La MEP, printemps 2023

La MEP, printemps 2023, Zanele Muholi

© Zanele Muholi

La MEP, printemps 2023, est la première série d’expositions proposée par l’institution cette année.

La Maison européenne de la photographie organise trois périodes d’expositions par an. Dans les galeries principales, sur deux étages, elle présente le travail d’un artiste majeur. Au Studio, deux expositions se succèdent pendant la même période et présentent des artistes émergents.

Les programmes à voir dans les autres sites font l’objet d’un article complémentaire :

Expositions photographie printemps 2023

Suivez nos publications en vous inscrivant à notre bulletin d’informations

Nous suivre sur les réseaux sociaux :

La MEP, printemps 2023

Pour la première période de 2023 la MEP présente Zanele Muholi, photographe sud-africaine dans les galeries principales. Au Studio Cédrine Scheidig inaugurera la saison (jusqu’au 26 mars) puis Diane Severin Nguyen suivra jusqu’au 21 mai.

Nous ferons, en fin d’article, un tour à Deauville. Les Franciscaines présentent des œuvres d’Irving Penn qui font partie des collections de la Maison Européenne de la photographie

Zanele Muholi

La MEP, printemps 2023,,© Zanele Muholi

© Zanele Muholi

Jusqu’au 21 mai 2023

La MEP présente  la première rétrospective en France consacrée à Zanele Muholi, photographe et activiste sud-africaine de renommée internationale. Son travail documente la vie de la communauté noire LGBT.

Zanele Muholi est née en 1972 à Durban en Afrique du Sud. Elle vit entre Cape Town et Durban. Zanele a fait des études de photographies à Johannesburg puis à l’Université Ryerson de Toronto.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles : Goethe-Institut de Johannesburg en 2012; Brooklyn Museum de New York en 2015;  Musée Stedelijk, d’Amsterdam et Autograph ABP de Londres en 2017; Museo de Arte moderno de Buenos-Aires en 2018. De nombreux prix et bourses lui ont été décernés dans le monde entier.

L’exposition rassemble plus de 200 photographies, des  vidéos et des documents d’archives, qui couvrent toute la carrière de Zanela Muholi toujours orientée dans la lutte contre les discriminations  homophobes.

Cédrine Scheidig, de la mer à la terre

Jusqu’au 26 mars

L’artiste

Cédrine Scheidig est née en 1994 en Seine-Saint-Denis. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. En 2019, elle a participé au Curatorial Programme de la biennale de Lagos, au Nigeria. La même année, elle a participé à une résidence d’artiste au Centre national des arts de La Valette. En 2021, elle a exposé aux Rencontres d’Arles et elle a gagné le Prix Dior. L’année dernière,  le British Journal of Photography l’a nommée parmi les «Ones to Watch». Toujours en 2022,  le Photomuseum de Winterthur a  présenté son travail dans le cadre du forum Plat(t)form.

La MEP, printemps 2023, Cédrine Scheidig

© Cédrine Scheidig

L’exposition

Dans cette exposition, Cédrine met en parallèle deux mondes.

Le premier documente la vie des africains et antillais en région parisienne. Il était le thème de la série «It’s a blessing to be the Color of Earth» qui a remporté le prix Dior à Arles en 2021.

Le second se nomme «Les mornes, le feu». Ce sont des images de Fort-de-France, en Martinique.

La photographe fait des liens entre ces deux territoires et les imaginaires des communautés. Elle pose un regard subjectif et poétique sur la jeunesse des îles et du continent.

Diane Severin Nguyen

du 31 mars au 21 mai

L’artiste

Diane Severin Nguyen est née en 1990 à Carson,USA. Elle vit entre Los Angeles et New York. Elle a étudié́ les sciences politiques à la Virginia Commonwealth University (2013) et obtenu un Master of Fine Arts à la Milton Avery Graduate School of the Arts, Bard College, de New York (2020).

De nombreuses expositions ont présenté son travail, aux États-Unis, puis  à Shanghai en 2020 et à Amsterdam en 2022. Ses films ont été́ projetés au 57e festival du film de New York en 2019 et au festival international du film de Rotterdam en 2020.

Pour la première fois une institution française présente l’œuvre de Diane Severin Nguyen

La MEP, printemps 2023, Diane-Severin-Nguyen

© Diane-Severin-Nguyen

L’exposition

Ses travaux photographiques et vidéos sont des invitations à plonger dans la matière.  Elle crée des compositions à partir d’objets manufacturés, de matières organiques, de liquides, de combustibles…

Ces créations sont éphémères et la photographie en est l’unique témoin. Le but est d’indisposer les spectateurs en leur faisant comprendre « que leurs corps sont contaminés par leurs propres productions et la précarité de leurs chairs »

Informations pratiques

Voilà ce que je pouvais dire dans l’article La MEP, printemps 2023. Je vous communique ci-dessous les informations pratiques et les liens pour visiter le site.

Situation

5 et 7 rue Fourcy 75004 Paris

Métro Saint Paul
+33 (0)1 44 78 75 00

Horaires

Mercredis et vendredis  de 11 h  à 20 h
Jeudis de  11 h à 22 h
Week-ends de 10 h à 20 h
(Créneau réservé aux abonnés les dimanches de 10 h à 11 h)
Fermé les lundis et mardis

Tarifs

Plein tarif : 11.00 €
Tarif réduit* : 7.00 €
* + de 65 ans, – de 30 ans,
demandeurs d’emploi, familles nombreuses,

étudiants et enseignants

Irving Penn : les Chefs-d’œuvre de la collection de la MEP

Les Franciscaines à Deauville. Du 4 mars au 28 mai 2023

Cette exposition sublime est réalisée en collaboration avec la Maison Européenne de la Photographie. Elle  présente un florilège des plus belles photographies d’Irving Penn (1917-2009). Il fut l’un des plus grands photographes de mode et un grand portraitiste du XXème siècle.  Irving Penn a su capter à la fois l’âme des célébrités et celle des gens du peuple. Ses œuvres sont reconnaissables par des compositions aux lignes franches, une lumière douce et tamisée  et un décor épuré.

Adresse : Les Franciscaines 145b avenue de la République 14800 Deauville

lesfranciscaines.fr

Irving Penn, collections de la MEP

© Irving Penn

Dans les cadres suivants, vous pouvez laisser un commentaire, consulter nos publications dans les réseaux sociaux, vous abonner à notre bulletin d’informations. Les boutons carrés, au bas de l’écran sont à votre disposition pour partager cet article dans vos réseaux sociaux.

Expositions photographie printemps 2023

Expositions photographie printemps 2023 Lionel Kazan

© Lionel Kazan «Salut du Portugal» Juin 1955

Expositions photographie printemps 2023 complète La MEP, printemps 2023.

Je vous propose dans ce nouvel article de faire un tour au musée Charles Nègre de Nice, au musée de la photographie de Charleroi en passant par Paris : musée Maillol, Jeu de paume et galerie Roger Viollet.

Nous finirons par les programmes du Centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac

Suivez nos publications en vous inscrivant à notre bulletin d’informations

Nous suivre sur les réseaux sociaux :

Expositions photographie, printemps 2023 à Nice

Le Musée de la photographie Charles Nègre, de Nice dispose de deux espaces d’expositions : le musée proprement dit et la galerie du musée. Le musée présente Lionel Kazan, la galerie Alexandre Dufaye.

Lionel Kazan

Lionel Kazan autoportrait

© Lionel Kazan, autoportrait

D’origine russe, Lionel Kazan est né à Monaco en 1930. Il a vécu et travaillé principalement à Paris et à New-York. Il fut un photographe de mode réputé : il a collaboré avec les magazines français Elle, Femina, Marie-Claire et les magazines américains Vogue, Glamour, Harper’s Bazaar…

Lionel Kazan est aussi célèbre pour ses photographies de personnalités du monde des arts, de la chanson, de la mode et du cinéma, Romain Gary, Sylvie Vartan, Jean Seberg, Monica Vitti, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Jane Fonda, le couple Montand-Signoret, le réalisateur Mike Nichols. Il fut l’un des premiers à photographier la jeune Brigitte Bardot, alors mannequin pour Elle.

Lionel Kazan va accompagner l’évolution de la condition féminine au XXème siècle, il constate les mutations dans la mode, l’évolution des pensées. L’ouverture des studios sur l’extérieur sera un exemple de cette révolution sociétale. Kazan photographiera à la ville, à la campagne. Paris, capitale de la mode, les temples grecs,  les plages portugaises deviennent de nouveaux studios de photographie. Les silhouettes figées des années 1950 laisseront la place à des images exprimant la liberté et le mouvement.

Exposition « un air du temps »

jusqu’au 21 mai 2023

Avec 80 photographies, des magazines de mode et des supports audio, l’exposition témoigne de cette évolution dans la mode des années 1950 à 1960. Les images sont belles, elles mettent en scène les mannequins, leurs vêtements et les paysages en arrière-plan.

Alexandre Dufaye

du 4 mars au 18 juin 2023 dans la galerie du musée

Cette exposition est la conjonction de deux séries en couleur, à grande échelle, prises dans un même site naturel : la Camargue. Retour sur terre et Repenser le vivant

Le paysage bouleversé par les transformations passées et actuelles, nous retrouvons les effets de l’action de l’homme qui compartimente le site naturel en fonction de ses besoins. Et parallèlement la puissance de la nature à intégrer ces interventions de l’homme.

Alexandre Dufaye photographie à l’instinct, sans établir de plan, de cadrage. Mais ne nous y trompons pas : son apprentissage de la photographie fut rigoureux et appliqué, à l’instar de sa formation de pianiste au conservatoire. Son expérience sa maîtrise, sa dextérité le libèrent de préparations contraignantes.

Expositions photographie, printemps 2023 affiche expo alexandre Dufaye

Alexandre Dufaye affiche expo

Plus d’informations sur ce musée dans mon article : Musée de la photographie Charles Nègre. Et dans le site du musée : Musée de la Photographie Charles Nègre – Ville de Nice

Expositions photographie, printemps 2023 à Charleroi

Les trois salles d’exposition, la boîte noire et la Galerie du soir au Musée de la photographie de Charleroi (Belgique) seront occupées avec 5 expositions, visibles jusqu’au 21 mai 2023.

Stéphan Gladieu. « Corée du Nord » 

Dans la salle n°1

Stéphan Gladieu est un photographe français, né en 1969. Il vit et travaille à Paris. Il a débuté la photographie en 1989 en faisant des grands reportages tels que la chute de Ceausescu en Roumanie ou les conséquences de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. Stéphan Gladieu se personnalise dans un travail de portraitiste à la fois rigoureux et esthétique.

Maintenant il se concentre sur des reportages qui traitent de faits historiques anthropologiques ou sociologiques qui ne sont pas connus du grand public (Génocide des Hereros en Namibie, les sociétés secrètes du Benin ou la vie quotidienne des nord-coréens…)

L’exposition :

Expositions photographie printemps 2023, Stéphan Gladieu

© Stephan Gladieu, Jeunes filles nord-coréennes qui vont voir un film en 3D

La Corée du nord, pays dictatorial, s’il en est, suscite bien des interrogations sur la vie de ses habitants. Les informations que nous en avons sont la propagande du pouvoir et les témoignages de rares touristes (bien encadrés !)

Stéphan Gladieu présente un peuple avec des portraits authentiques. Hommes, femmes et enfants, individuellement ou en groupe, à la ville ou à la campagne sont au centre de cette étude. Le reporter nous fait découvrir les métiers, les fonctions, les loisirs et l’environnement dans lequel ils sont exercés.

Brian McCarty « War-Toys » 

Dans la salle n°2

War-toys est une série initiée par Brian Mc Carthy depuis 2011 elle a entrainé la création d’une ONG du même nom en 2019. Elle apporte son soutien à First Aid of the Soul, organisation fondé en Ukraine par Nathalie Robelot (Art Thérapeute)

Mais c’est depuis 1996 que Brian Mc Carthy montre les conflits planétaires à travers le regard des enfants. En 2011 il démarre War-toys, série de photographies d’enfants qui ont vécu la guerre dans divers pays du monde. Ils racontent leurs expériences lors de séances d’art-thérapie en dessinant leurs souvenirs pour les exorciser. Brian Mc Carthy immortalise ces scènes en les photographiant.

L’exposition présente à la fois les photographies de Brian et les dessins de ces enfants.

War-toys Brian McCarthy

© Brian McCarthy

Vasco Ascolini « Ciseler l’ombre » 

Dans la salle n°3

Vasco Ascolini est un photographe italien né en 1937 à Reggio Emilia. Il a étudié la photographie aux États-Unis et à l’université de Parme. Dans un premier temps, il a collaboré avec le Théâtre municipal Romolo Valli de Reggio Emilia où il a pratiqué la photographie de scène de 1973 à 1990.

Vasco Ascolini s’illustre également dans la photographie architecturale et culturelle. En 1970, il obtient des contrats pour photographier les grands musées français : Louvre, Carnavalet, Rodin, etc. En 1980, c’est la ville d’Aoste qui lui confie mission, puis Arles en 1991. Il sera d’ailleurs exposé aux Rencontres.

Vasco Ascolini enseigne, en outre, la photographie. Il a offert de nombreuses photos au Musée de Charleroi et présenté à cette institution ses élèves dont les travaux rejoignent régulièrement les collections de Charleroi

Expositions photographie printemps 2023 Vasco Ascolini

« Alliant le regard et le talent d’un peintre, d’un sculpteur, d’un architecte et d’un metteur en scène, Vasco Ascolini façonne un univers d’images où le noir orchestre le spectacle du monde. Maniant la lumière comme un pinceau ou un outil de taille, il détache ses sujets d’une obscurité profonde au bord de laquelle on se sent vaciller, soulignant les lignes maîtresses d’un palais, dessinant un visage de pierre, prolongeant le geste d’une danseuse… Usant des possibilités de l’appareil et du tirage photographiques, Vasco Ascolini écrase les perspectives, sculpte la pénombre, sublime les textures. »

Christelle Rousseau, commissaire de l’exposition

Ewelina Rosinska. Earth in the Mouth 

dans la boîte noire

Expositions photographie printemps 2023 Ewelina Rosinska

© Ewelina Rosinska

Ewelina Rosinska est née en Pologne en 1987. Elle a étudié l’histoire de l’art et obtenu une maîtrise. Entre 2013 et 2022, elle a étudié à l’Académie allemande du cinéma et de la télévision de Berlin, où elle a collaboré à divers projets cinématographiques. Son film expérimental « Earth in the Mouth » a été projeté, au festival du film Punto de Vista de Pampelune et au festival Courtisane de Gand.

Le musée de Charleroi présente donc ce film qui se regarde comme un album de photos. Il nous emmène à travers le monde, de la Pologne au Brésil, épisodes de vie dans différents pays, portraits de personnes amies ou anonymes.

Dimitri Michaux. Syllogomanie 

dans la galerie du soir

Sylogomanie Dimitri Michaux

© Dimitri Michaux

La syllogomanie est une pathologie qui consiste à accumuler des objets. La mère de Dimitri Michaux en est atteinte, ce qui l’affecte beaucoup (il vit chez elle avec ses sœurs)

Passionné de photographie depuis l’âge de 7 ans, Dimitri a d’abord pratiqué l’argentique. Il appréciait son côté « artisanal », le développement et les tirages en labo. Pendant ses études, il a du adopter le numérique tout en continuant à pratiquer la photo « à l’ancienne ». En 2020, devant rendre un travail de fin d’études, et immobilisé par la pandémie, il s’est résolu à photographier la maison encombrée. Imaginons les difficultés : manque de recul, luminosité insuffisante, interrogations de la famille. Cette opération l’a pourtant aidé à conjurer son malaise face à la pathologie de sa mère. Ce sont ces images de l’intimité familiale que Dimitri Michaux nous présente.

Face à ce travail, le spectateur est impressionné par un sentiment d’oppression, d’excès d’objets. Mais d’une image à l’autre, il y a toujours quelque choses à découvrir !

Pour vous rendre au Musée de la photographie de Charleroi, les informations pratiques : museephoto.be

Expositions photographie, printemps 2023 à Paris

Outre les expositions organisées par la Maison européenne de la photographie auxquelles je consacre un article spécial : La MEP, printemps 2023, Le jeu de Paume, propose Thomas Demand «Le bégaiement de l’histoire», le Musée Maillol présentera Eliott Erwitt, à partir du 23 mars et à la Galerie Roger Viollet c’est Une histoire photographique des femmes au XXe siècle que vous pourrez voir.

Thomas Demand « Le bégaiement de l’histoire »

Au Jeu de Paume, jusqu’au 28 mai

Première rétrospective d’envergure en France de l’œuvre de Thomas Demand. Avec environ 70 œuvres qui couvrent les aspects majeurs de ses travaux

Thomas Demand est né en 1964 à Munich. Pendant les 30 dernières années, il a exploré les imbrications de l’histoire, des images et des formes architectoniques. Il compose des montages en trois dimensions et en grand format. Ensuite il les photographie. Puis il détruit les montages originaux. Ainsi l’image reste le seul témoin de l’œuvre éphémère.

Le bégaiement de l’histoire réside dans cet écart entre le monde réel et le monde en papier et en carton que l’artiste crée dans son atelier.

Jeu de Paume 1 place de la Concorde (jardin des Tuileries) Paris 1er

Guide d’exposition

Elliott Erwitt

au Musée Maillol du 23 mars au 15 août 2023

Eliott Erwitt est un photographe américain, né à Paris en 1928. Il a commencé à prendre des photographies dès 1946. Après son service dans l’armée il entre à l’agence Magnum en 1953.

À ses débuts, il est célèbre pour des photographies de chiens prises dans les rues de New-York. Puis Eliott Erwitt a parcouru le monde et a photographié des personnages célèbres (Nikita Kouchtchev, Jackie Kennedy…) mais aussi des enfants, des couples et des nudistes sur les plages.

En savoir plus sur le Musée Maillol dans ce paragraphe que je lui ai consacré lors d’une autre exposition : Musée Maillol

Guide de l’exposition

Une histoire photographique des femmes au XXème siècle

Galerie Roger-Viollet jusqu’au 25 mars

L’évolution de la société du XXème siècle à l’égard des femmes est le thème de cette exposition. Elles sont passées du statut de mineures, sous la tutelle de leurs pères puis de leurs maris à celui d’égalité avec les hommes.

Il aura fallu deux guerres,  de nombreux combats et des textes de loi pour en arriver à ce qu’on a appelé la libération de la femme et qu’il serait plus juste de nommer égalité des droits.

Galerie Roger-Viollet, 6 rue de Seine 75006 Paris.

Du mardi au samedi, de 11h00 à 19h00. Entrée Libre.

Galerie Roger Viollet

Manifestation de femmes de ménage à l’époque du Front Populaire

Ces photos sont les illustrations du livre

d’Agnès Grossman : Une histoire photographique des femmes au XXème siècle 

Ouvrage de 256 pages paru aux éditions Gründ en novembre 2022.Textes en français. Dimensions 23.5 cm x 29.7 cm

 Centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac

Ce dernier paragraphe n’est pas une exposition. Le centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac est équipé d’un atelier numérique complet et d’un laboratoire argentique de haut niveau. Il fonctionne autour de la transmission des connaissances.

Programme 2023, du 1er février au 18 septembre

  • Sur demande accès aux stages de Dominique Laugé : tirage numérique couleur, initiation platine-palladium (procédé Van Dyke et cyanotype, Piezography©), négatifs numériques et tirage au platine palladium, photo argentique, tirages argentiques noir et blanc, grand format.
  • Stage avec Jean-Christophe Béchet sur l’art du noir et blanc du 4 au 7 mai 2023,
  • Stage Grand format avec Éric Bouvet du 14 au 17 septembre.

Informations pratiques :

Centre pour la Photographie – 16 Grande rue du Château de l’Hom – 81600 Gaillac
tel. +33 647 32 65 22 contact@centrephoto-gaillac.com
centrephoto-gaillac.com

Dans les cadres suivants, vous pouvez laisser un commentaire, consulter nos publications dans les réseaux sociaux, vous abonner à notre bulletin d’informations. Les boutons carrés, au bas de l’écran sont à votre disposition pour partager cet article dans vos réseaux sociaux.

Expositions photographie automne 2022

Voici les Expositions photographie automne 2022 promises dans un article précédent, La MEP ouvre la saison. Dans ce premier article je vous présentais les expos d’automne de la Maison Européenne de la Photographie. Voici la suite du programme. Les musées de la photographie de Charleroi, Nice, Chalon sur Saône, le musée des regards de Provence à Marseille ainsi que des galeries lyonnaises et parisiennes proposent des expositions de photos intéressantes.

Expositions photographie automne 2022 à Charleroi


Cette fois encore nous allons commencer notre tournée en Belgique, à Charleroi. Voici les quatre expositions que propose Le musée de la photographie de Charleroi, cet automne. Elles seront visibles jusqu’au 22 janvier 2023.

Lisette Model

Dans le cycle des présentations des grandes figures américaines de la photographie le Musée de Charleroi propose pour cette fin d’année Lisette Model.

L’exposition comporte 150 œuvres tirées des série

s emblématiques de l’artiste : la promenade des Anglais, des clochards à Paris, des reflets dans des vitrines, des jeux de jambes pris à partir des bouches de métro de New-York, des prostituées, des travestis, des chanteuses de Jazz…

Cette exposition est présentée dans la salle 1 du musée.

Pour en savoir plus sur l’artiste, notre article : Lisette Model

Expositions photographie automne 2022 Lisette Model

Woman-with-veil-San-Francisco-1949-©-Lisette-Model

Sébastien Cuvelier. Paradise City

Dans les années 1970, l’oncle de Sébastien est parti en Iran.  Impressionné par les fastes de la célébration des 2500 ans de  l’empire perse, il a tenu un journal de son voyage et ramené de nombreuses photos. Sébastien ayant lu le manuscrit est allé en Iran plusieurs fois pour avoir sa propre image du pays. Son projet, qui associe des archives à sa vision personnelle, est une comparaison entre l’Iran de l’époque du Shah et celui d’aujourd’hui. C’est une quête insaisissable et onirique du paradis.

L’exposition est visible dans la salle 2.

Ivan Alechine. Mexico Solo

Ivan Acheline a séjourné régulièrement au Mexique en particulier dans la Sierra Madre occidentale, domaine des indiens Huichols. Écrivain, poète et photographe Ivan Alechine propose un véritable travail d’ethnologue.

Mexico Solo, c’est  40 photographies en noir et blanc qui nous montrent la ville de Mexico sans concession. Celle de la misère et de la prostitution.

À voir dans la salle 3

Expositions photographie automne 2022 Mexico Solo

De-la-série-Mexico-Solo-©-Ivan-Alechine

Joris Degas. En attendant Saïgon

En partenariat avec « le Soir», le musée présente à chaque nouvelle série d’exposition l’œuvre d’un jeune artiste. Pour cette saison, le choix s’est porté sur Joris Degas et sa série « En attendant Saïgon »

Inspiré par les origines vietnamiennes de sa mère et de sa grand-mère, Joris propose son travail émouvant sur la mémoire, la transmission et la perte de l’héritage culturel des immigrés. Il a réalisé ses images avec le Rolleiflex de son grand-père, photographe semi-professionnel.

Cette exposition est à voir dans la Galerie du Soir

www.museephoto.be

Expositions photographie automne 2022 à Nice

Nous voici une nouvelle fois dans le vieux Nice, au Musée de la photographie Charles Nègre. Il nous présente deux expositions cet automne. AUS Express Way d’Amandine Mohamed-Delaporte et Les Trois pôles de Vincent Munier.

Amandine Mohamed-Delaporte – AUS-Express Way

Exposition visible dans la galerie du Musée jusqu’au 6 novembre 2022.

Pour les non-initiés (ou non-iniçois !) L’AUS Express Way est l’autoroute voie express qui traverse la ville de Nice d’ouest en est (ou le contraire pour ceux qui viennent d’Italie). Ça y est, les non-iniçois la reconnaissent !

Amandine Mohamed-Delaporte qui habite dans la région lyonnaise est née à Nice. Après ses études artistiques, elle se spécialise, dans le bâti, les structures en béton qui constituent la morphologie des villes. Elle l’exprime avec la photographie, la sculpture et le film.

Elle réalise son travail sur l’AUS avec le concours de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes

Amandine Mohamed-Delaporte entame en 2020 une enquête photographique. Elle arpente et parcourt l’AUS, dessus, dessous, dedans, à côté. Alternance de perspectives, de profondeurs et de plans de coupe, elle multiplie les points de vue de cet ouvrage inerte et pourtant tellement vivant !

Expositions photographie automne 2022

©-Amandine-Mohamed-Delaporte.

Vincent Munier – Les 3 pôles

Du 15 octobre 2022 au 15 janvier 2023

Nous connaissions l’Arctique et l’Antarctique, Vincent Munier identifie un troisième pôle : le Tibet.

Il est amoureux des grands espaces sauvages. Depuis plus de 20 ans il suit les pistes d’animaux mythiques comme le loup arctique, le manchot empereur, l’ours polaire, le renard du Tibet, le yack sauvage ou le bœuf musqué.

L’exposition « les 3 pôles » est une immersion au cœur de ces régions désertiques et glacées avec une cinquantaine de photographies prises au cours d’expéditions réalisées en solitaire et en autonomie.

Expositions Automne 2022 Munier

Furie-yack-sauvage-2011-©-Vincent-Munier

La panthère des neiges

Au Tibet, Vincent Munier est parti sur les traces de la fameuse panthère des neiges. De son expédition, il a tiré un film en collaboration avec Sylvain Tesson pour les textes en 2021. Ce film a obtenu le César du meilleur film documentaire. Il sera projeté au musée pendant toute la durée de l’exposition, à 10 h 30 et à 16 h.

Musée de la Photographie Charles Nègre – Ville de Nice

Expositions photographie automne 2022 à Chalon sur Saône

Chalon-sur-Saône, troisième musée consacré exclusivement à la photographie. Une belle exposition sera à voir cet automne: Madeleine de Sinéty – Un village, au Musée Nicéphore Niepce. Je profite de cette escale à Chalon pour vous signaler que l’exposition des œuvres de Roger Jourdain, Passionnément Nature est toujours visible au parc Georges Nouelle.

Madeleine de Sinéty, Un village

Un village Madeleine de Sinéty

@Madeleine-de-Sinety

Dans les années 1960 – 1970, Madeleine de Sinéty a photographié la campagne française, en pleine mutation : mécanisation, modernisation. L’artiste délivre une expérience émotionnelle, une réflexion, un message. C’est un témoignage sur le monde paysan et artisanal de l’époque, objectif, sans nostalgie. Madeleine de Sinéty l’a constitué sur une longue période, et en quantité. Ce sont plus de 56 000 images qui sont conservées dans les collections du Musée Nicéphore Niepce.

Madeleine de Sinéty était une photographe franco américaine, née le 13 septembre 1934, à Chançais en Indre et Loire et décédée le 22 décembre 2011 aux États-Unis, à Rangeley, dans le Maine. Un village porte sur la période où elle vivait à  Poilley en Île et Vilaine. L’exposition est riche de 300 clichés couleur. Elle est organisée conjointement par le Centre d’art contemporain GwinZegal de Guingamp, le musée de Bretagne de Rennes et le Musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône.

Cette exposition est visible jusqu’au 22 janvier 2023 : www.museeniepce.com

Madeleine de Sinéty, Un village,  c’est aussi un livre

Il sera disponible au Musée lors de l’exposition. Si vous n’avez pas l’occasion de vous y rendre, je vous propose un lien commercial pour l’acquérir ci-contre.

180 pages, relié, publié le 25 août 2020 aux Éditions GwinZegal, textes en français, 24 cm x 21.5 cm

Expositions photographie automne 2022 à Marseille

Vues sur mer

Musée Regards de Provence Allée des regards de Provence 13002 Marseille

Vues sur mer

Cette exposition réunit les œuvres d’une vingtaine d’artistes (photographes, peintres, sculpteurs) de la région sud, relatives à la mer. Ses rivages, ses plages, les activités et l’art de vivre en bord de mer. (Anke Doberauer,  Alfons Alt, Astrid B,  Jean-pierre Blanche, Julien Boullay,  Eric Bourret, Benjamin Chasselon,   Marc Chostakoff, Philippe Ivanez, Yann Letestu,  Olivier Monge, Patrick Moquet,  Philippe Ordioni,  Bernard Plossu,  Christian Ramade,  Nicolas Rubinstein, Marie-laure Sasso-ladouce,   Jean Jacques Surian, Willbe).

Jusqu’au 12 mars 2023, du mardi au dimanche de 10 h à 18 h

Entrée entre 3 et 7.50 €

Musée Regards de Provence | Expositions du patrimoine artistique de la Provence et de la Méditerranée (museeregardsdeprovence.com)

Les galeries proposent

Voici trois expositions à voir dans des galeries, une à Lyon et deux à Paris

Le Japon en duo

Géraldine Lay, Quatre automnes, 2016-2019 et Marc Riboud, Tokyo, 1958

À la galerie le Réverbère, 38 rue Burdeau à Lyon, jusqu’au 31 décembre 2022.

Marc Riboud a voyagé au Japon en 1958, ses photos en noir et blanc sont à redécouvrir. Il aurait eu 100 ans en 2023
Géraldine Lay est allée 4 fois dans l’archipel nippon entre 2016 et 2019. Ses photographies sont présentées en couleur.

L’entrée est libre

Ouvert du mercredi au samedi, de 14h à 19h, et sur RDV en dehors de ces horaires

https://www.galerielereverbere.com

@Marc Riboud / Fonds Marc Riboud au MNAAG Construction de la tour de télévision de Tokyo, hauteur 325 mètres

Le Japon en duo

MAR, de Francesca Piqueras

À la galerie de l’Europe 55 rue de Seine 75006 Paris

Francesca Piqueras s’est spécialisée dans la photographie de friches industrielles, maritimes ou urbaines qu’elle photographie avec un réel talent. Elle nous fait sentir comment les réalisations humaines sont éphémères. Comment l’homme finit par abandonner ce qui ne sert plus, comme pour nous rappeler que la vie elle-même est éphémère.

La série MAR présentée dans cette exposition montre des photographies prises dans le Pacifique, au Pérou, à proximité de l’Équateur. Les surfeurs viennent ici se mesurer à l’océan. Au large, des plateformes ont été construites puis abandonnées par les hommes. L’artiste confronte la fragilité des réalisations humaines à la force des éléments.

25 octobre au 22 novembre 2022 du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h.

http://www.galerie-europe.com

MAR Francesca Piqueras

@Francesca Piqueras

De la mélancolie à la joie, de Marc Riboud

À la galerie Arcturus 65, rue de la Seine 75006 Paris

Expositions photographique automne 2022

De-la-mélancolie-…-@Marc-Riboud.jpg

Ces photographies de Marc Riboud présentées à la galerie Arcturus inaugure les manifestations qui marqueront le centenaire de sa naissance.

Marc Riboud capturait des images qui étaient le reflet de ses émotions. La mélancolie et la joie ont marqué sa vie, et son œuvre en est imprégnée. La galerie illustrera cette dualité en présentant des photographies « vintage » et des tirages modernes.

Entrée libre,

Les jeudis et vendredis de 14 h à 19 h. Les samedis de 11 h à 19 h. http://galeriearcturus.com

…à-la-joie-@Marc-Riboud.

Si vous avez connaissance d’autres expositions, n’hésitez pas à me le faire savoir pour que je communique …

Dans les cadres suivants, vous pouvez laisser un commentaire, consulter nos publications dans les réseaux sociaux, vous abonner à notre bulletin d’informations. Les boutons carrés, au bas de l’écran sont à votre disposition pour partager cet article dans vos réseaux sociaux.

La MEP ouvre la saison

La MEP ouvre la saison avec deux expositions visibles depuis le 7 septembre. Dans les galeries Boris Mikhaïlov « Journal ukrainien »  sera présent jusqu’au 15 janvier 2023.

Le studio présente jusqu’au 6 novembre Elsa et Johanna « The Timeless Story of Moomerland ». Puis, partir du 11 novembre Antony Cairns « PXL CTY » prendra la suite jusqu’au 15 janvier 2023.

La MEP ouvre la saison logo
La MEP ouvre la saison programme

Dans cet article je vous donne des détails sur les trois expositions, de brèves présentations des artistes, des informations pratiques pour vous rendre à la MEP  et des liens utiles pour en savoir plus.

D’autres expositions seront à inscrire au bloc-notes pour cet automne. Je en informerai quand les programmes seront publiés.

La MEP ouvre la saison : Boris Mikhaïlov « Journal ukrainien » 

Boris Mikhaïlov

Boris Mikhaïlov est né le 25 août 1938 à Kharkiv en Ukraine. Il est ingénieur de formation, la photographie sera son loisir jusque dans les années 1960. Boris en fera sa profession à partir de cette période. (Il a perdu son poste à la suite de la découverte des photos de sa femme nue par le KGB)!

Son œuvre est un témoignage de la vie sociale en Ukraine à l’époque de l’emprise soviétique puis des bouleversements occasionnés par la chute de l’URSS. Tragédie et humour se côtoient pour présenter la dure réalité sociale et les absurdités de ces époques. Elle nous interroge sur les évènements actuels en Ukraine.

Boris Mikhaïlov a reçu de multiples récompenses :

  • 1996 : Prix de la Fondation d’art contemporain Coutts, en Suisse.
  • 1997 : Prix du livre Albert Renger-Patzsch
  • 2000 : Prix international de photographie de la Fondation Hasselblad, Suède.
  • 2001 : Prix du livre photo de la Fondation Krazna Krausz,
  • 2015 : Prix Goslar Kaiserring.

Il a représenté l’Ukraine à la biennale de Venise en 2007, puis en 2017.

Boris Mikhaïlov
Boris Mikhaïlov

Les plus grands musées internationaux ont présenté ses œuvres à Kiev bien sûr, Berlin, Hanovre, Baden-Baden, Londres, New-York.

Des galeries présentent Mikhaïlov : Suzanne Tarasieve à Paris,  Sprovieri à Londres, Guidocosta Projects à Turin, Barbara Gross à Munich et Barbara Weiss à Berlin.

Le journal ukrainien

le journal ukrainien
© le journal ukrainien

La MEP ouvre la saison avec cette grande rétrospective du travail de Boris Mikhaïlov, conçue avec l’artiste. Elle rassemble une vingtaine de ses séries les plus représentatives. Ce sont 800 œuvres que vous pourrez découvrir dans les galeries. Mikhaïlov possède son propre langage artistique. Ses séries sont variées tant au niveau de la technique que dans les formats. Une difficulté pour les observateurs qui aiment classifier les artistes et leurs œuvres.

La MEP ouvre la saison : Elsa & Johanna « The Timeless Story of Moormerland »

Le studio de la MEP présentera deux expositions cet automne « The Timeless Story of Moorerland » jusqu’au 6 novembre, puis  « PXL CTY » du 11 novembre au 15 janvier 2023.

Elsa Parra et Johanna Benaïnous

Elsa est née en 1990 à Bayonne et Johanna en 1991 à Paris. Alors qu’elles étaient toutes les deux étudiantes à Paris (Elsa aux arts décoratifs et Johanna aux Beaux Arts), c’est à New York qu’elles se sont rencontrées, en 2014, à l’École de l’art visuel (School of Visual Art). Elles ont réussi leurs diplômes en 2015 avec les félicitations du jury des Beaux-Arts.

À la suite de leur rencontre elles ont formé leur duo : « Elsa & Johanna », artistes plasticiennes photographes. Elles réalisent des récits visuels dont elles sont les interprètes : performances artistiques avec des supports photo ou vidéo.

  • 2016 : elles exposent au salon de Montrouge, et au MAC VAL
  • 2017 : elles remportent le 2ème prix Picto de la mode en 2017,
  • 2019 : elles exposent à Paris-photo et au festival d’Hyères,
  • 2020 : elles sont finalistes du prix découverte Louis Roederer aux rencontres d’Arles.
  • 2021 : elles exposent au Musée d’Art Moderne de Karlsrühe
Elsa & Johanna
Elsa & Johanna

Leurs photographies ont intégré les collections du Centre National des Arts Plastiques, du Fonds d’Acquisition d’Art Contemporain de la ville de Paris et de la Société Générale.

Pour en savoir plus, voici le lien vers leur site : Elsa & Johanna

The Timeless Story of Moormerland

La MEP ouvre la saison Timeless story
© elsa & johanna 2020/2021

Elsa et Johanna ont réalisé ce projet en Allemagne en 2021, elles le présentent en France pour la première fois. Elles se sont installées dans une quinzaines de communes du nord de l’Allemagne pendant 4 semaines. Moormerland, en Basse Saxe, est l’une de ces communes qui a donné son nom à l’exposition. Les artistes ont choisi des maisons au charme désuet dans lesquelles elles vont interpréter tour à tour une vingtaine de personnages familiaux : le père de famille, l’ado mélancolique, la mère au foyer…

Les photographies sont le témoignage d’une vie de quartier enveloppée d’une atmosphère étrange, qui caractérise le duo. Les images sont classées comme dans un album de famille mêlant portraits, photographies spontanées et décors accessoirisés.

La MEP poursuivra la saison avec Antony Cairns « PXL CTY »

Antony Cairns

Anthony Cairns est né à Londres en 1981. Il photographie de préférence la nuit, des paysages urbains dans de grandes mégapoles : Londres, Tokyo, Los Angeles… Souvent les immeubles sont encore en cours de construction, Ce sont des structures squelettiques destinées à devenir des logements de luxe ou des espaces de bureaux. Il utilise des techniques anciennes : caméra PXL 2000, cartes perforées informatiques, lumière sur film analogique, expérience en chambre noire, etc. Après un premier travail d’enregistrement, Antony Cairns intervient directement sur les images pour les personnaliser avec des procédés d’impression et de tirages recherchés.

On aura compris que le travail d’Antony Cairns n’a rien de topographique. Les œuvres sont imaginatives, la lumière, nimbée de halos lumineux construit les volumes. Une impression de décors de science fiction d’où l’être humain est résolument absent s’en dégage.

  • 2013 : il présente ses œuvres aux Rencontres d’Arles,
  • 2016 : à la George Eastman House de New York,
  • 2018 : au Tate modern de Londres et au festival d’images de Vevey
Antony Cairns
Antony Cairns

A.Cairns a remporté le prix Hariban 2015, ce qui a donné lieu à une résidence à l’atelier Benrido Collotype de Kyoto.

Pour mieux connaître Antony, voici le lien vers son site : Antony Cairns

PXL CTY

La MEP ouvre la saison : PXL CTY
© CTY 2021

L’exposition qui démarrera le 11 novembre au studio de la MEP présentera une nouvelle série d’œuvres dans le cadre du grand projet CTY. Il réunit des photographies et des vidéos réalisées dans les grandes métropoles : Tokyo, Londres Las Vegas, Osaka.

Informations pratiques :

Situation

5 et 7 rue Fourcy 75004 Paris

Métro Saint Paul
+33 (0)1 44 78 75 00

Horaires

Mercredis et vendredis  de 11 h  à 20 h
Jeudis de  11 h à 22 h
Week-ends de 10 h à 20 h
(Créneau réservé aux abonnés les dimanches de 10 h à 11 h)
Fermé les lundis et mardis

Tarifs

Plein tarif : 11.00 €
Tarif réduit* : 7.00 €
* + de 65 ans, – de 30 ans,
demandeurs d’emploi, familles nombreuses,

étudiants et enseignants

Dans les cadres suivants, vous pouvez laisser un commentaire, consulter nos publications dans les réseaux sociaux, vous abonner à notre bulletin d’informations. Les boutons carrés, au bas de l’écran sont à votre disposition pour partager cet article dans vos réseaux sociaux.

Les rencontres d’Arles 2022

Les rencontres d’Arles 2022 auront lieu du 4 juillet au 25 septembre

« Visible ou invisible, un été révélé » est le titre de cette 53ème édition.

Les évènements de la semaine d’ouverture, du 4 au 10 juillet, les expositions, le Prix Louis Roederer, les conseils pratiques… Voici les thèmes que je vous propose dans cet article.

Rencontres Arles 2022 Affiche
Affiche

Rencontres d’Arles 2022 : la semaine d’ouverture

La soirée d’ouverture

La semaine débutera par une grande fête sur les bords du Rhône, le 4 juillet, au Collège Mistral. Ce sera une rencontre avec le continent indien.

  • Disco et funk (1970 à 1990) indien, sri-lankais et pakistanais présentation de Victor Kiswell
  • OHM Duo, artistes tamoul interviendront avec des rythmes envoûtants, au son du mridangam.
  • Loya, proposera une immersion dans les sonorités de l’Océan Indien,
  • Enfin, les arlésiens Puta ! Puta ! clôtureront la soirée aux platines avec un mix éclectique.

L’entrée pour cette soirée sera libre, bar, restauration, concours de pétanque au programme.

Soirée ouverture
Pochette disque Sawan Rhadon

La nuit d’inauguration 

Le 5 juillet à partir de 22 h le festival présentera la nuit du théâtre antique :

  • Elle débutera par un hommage à Olivier Etcheverry, disparu le 3 mars dernier et qui a été pendant 22 ans le scénariste des rencontres d’Arles.
  • Présentation des lauréats du prix du livre qui récompensent les meilleurs ouvrages photographiques publiés dans l’année.
  • Prix « Women in motion » décerné cette année à Babette Mangolte, née en France à Montmorot et installée à New York depuis les années 1970. Elle est cinéaste et photographe et a écrit des études sur les pratiques cinématographiques
  • Présentation de l’école de photographie ukrainienne de Kharkiv,
  • Quinzequinze (la nuit des esprits vagabonds). En Polynésie, il est une nuit où les esprits qui n’ont pas pu rejoindre « l’autre rive » sortent et vagabondent. Le groupe Quinzequinze s’en inspire pour présenter à leur façon et en musique la programmation du festival.

Tarifs pour ce spectacle : 15 €, 10 € pour les 12 / 18 ans, gratuit pour les plus jeunes.

Rencontres Arles 2022 - Groupe Quinzequinze
Le groupe Quinzequinze

Arte, 30 ans

Et oui, Arte a 30 ans. Partenaire traditionnel des rencontres d’Arles, la chaine organise à cette occasion une soirée le 6 juillet à Croisière à partir de 22 h. Deux documentaires sont au programme :

  • Hommage à Lee Miller, mannequin et photographe de guerre, film de Teresa Griffiths,
  • Guy Bourdin, créateur d’images, film de Sean Brandt qui présente celui qui est considéré comme un des plus grands créateurs d’images.

Pour cette soirée, l’entrée est libre, mais attention ! Dans la limite des places disponibles !

Photo de Guy Bourdin

Photo Slam, une nouvelle génération

Au théâtre antique, le 7 juillet à partir de 22 h,

À l’occasion des quarante ans de l’École Nationale Supérieure de la Photographie, le festival propose un spectacle photographique. Il montre la diversité des profils issus de l’école à travers les réalisations des jeunes diplômés.

Avant ce spectacle, le prix de la meilleure maquette de livre sera décerné avec le concours de la Fondation LUMA.

Sally Mann, prix Pictet pour sa série Blackwater, présentera sa conception de la pratique photographique de paysage. 

Tarifs pour cette soirée : 15 €, 10 € pour les 12 / 18 ans, gratuit pour les plus jeunes.

Le live magazine des rencontres

Rencontres Arles 2022 - Live magazine
Live magazine des Rencontres

Soirée au Théâtre antique, le 8 juillet à partir de 22 h qui se déroulera en 4 volets :

  • Présentation de quelques photographies de James Barnor. Derrière chacune d’elles se cache une histoire ancrée dans la mémoire de l’artiste, riche de 40 années de photographies à travers le monde.
  • Prix de la photo Madame Figaro qui récompense le travail d’une artiste de la programmation des rencontres.
  • Prix découverte Louis Roederer. Cette année le prix Roederer n’est pas lié à un thème mais à une attitude du photographe face à la création d’images.
  • Live magazine est le clou de la soirée. Conçu sur une idée originale, ce spectacle est unique et éphémère. Il s’agit d’un journal vivant : sur la scène les photographes,  journalistes et artistes créent des histoires dans lesquelles ils embarquent le public. 

Tarifs pour cette soirée : 15 €, 10 € pour les 12 / 18 ans, gratuit pour les plus jeunes.

Nuit de l’année

Après deux ans d’absence, l’évènement festif des Nuits des Rencontres d’Arles est de retour. Il se déroulera dans la friche industrielle des papeteries Etienne, le 9 juillet, à partir de 22 h

C’est une promenade visuelle à travers une quarantaine de propositions photographiques, projetées sur de grands écrans (l’un est dédié à l’Ukraine). Cette grande fête de la photographie propose également des performances, concerts, restauration et bars. 

L’entrée est libre, le spectacle est prévu jusqu’à 3 h du matin !

Rencontres d’Arles 2022 : les expositions

Avec le slogan « Visible ou invisible, un été révélé », les rencontres d’Arles ont la prétention de montrer au public ce qu’il ne peut ou ne veut pas voir. Les expos sont classées par thème, sous des titres infinitifs,

Chacun de ces thèmes regroupe plusieurs expositions.

Performer

  • Une avant-garde féministe, à la Mécanique Générale, du 4 juillet au 25 septembre. Exposition sous le commissariat de Gabriele Schor , qui réunit les œuvres de 71 femmes photographes. Ces œuvres réalisées pendant 18 ans, à partir des années 1970 appartiennent à la collection Verbund, de Vienne
  • Babette Mangolte, s’expose à l’Église Sainte Anne du 4 juillet au 25 septembre. Lauréate du prix « Women in motion » 2022. L’exposition, sous la direction de la commissaire Maria Inès Rodriguez est un hommage à la carrière de Babette Mangolte qui a su capter les mouvements des corps dans l’espace. 
  • Susan Meiselas et Marta Gentilucci à l’Église Saint Blaise, du 4 juillet au 25 septembre, exposition coproduite par l’Académie de France à Rome – Villa Médicis et les Rencontres d’Arles. Cartographies du corps , c’est le titre de l’expo, trace une carte de la peau et des gestes de femmes âgées, qui évoquent des vies engagées, encore pleines d’énergie et de beauté.
Performer
Exposition Babette Mangolte

Expérimenter

  • Noemie Goudal à l’Église des trinitaires, du 4 juillet au 28 août, Commissaire Alano Pardo. L’exposition se nomme « Phoenix » et elle montre des images extraites de films réalisés par Noémie Goudal
  • Bettina Grossman à la Salle Henri Comte, du 4 juillet au 28 août, Commissaires Yto Barrada et Gregor Huber. « Bettina, poème du renouvellement permanent ». C’est la première exposition monographique de cette photographe newyorkaise.
  • Frida Orupabo à la Mécanique générale du 4 juillet au 25 septembre, cette exposition titrée « À quelle vitesse chanterons-nous ? » Présente des œuvres de l’artiste norvégienne-nigériane réalisées à partir de collages.
  • Sandra Brewster à la Mécanique Générale, du 4 juillet au 25 septembre, commissaire : Gaëlle Morel. L’exposition s’appelle « Flou », elle rassemble des portraits transférés à l’aide de gel sur différents supports. L’artiste demande à ses sujets de bouger lors des prises de vue pour accentuer la tendance floue (mode apparue en 2017)
  • Lukas Hoffmann à Monoprix du 4 juillet au 25 septembre. Exposition « Evergreen » : l’artiste suisse expose une centaine de clichés pris dans la rue, à  la chambre photographique, à main levée (sans trépied) et très près du sujet.
  • Chants du ciel à Monoprix du 4 juillet au 25 septembre, commissaire Kathrin Schönegg. Avec son sous titre : « La photographie, le nuage et le cloud » l’exposition nous fait prendre conscience des infrastructures qui organisent le stockage des données (en particulier de la photographie). Mise en parallèle du cloud (stockage de données) et des photos de nuages anciennes et contemporaines.
Expérimenter Chants du ciel
Chants du ciel : nuages

Émerger

  • Wang Yimo à l’Abbaye de Montmajour du 4 juillet au 25 septembre, commissaire He Guiyan. Vidéo d’animation expérimentale et d’installations lumineuses, avec en toile de fond une centrale électrique désaffectée. Présentation du festival d’Arles en Chine, dans le district de Jimei
  • Sathish Kumar au Cloître Saint Trophime du 4 juillet au 25 septembre, « Un garçon du village » est une collection de moments ordinaires saisis au fil du temps, reflétant les lents mouvements de la vie quotidienne en Inde du Sud. Satish Kumar a reçu en 2020 le prix Serenditipy Arles Grant.
  • Arash Hanaei et Morad Montazami  au Cloître Saint Trophime du 4 juillet au 25 septembre, « Une hantologie suburbaine »  Cette e,xposition produite par BMW Art Makers,  propose de repenser notre rapport aux architectures utopiques des années 1960-1970 et à l’écosystème périphérique de la banlieue qui les accueille.
  • Cassandre Colas et Gaëlle Lefort au Ground Control du 4 juillet au 25 septembre, « Une attention particulière », exposition coproduite par l’École Nationale Supérieure de la Photographie et les Rencontres.  Elle met en avant les travaux de deux diplômées qui s’interrogent sur la relation des corps à leur environnement.
  • Pierfrancesco Celada à Croisière du 4 juillet au 25 septembre, « Quand je suis triste, je prends le train pour le bonheur », c’est le message délivré par l’artiste, lauréat du prix Port Folio 2021. Il dresse un portrait de Hong Kong où il s’est installé en 2014. « Happy Valley » est le nom du terminus de la ligne de tram, d’où : le train pour le bonheur !
Rncontres Arles 2022 Photo de Wang Yimo
Photo de Wang Yimo

Explorer et témoigner

  • Bruno Serralongue au Jardin d’Été du 4 juillet au 25 septembre « les gardiens de l’eau » Le photographe témoigne des mouvements contestataires des populations (en particulier les sioux de la réserve de Standing Rock). Ils protestent contre la construction d’oléoducs susceptibles de polluer l’eau des lacs et des rivières.
Explorer et témoigner les gardiens de l'eau
Les gardiens de l’eau
  • Ritual Hinabitual à La Chapelle Saint Martin du Méjan du 4 juillet au 25 septembre, commissaire de l’exposition Sergio Valenzuela Escobedo « Forêts géométriques, luttes en territoire Mapuche » Lutte des tribus « Mapuche, peuples de la terre » contre l’exploitation intensive des forêts pour la production de la pâte à papier. Et pour la sauvegarde de la biodiversité et de la culture de plantes médicinales.
  • Documents imaginés au Ground Control du 4 juillet au 25 septembre, commissaire Ravi Agarwal, Exposition des œuvres de 10 photographes contemporains d’Asie du Sud-est. Il n’y a pas vraiment de fil conducteur entre ces travaux, mises en scène théâtrales, décors de cinéma, notre imagination peut faire le reste.
  • Et pourtant elle tourne au Musée départemental Arles antique de 4 juillet au 28 août, commissaire : Paul Graham. Présentation collective des travaux de 9 photographes qui apportent leur témoignage sur l’Amérique contemporaine, en collaboration avec le Centre International de Photographie de New York
  • Estefania Pañafiel Loaiza à l’École Nationale Supérieure de la Photographie du 4 juillet au 28 août. « Carmen (répétitions) » l’exposition regroupe une série d’éléments de différentes natures qui retrace le voyage que la photographe a effectué entre l’Équateur et l’Italie en suivant les pas du fantôme de Carmen, femme disparue en Équateur au début des années 1980, alors qu’elle venait de rejoindre un mouvement révolutionnaire.

Enfin, toujours Dans le thème « Explorer et témoigner », du 4 juillet au 25 septembre 3 expositions à Croisière

  • Si un arbre tombe dans une forêt du 4 juillet au 25 septembre. Cette exposition présente les travaux de plusieurs photographes orientés vers l’observation des vides et des silences. Je cite un passage du programme : « Elle invite le spectateur à observer attentivement les frontières du visible et des tropismes qui le sous-entendent »
  • Julien Lombardi du 4 juillet au 25 septembre. « La terre où est né le soleil » est le titre de cette exposition qui nous emmène dans une vallée désertique du Mexique Wirikuta. C’est la terre des croyances fondatrices et des divinités pour les Indiens Huichols. Chaque année, ils s’y rendent en pèlerinage pour honorer la naissance du soleil et du feu.
  • Léa Habourdin du 4 juillet au 25 septembre. « Images-forêts, des mondes en extension »,  reportage réalisé dans les forêts françaises pendant deux ans. Les tirages sont originaux : ce sont des anthotypes réalisés avec des piments  artisanaux fabriqués avec des plantes. Ils ont la particularité de ne pas résister à la lumière du jour  je suppose que celui qui visitera l’exposition fin septembre ne verra que des feuilles blanches !

Revisiter

  • Lee Miller à l’espace Van Gogh du 4 juillet au 25 septembre, commissaire : Gaëlle Morel « Photographe professionnelle (1932 – 1945) » L’exposition présente l’œuvre de la photographe américaine Lee Miller entre 1932 et 1945. Elle est à la fois portraitiste, à la tête de son propre studio à New York, photographe de mode et de publicité pour des marques de parfums et de cosmétiques, et photoreporter de guerre, notamment reconnue pour ses images des camps de concentration allemands de Dachau et Buchenwald.
Revisiter : Lee Miller
Lee Miller
  • Un monde à guérir au Palais de l’archevêché du 4 juillet au 25 septembre, commissaires : Nathalie Herschdorfer et Pascal Hufschmid.  160 années de photographie à travers les collections de la Croix Rouge et du Croissant Rouge. Plus de 600 images datant de 1850 à nos jours sont présentées dans cette exposition.
  • Romain Urhausen à l’espace Van Gogh du 4 juillet au 25 septembre, commissaire : Paul Di Felice. L’œuvre du photographe luxembourgeois se distingue par son style singulier entre l’école humaniste française et l’école subjective allemande des années 1950 et 1960. Ses sujets sont prétextes à une exploration formelle et poétique, teintée d’humour.  
  • Mitch Epstein à l’Abbaye de Montmajour du 4 juillet au 25 septembre, Entre 1978 et 1989, Mitch Epstein a effectué huit voyages en Inde et pris des milliers de photographies. L’exposition à l’Abbaye de Montmajour présente des tirages récents de ce travail, ainsi que deux films sur lesquels Epstein a collaboré, avec Mira Nair, à l’époque son épouse : India Cabaret (1985) et Salaam Bombay! (1988)
Revisiter - Mick Epstein
Photo de Mick Epstein

Rencontres d’Arles 2022 : Prix découverte Louis Roederer

Depuis leur création, les Rencontres d’Arles associent le prix découverte Louis Roederer à tous les lieux de présentations. Les expositions ci-dessous sont visibles à l’Église des Frères Prêcheurs du 4 juillet au 28 août

Prix découverte Louis Roederer
Photo de Celeste Leeuwenburg

  • Debmalya Roy Choudhuri : « Une autobiographie sans faits »
  • Rahim Fortune : « Je ne supporte pas de te voir pleurer »
  • Olga Grotova : « Les jardins de nos grand-mères »
  • Daniel Jack Lyons : « Comme une rivière »
  • Seif Kousmate : « Waha, oasis »
  • Celeste Leuuwenburg : « À partir de ce qu’elle m’a dit, et ce que je ressens »
  • Gal Cipreste Marinelli et Rodrigo Masina Pinheiro : « G.H.Gal et Hiroshima »
  • Akeem Smith : « Altarpiece »
  • Mika Sperling : « Je n’ai rien fait de mal »
  • Maya Inès Touam : « Replica »

Rencontres d’Arles 2022 : informations pratiques

Le catalogue « rencontres d’Arles 2022 »

La boutique des Rencontres vous permet de réserver en ligne, vous pouvez également acheter le catalogue pour la modeste somme de 48 € ! Accès en cliquant sur l’image…

Rencontres Arles 2022 catalogue

L’APPLICATION « Rencontres d’Arles 2022 »

L’intégralité des expositions et des événements des Rencontres d’Arles 2022, dans votre poche, cliquez sur l’image.

Rencontres Arles 2022- application
Rencontres Arles 2022 réserver

LES RENCONTRES D’ARLES
34 rue du docteur Fanton
13200 Arles
Tél : +33 (0)4 90 96 76 06
info@rencontres-arles.com

Je vous présenterai des expositions à voir cet été dans mon prochain article : Les expositions de l’été 2022

Expositions photographie été 2022

Expositions photographie été 2022 est le deuxième volet de la série initiée ce printemps. Sur la route des vacances, vous pourrez découvrir des expositions. Je vous propose une sélection sur plusieurs sites : retour à Arles, fête des fleurs à Nice, un détour par la Belgique, à Charleroi, Paris et Vichy…

Les rencontres d’Arles


C’est bien sûr l’évènement Expositions photographie été 2022, dans une région propice aux vacances. J’en ai longuement parlé dans mon précédent article : Les rencontres d’Arles 2022.

Bien que Photo-passions soit par définition consacré à la photographie, je vais faire un petit aparté pour un autre lieu d’intérêt. Pendant que vous serez dans la région d’Arles, je vous conseille de visiter les Baux de Provence, ville typique provençale, et ses deux sites incontournables :

  • Les carrières de Lumières proposent cette année 2 thèmes « Venise et Klein ».
  • Le Musée Yves Brayer, outre les œuvres du peintre qui porte son nom, présente une exposition Camille Claudel « Géniale folie » jusqu’au 13 novembre.

Pour revenir à Arles, le festival c’est aussi le « off »  dont je n’ai pas parlé dans mon article précédent. De nombreuses galeries mais aussi des commerces, des restaurants présentent tout l’été une centaine d’expositions. Arles exposition s’affranchit (à mon avis) de la culture bien-pensante (et bien pesante) des Rencontres. De plus toutes les expos sont gratuites,  Pour en savoir plus, voici le lien de Arles-exposition. Vous verrez, c’est écrit sans écriture inclusive, dans un français que tout le monde comprend !

L’affiche Arles exposition est une photographie d’Olivier Föllmi, invité d’honneur du « off » 2022

Expositions photographie été 2022 Arles

Expositions photographie été 2022 à Nice

Près du Cours Saleya de Nice, célèbre pour son marché aux fleurs, l’ambiance sera également fleurie au Musée Charles Nègre cet été avec ces deux expositions :

Catherine Larré – Anthèse

Jusqu’au 11 septembre, visible à la Galerie du Musée,

Catherine Larré est créatrice d’images. Elle collecte, archive, des sujets souvent insignifiants à partir desquels elle refait des compositions (détourage, découpe, collages, peinture…) Les sujets traitent de la fragile existence de l’être.

Anthèses est le titre de l’exposition. Ce nom vient du grec et signifie « floraison »

Les fleurs sont présentées ici depuis leur épanouissement jusqu’au flétrissement, « véritable voyage au pays du spleen ».

Expositions photographie été 2022 Anthèse
Anthèse par Catherine Larré

Nick Knight – Roses from my garden

Jusqu’au 25 septembre au Musée lui-même.

Nick Knight est l’un des créateurs d’images les plus célèbres au monde. Il a collaboré avec des designers de premier plan (Yohji Yamamoto, John Galliano et Alexander McQueen). Fondateur et directeur de l’agence Showstudio.com, il a produit des campagnes publicitaires pour Burberry, Chanel, Fendi, Christian Dior, Lancôme, Swarovski, Tom Ford, Calvin.

Nick Knight vit à Londres. Il a été décoré de l’OBE (L’ordre de l’Empire britannique) en 2010 pour ses services aux arts. Il est professeur honoraire à l’University of the Arts London et a obtenu un doctorat honorifique de la même université.

Roses from my garden. Le Musée présente une quarantaine d’œuvres issues de cette série entreprise par l’artiste il y a 7 ans. Les roses de Nick Knight sont inspirées de la beauté mélancolique de la peinture hollandaise et flamande des XVIIème et XVIIIème siècles. Nick Knight cueille et agence des roses de son jardin. Puis, il les photographie en lumière naturelle à l’aide de son smartphone! Vient ensuite un long travail de retouches numériques et picturales.

Expositions été 2022 Musé Charles Nègre Nice
Roses from my garden de Nick Knight

Pour en savoir plus sur le Musée de la photographie de Nice, je vous propose mon article : Musée de la photographie Charles Nègre

Expositions photographie été 2022 à Charleroi

Cet été le Musée de la photographie de Charleroi propose quatre expositions et un film « Super 8 », visibles jusqu’au 18 septembre 2022

En dilettante. Histoire et petites histoires de la photographie amateur

Réalisée avec le partenariat de La Conserverie et de la collection de Michel F. David (Éditions sur la Banquise), cette exposition retrace, les moments forts de l’histoire de la photographie amateur avec, en particulier, la photo de famille et les petites histoires qu’elle sous-entend.

Environ 250 images d’amateurs sont exposées, des premières photographies Kodak aux panoramiques en passant par une riche collection d’autochromes. Ce sont des petites histoires personnelles, anodines et universelles qui portent en elles une émotion. Photos sans prétention, prises En dilettante

En parallèle, un autre espace présente une sélection d’œuvres contemporaines, réalisées par des artistes qui ont recours à la photographie amateur pour leurs créations.

Expositions photographie été 2022
En dilettante

Karin Borghouts – Paris impasse

Karin Borghouts est une photographe belge qui a d’abord étudié la peinture et la sculpture. Après avoir travaillé comme graphiste, elle s’est intéressée à la photographie et a utilisé ses connaissances artistiques pour la réalisation de ses images.. Elle est surtout connue pour ses photos de bâtiments (intérieurs et extérieurs), de sites publics et de musées. Ce sont des espaces dans  lesquels la représentation humaine est absente.

Paris impasse présente des clichés réalisés par la photographe entre 2011 et 2021 sur les impasses de Paris. C’est un travail méthodique qui répertorie près de 400 impasses. Travail technique, réalisé à la chambre, travail exigeant : constance de la ligne d’horizon, rigueur de la composition et exclusion des habitants.

Simon Vansteenwinckel, Wuhan Radiography

Simon Vansteenwinckel est né en 1978 à Bruxelles, il est photographe et graphiste. Il réalise des projets documentaires au long cours, en faisant le choix du film argentique pour son rendu granuleux et contrasté, du noir et blanc pour se focaliser sur le jeu des lumières. Il apporte un esprit intemporel à ses clichés. Simon Vansteenwinckel est un acteur important de la scène photographique bruxelloise. De nombreuses expositions présentent ses travaux. Il est cofondateur des « Editions du Mulet » maison indépendante spécialisée dans l’édition de livres photographiques

Wuhan Radiography. Pendant l’épidémie, comme tout le monde, Simon Vansteenwinckel était confiné. Il a décidé de continuer à voyager, avec Google Street View ! Il s’est rendu à « Wuhan, là où tout a débuté, foyer de l’épidémie du Covid-19, ville méconnue et réceptacle de toutes les rumeurs, jetée malencontreusement au centre de l’actualité. Les images de l’exposition ont été réalisées en photographiant directement l’écran au gré de mes pérégrinations virtuelles dans la ville.» (citation de Simon Vansteenwinckel)

Expositions été 2022 Musée de Charleroi
Wuhan de Simon Vansteenwinckel

Clyde Lepage, Paeza Sovni

Le Soir et le Musée de la Photographie de Charleroi ont choisi de présenter Clyde Lepage pour cette saison. Dans le cadre de leur partenariat ils présentent un jeune photographe à chaque nouvelle série d’expositions. Clyde Lepage a une solide formation dans la communication et la photographie.

Pazea Sovni  est un travail commencé depuis plusieurs années. Clyde Lepage met en scène sa région d’origine, les paysages et aussi les gens qu’elle a connus et d’autres qu’elle a croisés au hasard de ses déambulations. Elle ne photographie que des gens de son territoire (entre Namur et Liège). Travail entre le mystère et le documentaire, histoire d’amour entre la photographe et ses origines. «Il y a pour moi un mélange de souvenirs, de rêve, de fantasme et de réalité. Je ne sais plus trop si j’essaie de parler du passé, du présent ou s’il s’agit plutôt d’une fable. »

Rebecca Jane Arthur, Island Flyer

Rebecca Jane Arthur est une artiste audiovisuelle d’origine écossaise, basée maintenant à Bruxelles. Elle est cofondatrice, d’une plateforme de production et de diffusion de films et médias artistiques.

Island flyer, a Postcard from the Isle of Wight (2022) est un  film réalisé sur cette île avec une caméra Super 8. Les couleurs passées, les légers défauts de la pellicule et les sauts de plan contribuent à donner au film une tonalité ancienne et familiale empreinte de nostalgie. Rebecca Jane Arthur nous fait partager sa recherche des étés révolus de son enfance.

Toutes les informations pour ces expositions et le Musée sous le lien : Musée de la photographie de Charleroi

Expositions photographie été 2022 à Paris

La maison européenne de la photographie à Paris propose en ce moment deux expositions, visibles jusqu’au 21 août 2022 :

Love Songs, photographies de l’intime

Cette exposition rassemble 14 séries réalisées par les grands photographes du XXIème et XXIème siècles. Ce sont des œuvres extraites des collections de la MEP ou prêtées par des artistes contemporains.

Love Songs est conçue comme une compilation musicale : la face A (première partie) présente des collections des années 1950 à 1980. La face B s(deuxième partie) se consacre à des images des années 1980 jusqu’à nos jours.

L’unité entre ces séries se trouve autour de la relation amoureuse : histoires intimes, diversité des schémas amoureux, premiers jours d’une relation, mariage et lune de miel petits bonheurs domestiques  mais aussi douleur de la séparation. L’objectif du photographe capture l’intimité avec poésie et en toute franchise.

Nan Goldin : Nan et Brian au lit
Nan Goldin Nan and Brian in bed 1986

Karla Hiraldo Voleau, Another Love Story

Dans le prolongement de l’exposition « Love songs », Karla Hiraldo Volean, artiste franco-dominicaine, présente sa première exposition « solo » en France : « Another Love Story ».

Il s’agit d’une série de textes et de photographies qui reconstituent les derniers mois de sa relation avec un homme avant qu’elle ne découvre qu’il avait une double vie. Elle s’approprie ce récit, rejoue les moments de cette relation avec l’aide d’un modèle, sosie de l’ancien compagnon.

Another Love Story  est également une réflexion sur le médium photographique qui est incapable de capturer la vérité sur une relation et qui se contente d’exposer le sentiment amoureux qui reste insaisissable.

On relèvera la contradiction philosophique entre ces deux expositions: la photographie est-elle témoin de la vérité ou est-elle incapable de la transmettre? Beau sujet de philo ! Elle offre peut-être aussi au spectateur la possibilité d’adapter l’image à sa propre vérité …

Informations pratiques 

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris
Tel : +33 (0)1 44 78 75 00

Mercredi, vendredi 11h/ 20h, jeudi 11h/ 22h. Week-end 10h/ 20h  Créneau réservé aux abonnés le dimanche de 10h/ 11h.

Tarif  10 €, Tarif réduit 6 € (moins de 35 et + de 65 ans, étudiants, enseignants et chômeurs), gratuit avant 8 ans.

Lien billetterie

Toujours à Paris au Musée de la Libération

Femmes photographes de guerre

Au Musée de la Libération à Paris jusqu’au 31 décembre 2022.

Nous avons vu que les Rencontres d’Arles honorent Lee Miller, photographe américaine qui a été reporter pour Vogue pendant le débarquement et la campagne d’Allemagne.

C’est cette partie de sa carrière diversifiée qui est mise en avant dans l’exposition du Musée de la Libération.

Sept autres femmes photographes de guerre accompagnent Lee Miller (USA 1907 – 1977), dans cette exposition : Gerda Taro (Allemagne, 1910 – 1937 décédée en reportage pendant la guerre civile espagnole), Catherine Leroy (France, 1944 – 2006 a couvert les guerres du Vietnam, et du Liban), Christine Spengler (France, née en 1945. Elle a couvert de nombreux conflits : Irlande du Nord, Vietnam, Cambodge, Sahara occidental, Iran, Liban, Nicaragua, Salvador, Kosovo, Irak, Afghanistan), Françoise Demulder (France, 1947 – 2008 reportages au Vietnam, Cambodge, Angola, Irak, Liban), Susan Meiselas (USA, née en 1948, de l’agence Magnum, Nicaragua, Salvador)  Carolyn Cole (USA, née en 1961, reporter journaliste au Times, Kosovo, Afghanistan, Irak) et  Anja Niedringhaus (Allemagne, 1965 – 2014, travaille pour l’Associated-Press, Yougoslavie, Irak, Proche-Orient, Lybie, elle est tuée en reportage en Afghanistan)

Femmes photographes de guerre

Une centaine de documents, plus de 80 photographies une douzaine de journaux et de magazines originaux illustrent cette exposition qui met en avant l’implication des femmes dans les conflits, combattantes victimes ou témoins.

Informations pratiques :

Musée de la Libération : 4, avenue Colonel Henry Rol-Tanguy 75014 Paris (Denfert-Rochereau)

Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 €

Lien billetterie

Expositions photographie été 2022 : « Portraits » à Vichy

Pour finir cette promenade estivale « Expositions photographie été 2022 », je vous propose un détour par Vichy.

Cette année « Portraits » célèbre ses 10 ans. Pour cette occasion, les rendez-vous photographiques de Vichy s’installent au Palais des Congrès. 14 expositions sont à l’affiche du festival.

  • Meryl Meisler
  • Henrike Stahl et Eric Poupy
  • Christian Tagliavini
  • Christophe Acker
  • Komath Studio
  • Kourtney Roy
  • Alain Wuillaume
  • On stage par Charlotte Bourdon et Marie Magnier
  • Omar Victor Diop
  • La voix du regard
  • Brigitte Patient
  • Des mots pour voir
  • Valérie Belin
  • The anonymous project.

Vichy Portraits

Outre le Palais des Congrès, les autres lieux d’exposition sont l’Esplanade du lac d’Allier, le parvis de la gare et la place Saint louis.

Informations pratiques :

le Palais des congrès, Opéra de Vichy vous accueille tous les jours de 10 h  19 h.

Nocturne les samedis jusqu’à 21 h.

Entrée 4 €, gratuite pour les moins de 18 ans.

Lien Palais des Congrès de Vichy

Vous pouvez laisser un commentaire dans le cadre ci-dessous, vous abonner à notre bulletin d’informations ou nous suivre sur les réseaux sociaux (liens dans le cadre suivant).

Les boutons carrés (en bas de l’écran) permettent de partager l’article dans les réseaux sociaux.

Photo-passions, 2 ans

Photo-passions 2 ans gâteau

Photo-passions, 2 ans. Souvenez-vous, le printemps 2020, la sanction tombe. Nous sommes confinés en raison de la crise sanitaire. Autorisation de sortir 1 heure par jour, à moins d’1 kilomètre de notre domicile. J’ai choisi d’occuper ce temps libre forcé à ma passion : la photographie. Pas question bien sur de partir nez au vent, appareil en bandoulière. J’ai choisi  d’écrire ce magazine consacré à la photo.

Photo-passions, 2 ans : les rubriques, les articles

Pendant ces 2 ans, j’ai publié 64 articles répartis dans 8 rubriques. J’ai beaucoup « tâtonné », au début, et même encore récemment pour planifier et nommer ces rubriques. Comme on le verra plus loin, j’ai dû sacrifier un peu de littérature pour faciliter l’indexation dans les moteurs de recherche.

Ma première intention était de traiter les sujets de prise de vue et  de post traitement. Finalement ce sont les thèmes qui sont le plus en retard, je m’emploie à y remédier.

Photo-passions 2 ans rubriques

Feuilles de style en cascade

Photo-passions 2 ans CSS
Codage : HTML en haut, CSS enbas

J’ai utilisé la plateforme de rédaction la plus réputée WordPress qui a hébergé Photo-passions la première année. WP fournit une structure qui constitue l’architecture du blog. Pour la décoration j’ai choisi un thème : Didi. J’ai ainsi pu personnaliser mon site (couleur des pages, des fenêtres, forme et taille des polices, liens vers les réseaux sociaux, liens internes…) Mais pour en arriver au résultat final, tel que je le souhaitais, j’ai dû « mettre les mains dans le cambouis », selon la formule consacrée.

Le cambouis, c’est le codage HTML pour la structure (on n’y touche pas trop !) et CSS pour l’aspect. En anglais « Cascading style sheets » que je traduis par « feuilles de style en cascade ». J’ai fait une formation en ligne avec des spécialistes de WordPress WP Marmite. J’ai enfin pu apporter au blog l’aspect final que je souhaitais.

Si vous êtes sur un ordinateur, vous pouvez y accéder : surlignez un paragraphe, cliquez sur le bouton droit de la souris et sélectionnez « inspecter » en bas de la liste (bouton gauche, cette fois).

La fenêtre de codages s’ouvre sur la droite.

Photo-passions, 2 ans : optimisation du moteur de recherche

Au bout d’un an, le blog fonctionnait, il était plaisant, mais il était toujours hébergé par WordPress. « Photo-passions chez WP » ne permettait pas l’indexation des pages par les moteurs de recherche (Google en particulier), en d’autres termes le site n’était pas visible.

En juin 2021, avec l’assistance de Frédéric Plisson, Mister Index on a abandonné l’incubateur WP. On a inscrit le site chez un hébergeur français très performant : O2Switch. On lui a associé plusieurs noms de domaine : photo-passions.fr / photopassions.fr / photo-passions.com.

Puis il a fallu travailler sur le SEO (Search Engine optimization) en français « optimisation des moteurs de recherche » : allègement et textes alternatifs des images, modification de la rédaction, requêtes-cibles, titres SEO et meta descriptions. J’ai ainsi revu tous les articles pour qu’ils soient indexables.

Au bout de 10 mois les résultats sont encourageants : 240 URL indexées, et ce message de félicitations de Google : 100 clics sur Photo-passions en 28 jours. Ok, je relativise, un zéro de plus, ça serait mieux ! Mais c’est un encouragement  et je continue à me documenter et à me former sur le SEO pour augmenter la visibilité du site.

Pour les mois à venir…

Rédaction d’articles

Maintenant, le site est en état de fonctionnement. Je rédige en ce moment plusieurs articles sur les prises de vue et la retouche photo. Je les publierai simultanément, car ils sont complémentaires. On continuera à alimenter le Bloc-notes avec des publications sur les expositions (vos informations sont les bienvenues). D’autres articles sont prévus pour présenter des grands personnages de la photographie.

Dikofoto

Dikofoto

Pour assimiler les termes utilisés en photographie, j’ai écrit et publié ce dictionnaire Dikofoto, qui compte plus de 200 définitions. Un autre ouvrage, plus ambitieux, est en cours de rédaction : il rassemblera plus de 300 noms des personnages qui ont fait l’histoire de deux siècles de photographie.

Latlas-photo

Petit scoop pour terminer : Latlas.pro, le moteur de recherche français, alternatif, sans publicité, est opérationnel. Latlas.pro vous permet de créer votre propre moteur de recherche, dans votre spécialité.

Latlas

J’ai mis en route Latlas-photo, bien sûr dédié à la photographie. Je vous en dirai plus dans un prochain article. Je dois étoffer la base de données et faire un peu d‘infographie avant de vraiment communiquer. Pour vous donner une idée voici un lien vers Latlas-photo requête « musée ». Le moteur ne propose que des pages en rapport avec les musées de photographie. (vous ne trouverez pas Abritel ou Booking, en tête, comme dans certains moteurs)

Photo-passions, 2 ans : réseaux sociaux

Photo-passions publie dans les différents réseaux sociaux et partage des informations en rapport avec la photographie. Vous pouvez voir nos publications en cliquant sur les liens présents en bas de chaque page (boutons ronds). Si vous voulez partager les articles de Photo-passions sur vos propres pages, vous pouvez le faire en cliquant sur les boutons carrés (permanents en bas de l’écran).

Photo-passions 2 ans gâteau

Exposition photographie printemps 2022

Exposition photographie printemps 2022 est un concept que je mets en place pour la première fois. Il consiste à inscrire ou rappeler les évènements du bloc-notes pour un trimestre. Plusieurs expositions à retenir de Charleroi à Quimper et de Paris à Nice. Et le 38ème forum européen Photo-cinéma qui se tiendra à Vienne en Isère le 3 avril.

Exposition photographie printemps 2022 en Belgique


Par courtoisie, je commencerai par nos amis belges : Le musée de la photographie de Charleroi présente ces trois expositions jusqu’au 22 mai. Pour en savoir plus sur ce musée et sur les expos : www.museephoto.be

Zoé van der Haegen. Arbres-Troncs

La photographe apporte un témoignage de la désolation de la réserve naturelle de Kalmthout, près d’Anvers, à la suite d’un incendie. Des arbres décharnés remplacent la nature luxuriante d’autrefois. Ils sont le sujet des photographies de Zoe van der Haegen, hautement sublimées, inspirées du Pop’art.

Gaëlle Henkens et Roger Job. Soleil noir

Soleil noir est le travail de deux photojournalistes qui ont vécu pendant 4 ans avec les manadiers, en Camargue. Ils nous font découvrir avec élégance la vie de ce peuple, ses croyances et sa passion pour la tauromachie douce (pas de mise à mort des taureaux).

Exposition photographie printemps 2022 soleil noir
© Gaëlle Henkens et Roger Job. Soleil noir

Michel Vanden Eeckhoudt

Cette exposition réunit 250 photographies de Michel Vanden Eeckhoudt dont la moitié est inédite. Ce ne sont pas des images revendicatives, mais des personnages placés dans un décor étudié. Ils sont saisis dans un fragment de vie témoignant l’émotion de l’instant : drôle, tendre, ou triste.

Exposition photographie printemps 2022 à Paris

Quittons la Belgique pour aller à Paris. Passons à proximité du musée de la photographie de Lille, qui ne propose pas d’exposition ce printemps et rendons nous à la fondation Henri Cartier-Bresson.

Mathieu Pernot, la ruine de sa demeure

La fondation Henri Cartier Bresson présente cette exposition jusqu’au 19 juin. Mathieu Pernot a parcouru le Liban et l’Irak où il a photographié les scènes de désolation (guerre et explosion du port de Beyrouth). Il met en parallèle ses photographies avec celles de son grand père qui vivait au Liban il y a près d’un siècle. Le grand père qui photographiait les douces scènes familiales du temps de paix.

Exposition photographie printemps 2022 Matthieu Pernot
©Mathieu Pernot

Mathieu Pernot – Fondation Henri Cartier-Bresson (henricartierbresson.org)

Exposition photographie printemps 2022 en Bretagne

Nous retrouvons (avec plaisir) Vivian Maier en Bretagne. Deux musées lui font honneur conjointement. Ils présentent 200 photographies de Vivian jusqu’au 29 mai.

Vivian Maier, New York Chicago

Au musée des Beaux-arts de Quimper. Vivian Maier a photographié les rues de New York, puis de Chicago. Elle saisit des scènes de vie de gens ordinaires, sans concession, parfois avec humour. Nourrice de profession, elle aime photographier les enfants, surprendre leurs gestes, leurs regards…

Vivian Maier, New York – Chicago – Musée des beaux-arts de la ville de Quimper (mbaq.fr)

Exposition photographie printemps 2022 Vivian Maier

Vivian Maier, et/est son double

Le musée de Pont Aven s’attache à présenter une autre facette de l’œuvre de Vivian Maier : l’autoportrait. Elle s’est souvent mise en scène en se photographiant dans des miroirs ou en photographiant son ombre. Vivian était en recherche d’ identité. Son œuvre l’a rendue célèbre à titre posthume comme je l’explique dans mon article : Vivian Maier.

Vivian Maier est/et son double – Bretagne Musées (bretagnemusees.bzh)

Exposition photographie printemps 2022 à Chalon sur Saône

Avant de descendre dans le sud, je vous propose une étape à Chalon sur Saône. La ville où fut réalisée la première photo est toujours riche en évènements. Roger Jourdain est au parc Georges Nouelle (expo prolongée) et le Musée Niepce propose trois expositions temporaires jusqu’au 22 mai.

Roger Jourdain, passionnément nature

Cette exposition, que je vous ai longuement présentée dans mon article est visible au Parc Nouelle de Chalon (en plein air). Elle est prolongée jusqu’au 30 juin.

Roger Jourdain Passionnément Nature – Photo passions (photo-passions.fr)

Irlande du Nord : Gilles Caron et Stephen Dock

Ce sont  deux séries de photographies consacrées à la guerre en Irlande du Nord qui a duré près de 30 ans. Gilles Caron était présent au début du conflit en 1969. Quarante ans plus tard, Stephen Dock photographiera les stigmates de cette guerre.

Yannick Cormier : Tierra Magica

Immersion dans les rites carnavalesques du Portugal et du nord-ouest de l’Espagne. Les photographies parviennent à suggérer les liesses de la foule et cette ambiance, entre fiction et réalité.  Le rite du carnaval permet au peuple d’exprimer ses doléances … le temps d’une fête !

Tierra Magica
©Yannick Cormier

Thomas Cartron
Ruins, through the eyes of Narcissus

Thomas Cartron interroge sur le mythe de Narcisse qui contemple son reflet dans l’eau d’une rivière. Il finit jusqu’à tomber amoureux de sa propre image, à être transformé en fleur puis à dépérir. Quelle est notre relation à l’image ? Quelle est la perception de l’image que nous donnons à l’autre ? Ce sont les questions qui nous sont posées en parcourant l’exposition de Thomas Cartron.

musée Nicéphore Niépce – Irlande du Nord : Gilles Caron et Stephen Dock (museeniepce.com)

38ème Forum européen Photo-Cinéma de Vienne

Le dimanche 3 avril 2022 de 8 h 30 à 18 h. se déroulera à Vienne une des plus importantes manifestations de France dans le domaine de la photographie.
Présentations de milliers de pièces : matériel ancien ou numérique, occasions, photographies anciennes, livres, films.

Huit photographes de la région seront exposés à cette occasion dans trois lieux différents : Salle des fêtes du Forum, place de Miremont, salle à l’étage du Forum et à l’espace photo : 61 rue de Bourgogne.

Exposition photographie printemps 2022 à Nice

Je suis certain que vous ne serez pas fâchés de terminer ce voyage sur la Côte d’Azur. Nice : la promenade des anglais, le Cours Saleya, la socca et le musée de la photographie Charles Nègre. Vous pouvez y voir deux expositions ce printemps.

Studio Harcourt, l’art de la lumière

Cette visite dans le  pays des stars, façon Studio Harcourt, est visible jusqu’au 22 mai. Dans mon article : Studio Harcourt, l’art de la lumière je présente le musée Nègre, Harcourt et les détails de l’exposition.

© Photo Noémie Meffre de Nice-Presse

Moko Mad’moiselle, Amoregrafia

Le musée Nègre présente les oeuvres de Stéphanie Chotia, alias Moko Mad’moiselle jusqu’au 29 mai. L’artiste se met en scène dans des lieux abandonnés. Les décors sont cotonneux, embrumés. Moko nous embarque dans ses rêves :

Moko Mad’moiselle – Amoregrafia | Musée de la Photographie Charles Nègre (nice.fr)

©Moko Mad’moiselle, Amoregrafia

Si vous avez connaissance d’autres expositions qui m’auraient échappé, n’hésitez pas à me le faire savoir pour que je communique …

Vous pouvez laisser un commentaire dans le cadre ci-dessous, vous abonner à notre bulletin d’informations ou nous suivre sur les réseaux sociaux (liens dans le cadre suivant).

Les boutons carrés (en bas de l’écran) permettent de partager l’article dans les réseaux sociaux.

Exposition : Studio Harcourt, l’art de la lumière

Exposition : Studio Harcourt

Exposition : Studio Harcourt

L’exposition Studio Harcourt – L’art de la lumière est à voir à Nice, au Musée Charles Nègre, jusqu’au 22 mai 2022. Elle présente des photographies du studio, célèbre dans le monde entier pour ses portraits. Chez Harcourt, plus que jamais  la photographie vérifie son nom étymologique : écriture de la lumière.

Musée Charles Nègre à Nice

Ce musée occupe depuis décembre 2016 un ancien bâtiment industriel, dans le centre historique de Nice. Des éléments de l’ancien transformateur de la Société Générale d’Électricité Niçoise qui possédait ce bâtiment sont encore visibles et participent au décor.

Charles Nègre

était un peintre, né à Grasse en 1820, qui s’est intéressé à la photographie à partir de 1850. Dans un premier temps, il prenait des clichés pour préparer ses peintures. Ensuite, il a photographié les littoraux du Sud-est de la France et des scènes de vie dans les Alpes Maritimes.

Pour en savoir plus sur Charles Nègre je vous propose de lire l’article que je lui consacre en cliquant sur son nom.

Musée Charles Nègre

Musée Charles Nègre

Les collections du Musée

Le fonds Charles Nègre constitue un ensemble de 40 tirages originaux réalisés à Nice dans les années 1860 par le photographe. Les photographies anciennes de Nice et de sa région réalisées à la fin du XIXème siècle et au début du XXème complètent la collection Charles Nègre.

La création régionale et contemporaine a également sa place au Musée de la photographie de Nice : commandes à des photographes régionaux, dons, achats auprès de galeries.

Une collection d’appareils photographiques et d’accessoires allant de la seconde partie du XIXème siècle aux années 1980 illustre l’évolution des techniques photographiques pendant cette période.

Les expositions du Musée

Pour des raisons de conservation, toutes les œuvres et objets ne sont pas visibles en permanence. Ils sont présentés au public lors d’expositions temporaires dans la galerie attenante au musée.

Le Musée Charles Nègre organise chaque année des expositions de grands photographes ou des expositions à thème, réunissant toutes les tendances, de la photographie ancienne à l’image numérique.

Studio Harcourt

Cosette Harcourt a créé en 1934 le Studio qui porte son nom. Elle collabore avec des patrons de presse Robert Ricci (fils de Nina Ricci) et les frères Jean et Jacques Lacroix. Le studio Harcourt fournira à ces organes de presse les illustrations pour leurs publications.

Comme le nom de l’exposition l’indique l’art de la lumière est la marque de fabrique du Studio Harcourt. L’ombre et la lumière créent l’image, constituent le relief, soulignent les traits du sujet. Inspiré par le cinéma en noir et blanc, le Studio Harcourt immortalise ses portraits par sa technique originale, sa maîtrise du clair-obscur et sa recherche de l’excellence.

Studio Harcourt : Michèle Mogan
Michèle Morgan © Studio Harcourt

Cette griffe Harcourt traversera les époques sans jamais perdre son identité. Comme dans les studios Nadar, au siècle précédent, les personnalités font tirer leur portrait au studio Harcourt. Quatre vingt personnes y travaillent dans les années 1950 – 1960. (Maquilleuses, éclairagistes, photographes, développeurs et retoucheurs…)

Studio Harcourt est labélisé Entreprise du Patrimoine Vivant . Pour en savoir plus sur Studio Harcourt vous pouvez consulter mon article :

Studio Harcourt, le livre

Cet ouvrage de Françoise Denoyelle retrace 75 ans d’existence du Studio Harcourt. Les plus grandes personnalités françaises et internationales se sont succédé dans ce temple de la photographie. Les plus beaux portraits en noir et blanc y ont été réalisés. Découvrez l’aventure et au-delà de la griffe, le mythe Harcourt.

Édité en 2012 chez Nicolas Chaudun, 256 pages, en français, 17,5 x 25 cm. Cartonnage et jaquette illustrés

Exposition : Studio Harcourt, l’art de la lumière

L’exposition Studio Harcourt est une promenade au pays des célébrités. Vous rencontrerez, entre autres, Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo, Monica Bellucci, Vincent Lindon, Vanessa Paradis, Joey Starr, Sandrine Kiberlain… des portraits de toutes dimensions mais qui ont le point commun de la griffe « Harcourt » : noir et blanc, ombre et lumière, absence de décor, prise du sujet sous son meilleur angle…

  • Exposition : Studio Harcourt détail
  • Exposition : Studio Harcourt
  • Musée Charles Nègre

Une série intitulée « Sons et lumières » réalisée en collaboration avec le magazine Télérama présente une nouvelle génération de talents qui perpétuent la tradition du Studio Harcourt Clara Luciani, Feu Chatterton, Pomme, Jeanne Added…

Rejoignez la galerie des célébrités

Pendant toute la durée de l’exposition une cabine est disponible pour les visiteurs.

Vous pouvez vous faire photographier à la manière du Studio Harcourt. Entrez dans la cabine et laissez-vous guider, un néon éclaire votre visage, une photo vous montre comment incliner votre visage et un guide audio vous explique comment pratiquer.

Après le tirage, vous pourrez partir avec votre portrait griffé « H ».

Exposition : Studio Harcourt, informations pratiques

Musée Charles Nègre 1, Place Pierre Gautier – 06300 Nice

Tramway : ligne 1 – Opéra, vieille ville
Téléphone : +33 (0)4 97 13 42 20
Email : musee.photo@ville-nice.fr

Horaires : Ouvert tous les jours sauf les lundis, le dimanche de Pâques et le 1er mai

de 10 h à 18 h pour le Musée. De 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h pour la galerie.

Tarif unique individuel : 5 €, gratuit jusqu’à 18 ans.

Tarif pour les groupes (à partir de 10 personnes) : 4 €

Dans les cadres suivants, vous pouvez laisser un commentaire, consulter nos publications dans les réseaux sociaux, vous abonner à notre bulletin d’informations. Les boutons carrés, au bas de l’écran sont à votre disposition pour partager cet article dans vos réseaux sociaux.

Le monde de Steve Mc Curry

Le monde de Steve Mc Curry

Le monde de Steve Mc Curry, est une exposition que le musée Maillol de Paris nous propose jusqu’au 29 mai 2022. Dans cet article on découvre Steve Mc Curry, quelques mots à propos du musée Maillol avant la présentation de l’exposition. Enfin, je vous donnerai les liens utiles pour vous y rendre…

Steve Mc Curry

Photographe américain, Steve Mc Curry est né à Philadelphie le 24 février 1950. Il est membre de l’agence Magnum depuis 1986.

Steve a fait ses études au Collège d’Art et d’Architecture de l’Université de Pennsylvanie. Il en est sorti diplômé avec félicitations.  Dès l’âge de 19 ans, il a voulu voyager à la rencontre de nouvelles cultures : l’Europe, l’Amérique du sud, l’Afrique, puis l’Asie.

Steve Mc Curry a donc orienté sa carrière professionnelle pour satisfaire son envie de voyages et de rencontres. En 1978, il est parti en Inde, comme photojournaliste pigiste.

Puis il s’est aventuré en Afghanistan dans les territoires contrôlés par les Moudjahidines avant l’intervention soviétique. À son retour en occident, les images qu’il a ramenées ont été publiées dans le monde entier. Elles furent parmi les premières à témoigner sur les débuts des conflits afghans. Il a obtenu pour ce reportage Le prix Robert Capa, médaille d’or en 1980.

Steve Mc Curry

Steve Mc Curry

Le 11 septembre 2001, Steve Mc Curry était à New York, lors des attentats. Il a photographié les tours en feu puis le chaos qui a suivi. Il dira : « J’ai essayé de traduire sur la pellicule ce que je ressentais, l’horreur et la perte. C’était totalement un autre niveau du mal »

Expositions

En avril 2016, lors d’une exposition à Turin il est victime de polémistes qui remarquent des retouches sur ses photos. Il est question de la modification d’un poteau de signalisation dans un arrière plan. Puis on lui reproche d’autres petites retouches dans deux autres photos. Il est contraint de se justifier lors d’une interview au Time Magazine en redéfinissant son statut de photographe : « Je suis un conteur visuel, pas un photojournaliste ».

Si je relate ses évènements, ce n’est pas pour me faire l’écho de ces basses tracasseries. Je voudrais seulement soulever une question, ouvrir un débat : en photographie retouche ou pas retouche ? (Retouching, or not retouching, that is the question !)

Ces polémiques ne l’ont pas empêché de remporter de nombreux prix et distinctions. Ses œuvres font l’objet de multiples expositions, dans le monde entier.

Comme celle qui nous intéresse : « Le monde de Steve Mc Curry », au Musée Maillol.

Le musée Maillol 

Musée Maillol

Musée Maillol

Il est situé dans un ancien Hôtel particulier (Bouchardon) du 7éme arrondissement de Paris. Le poète Alfred de Musset y a vécu, puis le peintre Paul Baudry y a installé son atelier. À partir de 1951, les sous sols de l’hôtel étaient occupés par un cabaret « La fontaine des 4 saisons » (création des Frères Jacques et de Jacques Prévert).

En 1964, Dina Vierny fait don à l’état français des statues monumentales du sculpteur Aristide Maillol. Elle monte la même année la fondation Dina Vierny, destinée à faire connaître l’œuvre de Maillol, dont elle était le modèle.

En 1995, après 15 ans de travaux, la fondation s’installe dans l’Hôtel Bouchardon qui devient le Musée Maillol. Le sous sol est un restaurant. Le musée offre 4250 m² de surface d’exposition. La fondation et le musée sont reconnus d’utilité publique. Il est aujourd’hui géré par les héritiers de Dina Vierny avec le soutien de l’opérateur culturel belge : Tempora.

Le musée présente les œuvres d’Aristide Maillol (1861 – 1944) : sculptures, peintures, dessins, terres cuites et tapisseries. Il organise en outre deux grandes expositions chaque année accueillant des courants artistiques variés du XXème et du XXIème siècle.

L’exposition : le monde de Steve Mc Curry

L’exposition « Le monde de Steve Mc Curry » a été conçue par Biba Giacchetti, commissaire. Vous pouvez y voir plus de 150 photos imprimées en grand format. L’exposition est la rétrospective la plus complète dédiée au photographe américain. Ses photographies les plus célèbres, réalisées pendant ses 40 ans de carrière, côtoient des clichés récents et de nombreuses images inédites.

En visitant cette exposition, nous effectuons un long voyage avec Steve Mc Curry. Inde, Vietnam, Afghanistan, Jordanie, Yémen, Afrique, Brésil, Cuba, Etats Unis…  

  • Inde Uttar Pradesh
  • Le Monde de Steve Mc Curry , Jordanie Petra
  • Le Monde de Steve Mc Curry Yemen
  • Le Monde de Steve Mc Curry Koweit Champs de pétrole

Portraits de Steve Mc Curry

À la recherche d’un ailleurs de Steve Mc Curry. En français, Éditions de la Martinière. 208 pages. Format 28 x 39 cm

Mc Curry voyage à la rencontre des gens. L’humain est le principal protagoniste dans son œuvre. Il ne va pas sur les terres de conflit pour photographier la guerre. Il veut être le témoin des conséquences humaines des conflits.

« Je ne me suis jamais considéré comme un photographe de guerre. Ce qui m’intéresse est la vie des gens ordinaires, à la périphérie des conflits. Comment la guerre influe-t-elle sur leur vie ? »

À travers les portraits qu’il présente, Mc Curry veut raconter l’histoire des personnes photographiées. Ses images sont là pour faire prendre conscience de la réalité aux opinions publiques.

Dans l’exposition, il n’y a pas de légende sous les photographies. Steve Mc Curry et Biba Giacchetti ont fait le choix de laisser le spectateur développer son imaginaire pour se raconter sa propre histoire.

L’afghane aux yeux verts : Sharbat Gula

Portraits, de Steve Mc Curry. En français. Éditions Phaidon France. 480 pages. Format 13 x 19 cm.

La photographie la plus célèbre de Steve Mc Curry est celle d’une jeune afghane prise en 1984. C’était au Pakistan, dans un camp de réfugiés. Il avait eu l’autorisation de photographier les élèves d’une école de fille. Sharbat Gula était dans le coin d’une classe. 

Mc Curry nous dit : « J’ai vu ce visage extraordinaire, ce regard d’une puissance exceptionnelle. Il évoque le courage face à l’adversité, la dignité du peuple afghan sans cesse harcelé mais qui ne se laisse jamais abattre »

Le National Geographic magazine a fait de ce portrait la couverture de son numéro de juin 1985. Il est également la couverture du livre « National Geographic 100 best pictures », paru en 2002. On remarque qu’il illustre l’affiche de l’exposition au musée Maillol.

  

 

Informations pratiques

Musée Maillol, 59-61 rue de Grenelle, Paris 75007

Métro : Rue du Bac, Saint-Sulpice, Sèvres-Babylone.

RER : Musée d’Orsay

Ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30, nocturnes les mercredis jusqu’à 22 heures.
Réservation recommandée, passe sanitaire exigé à l’entrée.

  • Tarif : 15.00 €
  • Seniors (+65 ans) : 14.00 €
  • Famille (2 adultes + 2 enfants) : 44.00 €
  • Enfants moins de 6 ans : 0.00 €
  • Enfants 6 à 18 ans : 10.00 €
  • Étudiants ou 19 à 25 ans : 13.00 €

Dans les cadres suivants, vous pouvez laisser un commentaire, consulter nos publications dans les réseaux sociaux, vous abonner à notre bulletin d’informations. Les boutons carrés, au bas de l’écran sont à votre disposition pour partager cet article dans vos réseaux sociaux.