Européenne de la photographie

Zanele Muholi

La MEP, printemps 2023,,© Zanele Muholi

© Zanele Muholi

Jusqu’au 21 mai 2023

La MEP présente  la première rétrospective en France consacrée à Zanele Muholi, photographe et activiste sud-africaine de renommée internationale. Son travail documente la vie de la communauté noire LGBT.

Zanele Muholi est née en 1972 à Durban en Afrique du Sud. Elle vit entre Cape Town et Durban. Zanele a fait des études de photographies à Johannesburg puis à l’Université Ryerson de Toronto.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles : Goethe-Institut de Johannesburg en 2012; Brooklyn Museum de New York en 2015;  Musée Stedelijk, d’Amsterdam et Autograph ABP de Londres en 2017; Museo de Arte moderno de Buenos-Aires en 2018. De nombreux prix et bourses lui ont été décernés dans le monde entier.

L’exposition rassemble plus de 200 photographies, des  vidéos et des documents d’archives, qui couvrent toute la carrière de Zanela Muholi toujours orientée dans la lutte contre les discriminations  homophobes.

Cédrine Scheidig, de la mer à la terre

Jusqu’au 26 mars

L’artiste

Cédrine Scheidig est née en 1994 en Seine-Saint-Denis. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. En 2019, elle a participé au Curatorial Programme de la biennale de Lagos, au Nigeria. La même année, elle a participé à une résidence d’artiste au Centre national des arts de La Valette. En 2021, elle a exposé aux Rencontres d’Arles et elle a gagné le Prix Dior. L’année dernière,  le British Journal of Photography l’a nommée parmi les «Ones to Watch». Toujours en 2022,  le Photomuseum de Winterthur a  présenté son travail dans le cadre du forum Plat(t)form.

La MEP, printemps 2023, Cédrine Scheidig
© Cédrine Scheidig

L’exposition

Dans cette exposition, Cédrine met en parallèle deux mondes.

Le premier documente la vie des africains et antillais en région parisienne. Il était le thème de la série «It’s a blessing to be the Color of Earth» qui a remporté le prix Dior à Arles en 2021.

Le second se nomme «Les mornes, le feu». Ce sont des images de Fort-de-France, en Martinique.

La photographe fait des liens entre ces deux territoires et les imaginaires des communautés. Elle pose un regard subjectif et poétique sur la jeunesse des îles et du continent.

Diane Severin Nguyen

du 31 mars au 21 mai

L’artiste

Diane Severin Nguyen est née en 1990 à Carson,USA. Elle vit entre Los Angeles et New York. Elle a étudié́ les sciences politiques à la Virginia Commonwealth University (2013) et obtenu un Master of Fine Arts à la Milton Avery Graduate School of the Arts, Bard College, de New York (2020).

De nombreuses expositions ont présenté son travail, aux États-Unis, puis  à Shanghai en 2020 et à Amsterdam en 2022. Ses films ont été́ projetés au 57e festival du film de New York en 2019 et au festival international du film de Rotterdam en 2020.

Pour la première fois une institution française présente l’œuvre de Diane Severin Nguyen

La MEP, printemps 2023, Diane-Severin-Nguyen
© Diane-Severin-Nguyen

L’exposition

Ses travaux photographiques et vidéos sont des invitations à plonger dans la matière.  Elle crée des compositions à partir d’objets manufacturés, de matières organiques, de liquides, de combustibles…

Ces créations sont éphémères et la photographie en est l’unique témoin. Le but est d’indisposer les spectateurs en leur faisant comprendre « que leurs corps sont contaminés par leurs propres productions et la précarité de leurs chairs »

Informations pratiques

Voilà ce que je pouvais dire dans l’article La MEP, printemps 2023. Je vous communique ci-dessous les informations pratiques et les liens pour visiter le site.

Situation

5 et 7 rue Fourcy 75004 Paris

Métro Saint Paul
+33 (0)1 44 78 75 00

Horaires

Mercredis et vendredis  de 11 h  à 20 h
Jeudis de  11 h à 22 h
Week-ends de 10 h à 20 h
(Créneau réservé aux abonnés les dimanches de 10 h à 11 h)
Fermé les lundis et mardis

Tarifs

Plein tarif : 11.00 €
Tarif réduit* : 7.00 €
* + de 65 ans, – de 30 ans,
demandeurs d’emploi, familles nombreuses,

étudiants et enseignants

Irving Penn : les Chefs-d’œuvre de la collection de la MEP

Les Franciscaines à Deauville. Du 4 mars au 28 mai 2023

Cette exposition sublime est réalisée en collaboration avec la Maison Européenne de la Photographie. Elle  présente un florilège des plus belles photographies d’Irving Penn (1917-2009). Il fut l’un des plus grands photographes de mode et un grand portraitiste du XXème siècle.  Irving Penn a su capter à la fois l’âme des célébrités et celle des gens du peuple. Ses œuvres sont reconnaissables par des compositions aux lignes franches, une lumière douce et tamisée  et un décor épuré.

Adresse : Les Franciscaines 145b avenue de la République 14800 Deauville

lesfranciscaines.fr

Irving Penn, collections de la MEP

© Irving Penn

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Expositions photographie printemps 2023

Expositions photographie printemps 2023 Lionel Kazan

© Lionel Kazan «Salut du Portugal» Juin 1955

Expositions photographie printemps 2023 complète La MEP, printemps 2023.

Je vous propose dans ce nouvel article de faire un tour au musée Charles Nègre de Nice, au musée de la photographie de Charleroi en passant par Paris : musée Maillol, Jeu de paume et galerie Roger Viollet.

Nous finirons par les programmes du Centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac

Expositions photographie, printemps 2023 à Nice

Le Musée de la photographie Charles Nègre, de Nice dispose de deux espaces d’expositions : le musée proprement dit et la galerie du musée. Le musée présente Lionel Kazan, la galerie Alexandre Dufaye.

Lionel Kazan

Lionel Kazan autoportrait

© Lionel Kazan, autoportrait

D’origine russe, Lionel Kazan est né à Monaco en 1930. Il a vécu et travaillé principalement à Paris et à New-York. Il fut un photographe de mode réputé : il a collaboré avec les magazines français Elle, Femina, Marie-Claire et les magazines américains Vogue, Glamour, Harper’s Bazaar…

Lionel Kazan est aussi célèbre pour ses photographies de personnalités du monde des arts, de la chanson, de la mode et du cinéma, Romain Gary, Sylvie Vartan, Jean Seberg, Monica Vitti, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Jane Fonda, le couple Montand-Signoret, le réalisateur Mike Nichols. Il fut l’un des premiers à photographier la jeune Brigitte Bardot, alors mannequin pour Elle.

Lionel Kazan va accompagner l’évolution de la condition féminine au XXème siècle, il constate les mutations dans la mode, l’évolution des pensées. L’ouverture des studios sur l’extérieur sera un exemple de cette révolution sociétale. Kazan photographiera à la ville, à la campagne. Paris, capitale de la mode, les temples grecs,  les plages portugaises deviennent de nouveaux studios de photographie. Les silhouettes figées des années 1950 laisseront la place à des images exprimant la liberté et le mouvement.

Exposition « un air du temps »

jusqu’au 21 mai 2023

Avec 80 photographies, des magazines de mode et des supports audio, l’exposition témoigne de cette évolution dans la mode des années 1950 à 1960. Les images sont belles, elles mettent en scène les mannequins, leurs vêtements et les paysages en arrière-plan.

Alexandre Dufaye

du 4 mars au 18 juin 2023 dans la galerie du musée

Cette exposition est la conjonction de deux séries en couleur, à grande échelle, prises dans un même site naturel : la Camargue. Retour sur terre et Repenser le vivant

Le paysage bouleversé par les transformations passées et actuelles, nous retrouvons les effets de l’action de l’homme qui compartimente le site naturel en fonction de ses besoins. Et parallèlement la puissance de la nature à intégrer ces interventions de l’homme.

Alexandre Dufaye photographie à l’instinct, sans établir de plan, de cadrage. Mais ne nous y trompons pas : son apprentissage de la photographie fut rigoureux et appliqué, à l’instar de sa formation de pianiste au conservatoire. Son expérience sa maîtrise, sa dextérité le libèrent de préparations contraignantes.

Expositions photographie, printemps 2023 affiche expo alexandre Dufaye

Alexandre Dufaye affiche expo

Plus d’informations sur ce musée dans mon article : Musée de la photographie Charles Nègre. Et dans le site du musée : Musée de la Photographie Charles Nègre – Ville de Nice

Expositions photographie, printemps 2023 à Charleroi

Les trois salles d’exposition, la boîte noire et la Galerie du soir au Musée de la photographie de Charleroi (Belgique) seront occupées avec 5 expositions, visibles jusqu’au 21 mai 2023.

Stéphan Gladieu. « Corée du Nord » 

Dans la salle n°1

Stéphan Gladieu est un photographe français, né en 1969. Il vit et travaille à Paris. Il a débuté la photographie en 1989 en faisant des grands reportages tels que la chute de Ceausescu en Roumanie ou les conséquences de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. Stéphan Gladieu se personnalise dans un travail de portraitiste à la fois rigoureux et esthétique.

Maintenant il se concentre sur des reportages qui traitent de faits historiques anthropologiques ou sociologiques qui ne sont pas connus du grand public (Génocide des Hereros en Namibie, les sociétés secrètes du Benin ou la vie quotidienne des nord-coréens…)

L’exposition :

Expositions photographie printemps 2023, Stéphan Gladieu

© Stephan Gladieu, Jeunes filles nord-coréennes qui vont voir un film en 3D

La Corée du nord, pays dictatorial, s’il en est, suscite bien des interrogations sur la vie de ses habitants. Les informations que nous en avons sont la propagande du pouvoir et les témoignages de rares touristes (bien encadrés !)

Stéphan Gladieu présente un peuple avec des portraits authentiques. Hommes, femmes et enfants, individuellement ou en groupe, à la ville ou à la campagne sont au centre de cette étude. Le reporter nous fait découvrir les métiers, les fonctions, les loisirs et l’environnement dans lequel ils sont exercés.

Brian McCarty « War-Toys » 

Dans la salle n°2

War-toys est une série initiée par Brian Mc Carthy depuis 2011 elle a entrainé la création d’une ONG du même nom en 2019. Elle apporte son soutien à First Aid of the Soul, organisation fondé en Ukraine par Nathalie Robelot (Art Thérapeute)

Mais c’est depuis 1996 que Brian Mc Carthy montre les conflits planétaires à travers le regard des enfants. En 2011 il démarre War-toys, série de photographies d’enfants qui ont vécu la guerre dans divers pays du monde. Ils racontent leurs expériences lors de séances d’art-thérapie en dessinant leurs souvenirs pour les exorciser. Brian Mc Carthy immortalise ces scènes en les photographiant.

L’exposition présente à la fois les photographies de Brian et les dessins de ces enfants.

War-toys Brian McCarthy

© Brian McCarthy

Vasco Ascolini « Ciseler l’ombre » 

Dans la salle n°3

Vasco Ascolini est un photographe italien né en 1937 à Reggio Emilia. Il a étudié la photographie aux États-Unis et à l’université de Parme. Dans un premier temps, il a collaboré avec le Théâtre municipal Romolo Valli de Reggio Emilia où il a pratiqué la photographie de scène de 1973 à 1990.

Vasco Ascolini s’illustre également dans la photographie architecturale et culturelle. En 1970, il obtient des contrats pour photographier les grands musées français : Louvre, Carnavalet, Rodin, etc. En 1980, c’est la ville d’Aoste qui lui confie mission, puis Arles en 1991. Il sera d’ailleurs exposé aux Rencontres.

Vasco Ascolini enseigne, en outre, la photographie. Il a offert de nombreuses photos au Musée de Charleroi et présenté à cette institution ses élèves dont les travaux rejoignent régulièrement les collections de Charleroi

Expositions photographie printemps 2023 Vasco Ascolini

« Alliant le regard et le talent d’un peintre, d’un sculpteur, d’un architecte et d’un metteur en scène, Vasco Ascolini façonne un univers d’images où le noir orchestre le spectacle du monde. Maniant la lumière comme un pinceau ou un outil de taille, il détache ses sujets d’une obscurité profonde au bord de laquelle on se sent vaciller, soulignant les lignes maîtresses d’un palais, dessinant un visage de pierre, prolongeant le geste d’une danseuse… Usant des possibilités de l’appareil et du tirage photographiques, Vasco Ascolini écrase les perspectives, sculpte la pénombre, sublime les textures. »

Christelle Rousseau, commissaire de l’exposition

Ewelina Rosinska. Earth in the Mouth 

dans la boîte noire

Expositions photographie printemps 2023 Ewelina Rosinska

© Ewelina Rosinska

Ewelina Rosinska est née en Pologne en 1987. Elle a étudié l’histoire de l’art et obtenu une maîtrise. Entre 2013 et 2022, elle a étudié à l’Académie allemande du cinéma et de la télévision de Berlin, où elle a collaboré à divers projets cinématographiques. Son film expérimental « Earth in the Mouth » a été projeté, au festival du film Punto de Vista de Pampelune et au festival Courtisane de Gand.

Le musée de Charleroi présente donc ce film qui se regarde comme un album de photos. Il nous emmène à travers le monde, de la Pologne au Brésil, épisodes de vie dans différents pays, portraits de personnes amies ou anonymes.

Dimitri Michaux. Syllogomanie 

dans la galerie du soir

Sylogomanie Dimitri Michaux

© Dimitri Michaux

La syllogomanie est une pathologie qui consiste à accumuler des objets. La mère de Dimitri Michaux en est atteinte, ce qui l’affecte beaucoup (il vit chez elle avec ses sœurs)

Passionné de photographie depuis l’âge de 7 ans, Dimitri a d’abord pratiqué l’argentique. Il appréciait son côté « artisanal », le développement et les tirages en labo. Pendant ses études, il a du adopter le numérique tout en continuant à pratiquer la photo « à l’ancienne ». En 2020, devant rendre un travail de fin d’études, et immobilisé par la pandémie, il s’est résolu à photographier la maison encombrée. Imaginons les difficultés : manque de recul, luminosité insuffisante, interrogations de la famille. Cette opération l’a pourtant aidé à conjurer son malaise face à la pathologie de sa mère. Ce sont ces images de l’intimité familiale que Dimitri Michaux nous présente.

Face à ce travail, le spectateur est impressionné par un sentiment d’oppression, d’excès d’objets. Mais d’une image à l’autre, il y a toujours quelque choses à découvrir !

Pour vous rendre au Musée de la photographie de Charleroi, les informations pratiques : museephoto.be

Expositions photographie, printemps 2023 à Paris

Outre les expositions organisées par la Maison européenne de la photographie auxquelles je consacre un article spécial : La MEP, printemps 2023, Le jeu de Paume, propose Thomas Demand «Le bégaiement de l’histoire», le Musée Maillol présentera Eliott Erwitt, à partir du 23 mars et à la Galerie Roger Viollet c’est Une histoire photographique des femmes au XXe siècle que vous pourrez voir.

Thomas Demand « Le bégaiement de l’histoire »

Au Jeu de Paume, jusqu’au 28 mai

Première rétrospective d’envergure en France de l’œuvre de Thomas Demand. Avec environ 70 œuvres qui couvrent les aspects majeurs de ses travaux

Thomas Demand est né en 1964 à Munich. Pendant les 30 dernières années, il a exploré les imbrications de l’histoire, des images et des formes architectoniques. Il compose des montages en trois dimensions et en grand format. Ensuite il les photographie. Puis il détruit les montages originaux. Ainsi l’image reste le seul témoin de l’œuvre éphémère.

Le bégaiement de l’histoire réside dans cet écart entre le monde réel et le monde en papier et en carton que l’artiste crée dans son atelier.

Jeu de Paume 1 place de la Concorde (jardin des Tuileries) Paris 1er

Guide d’exposition

Elliott Erwitt

au Musée Maillol du 23 mars au 15 août 2023

Eliott Erwitt est un photographe américain, né à Paris en 1928. Il a commencé à prendre des photographies dès 1946. Après son service dans l’armée il entre à l’agence Magnum en 1953.

À ses débuts, il est célèbre pour des photographies de chiens prises dans les rues de New-York. Puis Eliott Erwitt a parcouru le monde et a photographié des personnages célèbres (Nikita Kouchtchev, Jackie Kennedy…) mais aussi des enfants, des couples et des nudistes sur les plages.

En savoir plus sur le Musée Maillol dans ce paragraphe que je lui ai consacré lors d’une autre exposition : Musée Maillol

Guide de l’exposition

Une histoire photographique des femmes au XXème siècle

Galerie Roger-Viollet jusqu’au 25 mars

L’évolution de la société du XXème siècle à l’égard des femmes est le thème de cette exposition. Elles sont passées du statut de mineures, sous la tutelle de leurs pères puis de leurs maris à celui d’égalité avec les hommes.

Il aura fallu deux guerres,  de nombreux combats et des textes de loi pour en arriver à ce qu’on a appelé la libération de la femme et qu’il serait plus juste de nommer égalité des droits.

Galerie Roger-Viollet, 6 rue de Seine 75006 Paris.

Du mardi au samedi, de 11h00 à 19h00. Entrée Libre.

Galerie Roger Viollet

Manifestation de femmes de ménage à l’époque du Front Populaire

Ces photos sont les illustrations du livre

d’Agnès Grossman : Une histoire photographique des femmes au XXème siècle 

Ouvrage de 256 pages paru aux éditions Gründ en novembre 2022.Textes en français. Dimensions 23.5 cm x 29.7 cm

En cliquant sur l’image, vous pouvez accéder au lien commercial

 Centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac

Ce dernier paragraphe n’est pas une exposition. Le centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac est équipé d’un atelier numérique complet et d’un laboratoire argentique de haut niveau. Il fonctionne autour de la transmission des connaissances.

Programme 2023, du 1er février au 18 septembre

  • Sur demande accès aux stages de Dominique Laugé : tirage numérique couleur, initiation platine-palladium (procédé Van Dyke et cyanotype, Piezography©), négatifs numériques et tirage au platine palladium, photo argentique, tirages argentiques noir et blanc, grand format.
  • Stage avec Jean-Christophe Béchet sur l’art du noir et blanc du 4 au 7 mai 2023,
  • Stage Grand format avec Éric Bouvet du 14 au 17 septembre.

Informations pratiques :

Centre pour la Photographie – 16 Grande rue du Château de l’Hom – 81600 Gaillac
tel. +33 647 32 65 22 contact@centrephoto-gaillac.com
centrephoto-gaillac.com

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Expositions photographie automne 2022

Voici les Expositions photographie automne 2022 promises dans un article précédent, La MEP ouvre la saison. Dans ce premier article je vous présentais les expos d’automne de la Maison Européenne de la Photographie. Voici la suite du programme. Les musées de la photographie de Charleroi, Nice, Chalon sur Saône, le musée des regards de Provence à Marseille ainsi que des galeries lyonnaises et parisiennes proposent des expositions de photos intéressantes.

Expositions photographie automne 2022 à Charleroi


Cette fois encore nous allons commencer notre tournée en Belgique, à Charleroi. Voici les quatre expositions que propose Le musée de la photographie de Charleroi, cet automne. Elles seront visibles jusqu’au 22 janvier 2023.

Lisette Model

Dans le cycle des présentations des grandes figures américaines de la photographie le Musée de Charleroi propose pour cette fin d’année Lisette Model.

L’exposition comporte 150 œuvres tirées des série

s emblématiques de l’artiste : la promenade des Anglais, des clochards à Paris, des reflets dans des vitrines, des jeux de jambes pris à partir des bouches de métro de New-York, des prostituées, des travestis, des chanteuses de Jazz…

Cette exposition est présentée dans la salle 1 du musée.

Pour en savoir plus sur l’artiste, notre article : Lisette Model

Expositions photographie automne 2022 Lisette Model

Woman-with-veil-San-Francisco-1949-©-Lisette-Model

Sébastien Cuvelier. Paradise City

Dans les années 1970, l’oncle de Sébastien est parti en Iran.  Impressionné par les fastes de la célébration des 2500 ans de  l’empire perse, il a tenu un journal de son voyage et ramené de nombreuses photos. Sébastien ayant lu le manuscrit est allé en Iran plusieurs fois pour avoir sa propre image du pays. Son projet, qui associe des archives à sa vision personnelle, est une comparaison entre l’Iran de l’époque du Shah et celui d’aujourd’hui. C’est une quête insaisissable et onirique du paradis.

L’exposition est visible dans la salle 2.

Ivan Alechine. Mexico Solo

Ivan Acheline a séjourné régulièrement au Mexique en particulier dans la Sierra Madre occidentale, domaine des indiens Huichols. Écrivain, poète et photographe Ivan Alechine propose un véritable travail d’ethnologue.

Mexico Solo, c’est  40 photographies en noir et blanc qui nous montrent la ville de Mexico sans concession. Celle de la misère et de la prostitution.

À voir dans la salle 3

Expositions photographie automne 2022 Mexico Solo

De-la-série-Mexico-Solo-©-Ivan-Alechine

Joris Degas. En attendant Saïgon

En partenariat avec « le Soir», le musée présente à chaque nouvelle série d’exposition l’œuvre d’un jeune artiste. Pour cette saison, le choix s’est porté sur Joris Degas et sa série « En attendant Saïgon »

Inspiré par les origines vietnamiennes de sa mère et de sa grand-mère, Joris propose son travail émouvant sur la mémoire, la transmission et la perte de l’héritage culturel des immigrés. Il a réalisé ses images avec le Rolleiflex de son grand-père, photographe semi-professionnel.

Cette exposition est à voir dans la Galerie du Soir

www.museephoto.be

Expositions photographie automne 2022 à Nice

Nous voici une nouvelle fois dans le vieux Nice, au Musée de la photographie Charles Nègre. Il nous présente deux expositions cet automne. AUS Express Way d’Amandine Mohamed-Delaporte et Les Trois pôles de Vincent Munier.

Amandine Mohamed-Delaporte – AUS-Express Way

Exposition visible dans la galerie du Musée jusqu’au 6 novembre 2022.

Pour les non-initiés (ou non-iniçois !) L’AUS Express Way est l’autoroute voie express qui traverse la ville de Nice d’ouest en est (ou le contraire pour ceux qui viennent d’Italie). Ça y est, les non-iniçois la reconnaissent !

Amandine Mohamed-Delaporte qui habite dans la région lyonnaise est née à Nice. Après ses études artistiques, elle se spécialise, dans le bâti, les structures en béton qui constituent la morphologie des villes. Elle l’exprime avec la photographie, la sculpture et le film.

Elle réalise son travail sur l’AUS avec le concours de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes

Amandine Mohamed-Delaporte entame en 2020 une enquête photographique. Elle arpente et parcourt l’AUS, dessus, dessous, dedans, à côté. Alternance de perspectives, de profondeurs et de plans de coupe, elle multiplie les points de vue de cet ouvrage inerte et pourtant tellement vivant !

Expositions photographie automne 2022

©-Amandine-Mohamed-Delaporte.

Vincent Munier – Les 3 pôles

Du 15 octobre 2022 au 15 janvier 2023

Nous connaissions l’Arctique et l’Antarctique, Vincent Munier identifie un troisième pôle : le Tibet.

Il est amoureux des grands espaces sauvages. Depuis plus de 20 ans il suit les pistes d’animaux mythiques comme le loup arctique, le manchot empereur, l’ours polaire, le renard du Tibet, le yack sauvage ou le bœuf musqué.

L’exposition « les 3 pôles » est une immersion au cœur de ces régions désertiques et glacées avec une cinquantaine de photographies prises au cours d’expéditions réalisées en solitaire et en autonomie.

Expositions Automne 2022 Munier

Furie-yack-sauvage-2011-©-Vincent-Munier

La panthère des neiges

Au Tibet, Vincent Munier est parti sur les traces de la fameuse panthère des neiges. De son expédition, il a tiré un film en collaboration avec Sylvain Tesson pour les textes en 2021. Ce film a obtenu le César du meilleur film documentaire. Il sera projeté au musée pendant toute la durée de l’exposition, à 10 h 30 et à 16 h.

Musée de la Photographie Charles Nègre – Ville de Nice

Expositions photographie automne 2022 à Chalon sur Saône

Chalon-sur-Saône, troisième musée consacré exclusivement à la photographie. Une belle exposition sera à voir cet automne: Madeleine de Sinéty – Un village, au Musée Nicéphore Niepce. Je profite de cette escale à Chalon pour vous signaler que l’exposition des œuvres de Roger Jourdain, Passionnément Nature est toujours visible au parc Georges Nouelle.

Madeleine de Sinéty, Un village

Un village Madeleine de Sinéty

@Madeleine-de-Sinety

Dans les années 1960 – 1970, Madeleine de Sinéty a photographié la campagne française, en pleine mutation : mécanisation, modernisation. L’artiste délivre une expérience émotionnelle, une réflexion, un message. C’est un témoignage sur le monde paysan et artisanal de l’époque, objectif, sans nostalgie. Madeleine de Sinéty l’a constitué sur une longue période, et en quantité. Ce sont plus de 56 000 images qui sont conservées dans les collections du Musée Nicéphore Niepce.

Madeleine de Sinéty était une photographe franco américaine, née le 13 septembre 1934, à Chançais en Indre et Loire et décédée le 22 décembre 2011 aux États-Unis, à Rangeley, dans le Maine. Un village porte sur la période où elle vivait à  Poilley en Île et Vilaine. L’exposition est riche de 300 clichés couleur. Elle est organisée conjointement par le Centre d’art contemporain GwinZegal de Guingamp, le musée de Bretagne de Rennes et le Musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône.

Cette exposition est visible jusqu’au 22 janvier 2023 : www.museeniepce.com

Madeleine de Sinéty, Un village,  c’est aussi un livre

Il sera disponible au Musée lors de l’exposition. Si vous n’avez pas l’occasion de vous y rendre, je vous propose un lien commercial pour l’acquérir ci-contre.

180 pages, relié, publié le 25 août 2020 aux Éditions GwinZegal, textes en français, 24 cm x 21.5 cm

Expositions photographie automne 2022 à Marseille

Vues sur mer

Musée Regards de Provence Allée des regards de Provence 13002 Marseille

Vues sur mer

Cette exposition réunit les œuvres d’une vingtaine d’artistes (photographes, peintres, sculpteurs) de la région sud, relatives à la mer. Ses rivages, ses plages, les activités et l’art de vivre en bord de mer. (Anke Doberauer,  Alfons Alt, Astrid B,  Jean-pierre Blanche, Julien Boullay,  Eric Bourret, Benjamin Chasselon,   Marc Chostakoff, Philippe Ivanez, Yann Letestu,  Olivier Monge, Patrick Moquet,  Philippe Ordioni,  Bernard Plossu,  Christian Ramade,  Nicolas Rubinstein, Marie-laure Sasso-ladouce,   Jean Jacques Surian, Willbe).

Jusqu’au 12 mars 2023, du mardi au dimanche de 10 h à 18 h

Entrée entre 3 et 7.50 €

Musée Regards de Provence | Expositions du patrimoine artistique de la Provence et de la Méditerranée (museeregardsdeprovence.com)

Les galeries proposent

Voici trois expositions à voir dans des galeries, une à Lyon et deux à Paris

Le Japon en duo

Géraldine Lay, Quatre automnes, 2016-2019 et Marc Riboud, Tokyo, 1958

À la galerie le Réverbère, 38 rue Burdeau à Lyon, jusqu’au 31 décembre 2022.

Marc Riboud a voyagé au Japon en 1958, ses photos en noir et blanc sont à redécouvrir. Il aurait eu 100 ans en 2023
Géraldine Lay est allée 4 fois dans l’archipel nippon entre 2016 et 2019. Ses photographies sont présentées en couleur.

L’entrée est libre

Ouvert du mercredi au samedi, de 14h à 19h, et sur RDV en dehors de ces horaires

https://www.galerielereverbere.com

@Marc Riboud / Fonds Marc Riboud au MNAAG Construction de la tour de télévision de Tokyo, hauteur 325 mètres

Le Japon en duo

MAR, de Francesca Piqueras

À la galerie de l’Europe 55 rue de Seine 75006 Paris

Francesca Piqueras s’est spécialisée dans la photographie de friches industrielles, maritimes ou urbaines qu’elle photographie avec un réel talent. Elle nous fait sentir comment les réalisations humaines sont éphémères. Comment l’homme finit par abandonner ce qui ne sert plus, comme pour nous rappeler que la vie elle-même est éphémère.

La série MAR présentée dans cette exposition montre des photographies prises dans le Pacifique, au Pérou, à proximité de l’Équateur. Les surfeurs viennent ici se mesurer à l’océan. Au large, des plateformes ont été construites puis abandonnées par les hommes. L’artiste confronte la fragilité des réalisations humaines à la force des éléments.

25 octobre au 22 novembre 2022 du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h.

http://www.galerie-europe.com

MAR Francesca Piqueras

@Francesca Piqueras

De la mélancolie à la joie, de Marc Riboud

À la galerie Arcturus 65, rue de la Seine 75006 Paris

Expositions photographique automne 2022

De-la-mélancolie-…-@Marc-Riboud.jpg

Ces photographies de Marc Riboud présentées à la galerie Arcturus inaugure les manifestations qui marqueront le centenaire de sa naissance.

Marc Riboud capturait des images qui étaient le reflet de ses émotions. La mélancolie et la joie ont marqué sa vie, et son œuvre en est imprégnée. La galerie illustrera cette dualité en présentant des photographies « vintage » et des tirages modernes.

Entrée libre,

Les jeudis et vendredis de 14 h à 19 h. Les samedis de 11 h à 19 h. http://galeriearcturus.com

…à-la-joie-@Marc-Riboud.

Si vous avez connaissance d’autres expositions, n’hésitez pas à me le faire savoir pour que je communique …

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La MEP ouvre la saison

La MEP ouvre la saison avec deux expositions visibles depuis le 7 septembre. Dans les galeries Boris Mikhaïlov « Journal ukrainien »  sera présent jusqu’au 15 janvier 2023.

Le studio présente jusqu’au 6 novembre Elsa et Johanna « The Timeless Story of Moomerland ». Puis, partir du 11 novembre Antony Cairns « PXL CTY » prendra la suite jusqu’au 15 janvier 2023.

La MEP ouvre la saison logo
La MEP ouvre la saison programme

Dans cet article je vous donne des détails sur les trois expositions, de brèves présentations des artistes, des informations pratiques pour vous rendre à la MEP  et des liens utiles pour en savoir plus.

D’autres expositions seront à inscrire au bloc-notes pour cet automne. Je en informerai quand les programmes seront publiés.

La MEP ouvre la saison : Boris Mikhaïlov « Journal ukrainien » 

Boris Mikhaïlov

Boris Mikhaïlov est né le 25 août 1938 à Kharkiv en Ukraine. Il est ingénieur de formation, la photographie sera son loisir jusque dans les années 1960. Boris en fera sa profession à partir de cette période. (Il a perdu son poste à la suite de la découverte des photos de sa femme nue par le KGB)!

Son œuvre est un témoignage de la vie sociale en Ukraine à l’époque de l’emprise soviétique puis des bouleversements occasionnés par la chute de l’URSS. Tragédie et humour se côtoient pour présenter la dure réalité sociale et les absurdités de ces époques. Elle nous interroge sur les évènements actuels en Ukraine.

Boris Mikhaïlov a reçu de multiples récompenses :

  • 1996 : Prix de la Fondation d’art contemporain Coutts, en Suisse.
  • 1997 : Prix du livre Albert Renger-Patzsch
  • 2000 : Prix international de photographie de la Fondation Hasselblad, Suède.
  • 2001 : Prix du livre photo de la Fondation Krazna Krausz,
  • 2015 : Prix Goslar Kaiserring.

Il a représenté l’Ukraine à la biennale de Venise en 2007, puis en 2017.

Boris Mikhaïlov
Boris Mikhaïlov

Les plus grands musées internationaux ont présenté ses œuvres à Kiev bien sûr, Berlin, Hanovre, Baden-Baden, Londres, New-York.

Des galeries présentent Mikhaïlov : Suzanne Tarasieve à Paris,  Sprovieri à Londres, Guidocosta Projects à Turin, Barbara Gross à Munich et Barbara Weiss à Berlin.

Le journal ukrainien

le journal ukrainien
© le journal ukrainien

La MEP ouvre la saison avec cette grande rétrospective du travail de Boris Mikhaïlov, conçue avec l’artiste. Elle rassemble une vingtaine de ses séries les plus représentatives. Ce sont 800 œuvres que vous pourrez découvrir dans les galeries. Mikhaïlov possède son propre langage artistique. Ses séries sont variées tant au niveau de la technique que dans les formats. Une difficulté pour les observateurs qui aiment classifier les artistes et leurs œuvres.

La MEP ouvre la saison : Elsa & Johanna « The Timeless Story of Moormerland »

Le studio de la MEP présentera deux expositions cet automne « The Timeless Story of Moorerland » jusqu’au 6 novembre, puis  « PXL CTY » du 11 novembre au 15 janvier 2023.

Elsa Parra et Johanna Benaïnous

Elsa est née en 1990 à Bayonne et Johanna en 1991 à Paris. Alors qu’elles étaient toutes les deux étudiantes à Paris (Elsa aux arts décoratifs et Johanna aux Beaux Arts), c’est à New York qu’elles se sont rencontrées, en 2014, à l’École de l’art visuel (School of Visual Art). Elles ont réussi leurs diplômes en 2015 avec les félicitations du jury des Beaux-Arts.

À la suite de leur rencontre elles ont formé leur duo : « Elsa & Johanna », artistes plasticiennes photographes. Elles réalisent des récits visuels dont elles sont les interprètes : performances artistiques avec des supports photo ou vidéo.

  • 2016 : elles exposent au salon de Montrouge, et au MAC VAL
  • 2017 : elles remportent le 2ème prix Picto de la mode en 2017,
  • 2019 : elles exposent à Paris-photo et au festival d’Hyères,
  • 2020 : elles sont finalistes du prix découverte Louis Roederer aux rencontres d’Arles.
  • 2021 : elles exposent au Musée d’Art Moderne de Karlsrühe
Elsa & Johanna
Elsa & Johanna

Leurs photographies ont intégré les collections du Centre National des Arts Plastiques, du Fonds d’Acquisition d’Art Contemporain de la ville de Paris et de la Société Générale.

Pour en savoir plus, voici le lien vers leur site : Elsa & Johanna

The Timeless Story of Moormerland

La MEP ouvre la saison Timeless story
© elsa & johanna 2020/2021

Elsa et Johanna ont réalisé ce projet en Allemagne en 2021, elles le présentent en France pour la première fois. Elles se sont installées dans une quinzaines de communes du nord de l’Allemagne pendant 4 semaines. Moormerland, en Basse Saxe, est l’une de ces communes qui a donné son nom à l’exposition. Les artistes ont choisi des maisons au charme désuet dans lesquelles elles vont interpréter tour à tour une vingtaine de personnages familiaux : le père de famille, l’ado mélancolique, la mère au foyer…

Les photographies sont le témoignage d’une vie de quartier enveloppée d’une atmosphère étrange, qui caractérise le duo. Les images sont classées comme dans un album de famille mêlant portraits, photographies spontanées et décors accessoirisés.

La MEP poursuivra la saison avec Antony Cairns « PXL CTY »

Antony Cairns

Anthony Cairns est né à Londres en 1981. Il photographie de préférence la nuit, des paysages urbains dans de grandes mégapoles : Londres, Tokyo, Los Angeles… Souvent les immeubles sont encore en cours de construction, Ce sont des structures squelettiques destinées à devenir des logements de luxe ou des espaces de bureaux. Il utilise des techniques anciennes : caméra PXL 2000, cartes perforées informatiques, lumière sur film analogique, expérience en chambre noire, etc. Après un premier travail d’enregistrement, Antony Cairns intervient directement sur les images pour les personnaliser avec des procédés d’impression et de tirages recherchés.

On aura compris que le travail d’Antony Cairns n’a rien de topographique. Les œuvres sont imaginatives, la lumière, nimbée de halos lumineux construit les volumes. Une impression de décors de science fiction d’où l’être humain est résolument absent s’en dégage.

  • 2013 : il présente ses œuvres aux Rencontres d’Arles,
  • 2016 : à la George Eastman House de New York,
  • 2018 : au Tate modern de Londres et au festival d’images de Vevey
Antony Cairns
Antony Cairns

A.Cairns a remporté le prix Hariban 2015, ce qui a donné lieu à une résidence à l’atelier Benrido Collotype de Kyoto.

Pour mieux connaître Antony, voici le lien vers son site : Antony Cairns

PXL CTY

La MEP ouvre la saison : PXL CTY
© CTY 2021

L’exposition qui démarrera le 11 novembre au studio de la MEP présentera une nouvelle série d’œuvres dans le cadre du grand projet CTY. Il réunit des photographies et des vidéos réalisées dans les grandes métropoles : Tokyo, Londres Las Vegas, Osaka.

Informations pratiques :

Situation

5 et 7 rue Fourcy 75004 Paris

Métro Saint Paul
+33 (0)1 44 78 75 00

Horaires

Mercredis et vendredis  de 11 h  à 20 h
Jeudis de  11 h à 22 h
Week-ends de 10 h à 20 h
(Créneau réservé aux abonnés les dimanches de 10 h à 11 h)
Fermé les lundis et mardis

Tarifs

Plein tarif : 11.00 €
Tarif réduit* : 7.00 €
* + de 65 ans, – de 30 ans,
demandeurs d’emploi, familles nombreuses,

étudiants et enseignants

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Les rencontres d’Arles 2022

Les rencontres d’Arles 2022 auront lieu du 4 juillet au 25 septembre

« Visible ou invisible, un été révélé » est le titre de cette 53ème édition.

Les évènements de la semaine d’ouverture, du 4 au 10 juillet, les expositions, le Prix Louis Roederer, les conseils pratiques… Voici les thèmes que je vous propose dans cet article.

Rencontres Arles 2022 Affiche
Affiche

Rencontres d’Arles 2022 : la semaine d’ouverture

La soirée d’ouverture

La semaine débutera par une grande fête sur les bords du Rhône, le 4 juillet, au Collège Mistral. Ce sera une rencontre avec le continent indien.

  • Disco et funk (1970 à 1990) indien, sri-lankais et pakistanais présentation de Victor Kiswell
  • OHM Duo, artistes tamoul interviendront avec des rythmes envoûtants, au son du mridangam.
  • Loya, proposera une immersion dans les sonorités de l’Océan Indien,
  • Enfin, les arlésiens Puta ! Puta ! clôtureront la soirée aux platines avec un mix éclectique.

L’entrée pour cette soirée sera libre, bar, restauration, concours de pétanque au programme.

Soirée ouverture
Pochette disque Sawan Rhadon

La nuit d’inauguration 

Le 5 juillet à partir de 22 h le festival présentera la nuit du théâtre antique :

  • Elle débutera par un hommage à Olivier Etcheverry, disparu le 3 mars dernier et qui a été pendant 22 ans le scénariste des rencontres d’Arles.
  • Présentation des lauréats du prix du livre qui récompensent les meilleurs ouvrages photographiques publiés dans l’année.
  • Prix « Women in motion » décerné cette année à Babette Mangolte, née en France à Montmorot et installée à New York depuis les années 1970. Elle est cinéaste et photographe et a écrit des études sur les pratiques cinématographiques
  • Présentation de l’école de photographie ukrainienne de Kharkiv,
  • Quinzequinze (la nuit des esprits vagabonds). En Polynésie, il est une nuit où les esprits qui n’ont pas pu rejoindre « l’autre rive » sortent et vagabondent. Le groupe Quinzequinze s’en inspire pour présenter à leur façon et en musique la programmation du festival.

Tarifs pour ce spectacle : 15 €, 10 € pour les 12 / 18 ans, gratuit pour les plus jeunes.

Rencontres Arles 2022 - Groupe Quinzequinze
Le groupe Quinzequinze

Arte, 30 ans

Et oui, Arte a 30 ans. Partenaire traditionnel des rencontres d’Arles, la chaine organise à cette occasion une soirée le 6 juillet à Croisière à partir de 22 h. Deux documentaires sont au programme :

  • Hommage à Lee Miller, mannequin et photographe de guerre, film de Teresa Griffiths,
  • Guy Bourdin, créateur d’images, film de Sean Brandt qui présente celui qui est considéré comme un des plus grands créateurs d’images.

Pour cette soirée, l’entrée est libre, mais attention ! Dans la limite des places disponibles !

Photo de Guy Bourdin

Photo Slam, une nouvelle génération

Au théâtre antique, le 7 juillet à partir de 22 h,

À l’occasion des quarante ans de l’École Nationale Supérieure de la Photographie, le festival propose un spectacle photographique. Il montre la diversité des profils issus de l’école à travers les réalisations des jeunes diplômés.

Avant ce spectacle, le prix de la meilleure maquette de livre sera décerné avec le concours de la Fondation LUMA.

Sally Mann, prix Pictet pour sa série Blackwater, présentera sa conception de la pratique photographique de paysage. 

Tarifs pour cette soirée : 15 €, 10 € pour les 12 / 18 ans, gratuit pour les plus jeunes.

Le live magazine des rencontres

Rencontres Arles 2022 - Live magazine
Live magazine des Rencontres

Soirée au Théâtre antique, le 8 juillet à partir de 22 h qui se déroulera en 4 volets :

  • Présentation de quelques photographies de James Barnor. Derrière chacune d’elles se cache une histoire ancrée dans la mémoire de l’artiste, riche de 40 années de photographies à travers le monde.
  • Prix de la photo Madame Figaro qui récompense le travail d’une artiste de la programmation des rencontres.
  • Prix découverte Louis Roederer. Cette année le prix Roederer n’est pas lié à un thème mais à une attitude du photographe face à la création d’images.
  • Live magazine est le clou de la soirée. Conçu sur une idée originale, ce spectacle est unique et éphémère. Il s’agit d’un journal vivant : sur la scène les photographes,  journalistes et artistes créent des histoires dans lesquelles ils embarquent le public. 

Tarifs pour cette soirée : 15 €, 10 € pour les 12 / 18 ans, gratuit pour les plus jeunes.

Nuit de l’année

Après deux ans d’absence, l’évènement festif des Nuits des Rencontres d’Arles est de retour. Il se déroulera dans la friche industrielle des papeteries Etienne, le 9 juillet, à partir de 22 h

C’est une promenade visuelle à travers une quarantaine de propositions photographiques, projetées sur de grands écrans (l’un est dédié à l’Ukraine). Cette grande fête de la photographie propose également des performances, concerts, restauration et bars. 

L’entrée est libre, le spectacle est prévu jusqu’à 3 h du matin !

Rencontres d’Arles 2022 : les expositions

Avec le slogan « Visible ou invisible, un été révélé », les rencontres d’Arles ont la prétention de montrer au public ce qu’il ne peut ou ne veut pas voir. Les expos sont classées par thème, sous des titres infinitifs,

Chacun de ces thèmes regroupe plusieurs expositions.

Performer

  • Une avant-garde féministe, à la Mécanique Générale, du 4 juillet au 25 septembre. Exposition sous le commissariat de Gabriele Schor , qui réunit les œuvres de 71 femmes photographes. Ces œuvres réalisées pendant 18 ans, à partir des années 1970 appartiennent à la collection Verbund, de Vienne
  • Babette Mangolte, s’expose à l’Église Sainte Anne du 4 juillet au 25 septembre. Lauréate du prix « Women in motion » 2022. L’exposition, sous la direction de la commissaire Maria Inès Rodriguez est un hommage à la carrière de Babette Mangolte qui a su capter les mouvements des corps dans l’espace. 
  • Susan Meiselas et Marta Gentilucci à l’Église Saint Blaise, du 4 juillet au 25 septembre, exposition coproduite par l’Académie de France à Rome – Villa Médicis et les Rencontres d’Arles. Cartographies du corps , c’est le titre de l’expo, trace une carte de la peau et des gestes de femmes âgées, qui évoquent des vies engagées, encore pleines d’énergie et de beauté.
Performer
Exposition Babette Mangolte

Expérimenter

  • Noemie Goudal à l’Église des trinitaires, du 4 juillet au 28 août, Commissaire Alano Pardo. L’exposition se nomme « Phoenix » et elle montre des images extraites de films réalisés par Noémie Goudal
  • Bettina Grossman à la Salle Henri Comte, du 4 juillet au 28 août, Commissaires Yto Barrada et Gregor Huber. « Bettina, poème du renouvellement permanent ». C’est la première exposition monographique de cette photographe newyorkaise.
  • Frida Orupabo à la Mécanique générale du 4 juillet au 25 septembre, cette exposition titrée « À quelle vitesse chanterons-nous ? » Présente des œuvres de l’artiste norvégienne-nigériane réalisées à partir de collages.
  • Sandra Brewster à la Mécanique Générale, du 4 juillet au 25 septembre, commissaire : Gaëlle Morel. L’exposition s’appelle « Flou », elle rassemble des portraits transférés à l’aide de gel sur différents supports. L’artiste demande à ses sujets de bouger lors des prises de vue pour accentuer la tendance floue (mode apparue en 2017)
  • Lukas Hoffmann à Monoprix du 4 juillet au 25 septembre. Exposition « Evergreen » : l’artiste suisse expose une centaine de clichés pris dans la rue, à  la chambre photographique, à main levée (sans trépied) et très près du sujet.
  • Chants du ciel à Monoprix du 4 juillet au 25 septembre, commissaire Kathrin Schönegg. Avec son sous titre : « La photographie, le nuage et le cloud » l’exposition nous fait prendre conscience des infrastructures qui organisent le stockage des données (en particulier de la photographie). Mise en parallèle du cloud (stockage de données) et des photos de nuages anciennes et contemporaines.
Expérimenter Chants du ciel
Chants du ciel : nuages

Émerger

  • Wang Yimo à l’Abbaye de Montmajour du 4 juillet au 25 septembre, commissaire He Guiyan. Vidéo d’animation expérimentale et d’installations lumineuses, avec en toile de fond une centrale électrique désaffectée. Présentation du festival d’Arles en Chine, dans le district de Jimei
  • Sathish Kumar au Cloître Saint Trophime du 4 juillet au 25 septembre, « Un garçon du village » est une collection de moments ordinaires saisis au fil du temps, reflétant les lents mouvements de la vie quotidienne en Inde du Sud. Satish Kumar a reçu en 2020 le prix Serenditipy Arles Grant.
  • Arash Hanaei et Morad Montazami  au Cloître Saint Trophime du 4 juillet au 25 septembre, « Une hantologie suburbaine »  Cette e,xposition produite par BMW Art Makers,  propose de repenser notre rapport aux architectures utopiques des années 1960-1970 et à l’écosystème périphérique de la banlieue qui les accueille.
  • Cassandre Colas et Gaëlle Lefort au Ground Control du 4 juillet au 25 septembre, « Une attention particulière », exposition coproduite par l’École Nationale Supérieure de la Photographie et les Rencontres.  Elle met en avant les travaux de deux diplômées qui s’interrogent sur la relation des corps à leur environnement.
  • Pierfrancesco Celada à Croisière du 4 juillet au 25 septembre, « Quand je suis triste, je prends le train pour le bonheur », c’est le message délivré par l’artiste, lauréat du prix Port Folio 2021. Il dresse un portrait de Hong Kong où il s’est installé en 2014. « Happy Valley » est le nom du terminus de la ligne de tram, d’où : le train pour le bonheur !
Rncontres Arles 2022 Photo de Wang Yimo
Photo de Wang Yimo

Explorer et témoigner

  • Bruno Serralongue au Jardin d’Été du 4 juillet au 25 septembre « les gardiens de l’eau » Le photographe témoigne des mouvements contestataires des populations (en particulier les sioux de la réserve de Standing Rock). Ils protestent contre la construction d’oléoducs susceptibles de polluer l’eau des lacs et des rivières.
Explorer et témoigner les gardiens de l'eau
Les gardiens de l’eau
  • Ritual Hinabitual à La Chapelle Saint Martin du Méjan du 4 juillet au 25 septembre, commissaire de l’exposition Sergio Valenzuela Escobedo « Forêts géométriques, luttes en territoire Mapuche » Lutte des tribus « Mapuche, peuples de la terre » contre l’exploitation intensive des forêts pour la production de la pâte à papier. Et pour la sauvegarde de la biodiversité et de la culture de plantes médicinales.
  • Documents imaginés au Ground Control du 4 juillet au 25 septembre, commissaire Ravi Agarwal, Exposition des œuvres de 10 photographes contemporains d’Asie du Sud-est. Il n’y a pas vraiment de fil conducteur entre ces travaux, mises en scène théâtrales, décors de cinéma, notre imagination peut faire le reste.
  • Et pourtant elle tourne au Musée départemental Arles antique de 4 juillet au 28 août, commissaire : Paul Graham. Présentation collective des travaux de 9 photographes qui apportent leur témoignage sur l’Amérique contemporaine, en collaboration avec le Centre International de Photographie de New York
  • Estefania Pañafiel Loaiza à l’École Nationale Supérieure de la Photographie du 4 juillet au 28 août. « Carmen (répétitions) » l’exposition regroupe une série d’éléments de différentes natures qui retrace le voyage que la photographe a effectué entre l’Équateur et l’Italie en suivant les pas du fantôme de Carmen, femme disparue en Équateur au début des années 1980, alors qu’elle venait de rejoindre un mouvement révolutionnaire.

Enfin, toujours Dans le thème « Explorer et témoigner », du 4 juillet au 25 septembre 3 expositions à Croisière

  • Si un arbre tombe dans une forêt du 4 juillet au 25 septembre. Cette exposition présente les travaux de plusieurs photographes orientés vers l’observation des vides et des silences. Je cite un passage du programme : « Elle invite le spectateur à observer attentivement les frontières du visible et des tropismes qui le sous-entendent »
  • Julien Lombardi du 4 juillet au 25 septembre. « La terre où est né le soleil » est le titre de cette exposition qui nous emmène dans une vallée désertique du Mexique Wirikuta. C’est la terre des croyances fondatrices et des divinités pour les Indiens Huichols. Chaque année, ils s’y rendent en pèlerinage pour honorer la naissance du soleil et du feu.
  • Léa Habourdin du 4 juillet au 25 septembre. « Images-forêts, des mondes en extension »,  reportage réalisé dans les forêts françaises pendant deux ans. Les tirages sont originaux : ce sont des anthotypes réalisés avec des piments  artisanaux fabriqués avec des plantes. Ils ont la particularité de ne pas résister à la lumière du jour  je suppose que celui qui visitera l’exposition fin septembre ne verra que des feuilles blanches !

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  • Lee Miller à l’espace Van Gogh du 4 juillet au 25 septembre, commissaire : Gaëlle Morel « Photographe professionnelle (1932 – 1945) » L’exposition présente l’œuvre de la photographe américaine Lee Miller entre 1932 et 1945. Elle est à la fois portraitiste, à la tête de son propre studio à New York, photographe de mode et de publicité pour des marques de parfums et de cosmétiques, et photoreporter de guerre, notamment reconnue pour ses images des camps de concentration allemands de Dachau et Buchenwald.
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Lee Miller
  • Un monde à guérir au Palais de l’archevêché du 4 juillet au 25 septembre, commissaires : Nathalie Herschdorfer et Pascal Hufschmid.  160 années de photographie à travers les collections de la Croix Rouge et du Croissant Rouge. Plus de 600 images datant de 1850 à nos jours sont présentées dans cette exposition.
  • Romain Urhausen à l’espace Van Gogh du 4 juillet au 25 septembre, commissaire : Paul Di Felice. L’œuvre du photographe luxembourgeois se distingue par son style singulier entre l’école humaniste française et l’école subjective allemande des années 1950 et 1960. Ses sujets sont prétextes à une exploration formelle et poétique, teintée d’humour.  
  • Mitch Epstein à l’Abbaye de Montmajour du 4 juillet au 25 septembre, Entre 1978 et 1989, Mitch Epstein a effectué huit voyages en Inde et pris des milliers de photographies. L’exposition à l’Abbaye de Montmajour présente des tirages récents de ce travail, ainsi que deux films sur lesquels Epstein a collaboré, avec Mira Nair, à l’époque son épouse : India Cabaret (1985) et Salaam Bombay! (1988)
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Photo de Mick Epstein

Rencontres d’Arles 2022 : Prix découverte Louis Roederer

Depuis leur création, les Rencontres d’Arles associent le prix découverte Louis Roederer à tous les lieux de présentations. Les expositions ci-dessous sont visibles à l’Église des Frères Prêcheurs du 4 juillet au 28 août

Prix découverte Louis Roederer
Photo de Celeste Leeuwenburg

  • Debmalya Roy Choudhuri : « Une autobiographie sans faits »
  • Rahim Fortune : « Je ne supporte pas de te voir pleurer »
  • Olga Grotova : « Les jardins de nos grand-mères »
  • Daniel Jack Lyons : « Comme une rivière »
  • Seif Kousmate : « Waha, oasis »
  • Celeste Leuuwenburg : « À partir de ce qu’elle m’a dit, et ce que je ressens »
  • Gal Cipreste Marinelli et Rodrigo Masina Pinheiro : « G.H.Gal et Hiroshima »
  • Akeem Smith : « Altarpiece »
  • Mika Sperling : « Je n’ai rien fait de mal »
  • Maya Inès Touam : « Replica »

Rencontres d’Arles 2022 : informations pratiques

Le catalogue « rencontres d’Arles 2022 »

La boutique des Rencontres vous permet de réserver en ligne, vous pouvez également acheter le catalogue pour la modeste somme de 48 € ! Accès en cliquant sur l’image…

Rencontres Arles 2022 catalogue

L’APPLICATION « Rencontres d’Arles 2022 »

L’intégralité des expositions et des événements des Rencontres d’Arles 2022, dans votre poche, cliquez sur l’image.

Rencontres Arles 2022- application
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LES RENCONTRES D’ARLES
34 rue du docteur Fanton
13200 Arles
Tél : +33 (0)4 90 96 76 06
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Je vous présenterai des expositions à voir cet été dans mon prochain article : Les expositions de l’été 2022