Votre mariage en photos

Votre mariage en photos, pourquoi ?

Au comble du bonheur, après la rencontre, l’amour… vous êtes sur le point de vous engager  dans la vie commune. Vous avez décidé de la date du mariage et les préparatifs commencent. Vous allez prendre toutes les dispositions pour que cette célébration soit une pleine réussite. Le meilleur reportage photographique couvrira cette journée et restera le témoignage intemporel de ces inoubliables moments de bonheur. Dans cet article, je vous donnerai des conseils pour réussir votre mariage en photos. Bien que tout un chacun ait dans sa poche un Smartphone pour faire  des clichés instantanés, la photographie est un métier. Je vous expliquerai pourquoi il est préférable de confier votre reportage photographique à un professionnel reconnu :

Trouver un excellent photographe dans le Finistère

Votre couple

Le mariage est une célébration  chargée d’émotions. Deux familles se rencontrent et s’unissent à travers vous. Pendant cette journée à la mairie, à l’église, à l’extérieur, lors des festivités, vous êtes le centre du monde. Vos parents, vos témoins, vos amis, vous accompagnent  pour partager ces moments de bonheur. Les bonnes photographies restitueront les décors et les personnes comme un écrin autour de votre couple.

Votre mariage en photos votre couple

Les qualités d’un reportage-photo pour le mariage

Évènement unique dans votre vie, votre mariage restera ancré dans votre souvenir. Il est donc important d’en conserver des images de qualité. Je vous détaille quelques  compétences requises pour le choix de votre photographe.

Humanisme

Le mariage célèbre l’union de deux êtres, et la rencontre de deux familles. Pour de nombreux convives, il rappelle les moments où ils étaient eux-mêmes le centre du monde. Les parents, en particulier voient leur enfant quitter le nid pour fonder sa propre famille. Toute cette émotion sera ressentie par le photographe humaniste qui saura saisir le moment opportun pour immortaliser ces scènes de tendresse.

Spontanéité

L’instant présent en photographie, c’est saisir le geste, la larme, le sourire, en toute discrétion. Ces moments n’échappent pas à l’œil du photographe spontané, toujours prêt à déclencher. Il vous surprendra quand vous découvrirez les photos de ces scènes que vous n’aurez pas vues le jour de votre mariage.

Authenticité

Les décors,  les costumes, les rites du mariage font la magie de cette célébration. Les photos vont saisir ces moments inoubliables dans leurs cadres, avec leurs acteurs. Ambiance théâtrale pour une phase de vie si importante. Pourtant ce n’est pas une pièce de théâtre longtemps répétée. Vous ne vivrez ces scènes successives qu’une seule fois. Le reportage photo devra restituer l’authenticité et le naturel de cette situation.

Les supports photographiques

La fête se termine, les invités se dispersent. Cette journée restera inscrite dans la mémoire de ses acteurs et pour vous, elle sera inoubliable. Vous aurez toujours du plaisir à revoir votre mariage en photos. Plus tard vous les montrerez à vos enfants, puis à vos petits-enfants… J’anticipe mais c’est aujourd’hui qu’il faut privilégier des supports photographiques de qualité : tirages papiers, albums reliés, diaporamas avec fond musical : ne laissez rien au hasard.

Votre mariage en photos qualité

Votre mariage en photos par un professionnel

Comme je l’ai dit plus haut, la photographie est un métier. Vous pouvez avoir dans votre entourage un parent ou un ami qui soit bien équipé et qui fasse de belles photos. Mais pendant que vos invités célèbrent le mariage avec vous, dînent et s’amusent, en fin de journée,  le reporter – photographe travaille sans cesse, en toute discrétion. Je vous conseille de confier cette tache à un professionnel qui vous apportera :

Son expérience

Pour vous, le mariage est une expérience unique mais le photographe professionnel  a l’habitude de ces reportages. Il saura mettre en scène chaque moment de la journée.  Discrètement, il saisira les moments d’émotion : les larmes, les sourires et les rires. Il aura autorité (et diplomatie)  pour placer les personnes, pour vérifier un détail, pour déplacer un objet.

Son matériel

Pour un reportage de mariage, chaque étape de la journée demande des mises en pratique différentes.  Lumière naturelle ou lumière artificielle, plans larges ou plans rapprochés, temps de pose plus ou moins longs, vous l’aurez compris l’utilisation d’un matériel professionnel est indispensable. Le photographe ne laisse rien au hasard et intuitivement il utilise à chaque pose l’équipement adapté.

Son laboratoire

J’emploie sciemment ce terme de « laboratoire » emprunté à l’époque de la photographie argentique. J’aime à dire que le photographe développe ses clichés. Après la séance de photos le travail reste long : tri des meilleures prises de vue, pour chaque photo ajustement des différents paramètres (exposition, contraste, saturation, vibrance…). Puis tirage sur des papiers de qualité, assemblage des albums, montage des vidéos…

Trouver votre photographe

Si je vous ai convaincu de la nécessité de faire appel à un photographe professionnel pour couvrir la célébration de votre mariage, il ne sera pas difficile de demander aux prestataires de voir les exemples de leurs précédentes réalisations. Dans le Finistère, à Morlaix, précisément  vous pourrez faire appel à François-Xavier Prévot. Qui vous apportera son expérience et qui vous accompagnera efficacement pour la réalisation de votre reportage.

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Devenir photographe de famille

La photographie est une passion, une façon de penser, un état d’âme et découvrir cette passion est l’un des plus beaux sentiments que l’être humain peut ressentir. Dans la photo, il existe de nombreuses spécificités et secteurs qui regroupent des compétences qui n’ont pas forcément de liens avec la photo en tant que tel !  La photographie de famille par exemple, fait partie de ces secteurs qui font appel à d’autres sens qu’uniquement la technique du photographe ! Il pourra s’agir de compétences liées à la psychologie des enfants, ou de la famille, ou simplement un savoir être avec les humains.

Cependant, concernant la partie photo en elle-même, les techniques de photographie dont disposent les photographes professionnels s’acquièrent par l’apprentissage et l’expérience. La formation photo est ouverte à tous, et il existe de nombreuses façons de se faire accompagner dans cet apprentissage. Voyons ensemble les points importants d’une formation pour devenir photographe de famille.

devenir photographe de famille. Quel est le travail

© Laurine Walger

Quel est le travail d’un photographe de famille ?

En tant que photographe de famille, votre travail est de capter avec votre appareil photo, des moments de vie d’une famille. Cela peut être des moments à la maison, mais aussi en pleine nature, véritablement, peu importe le lieu qui est pris en photo, en tant que professionnel de l’image, vous devez être capable de sublimer vos modèles pour les mettre en valeur ! Le shooting photo de famille englobe toute la famille, les enfants, les parents, le couple… Même si on aura tendance à spécifier ces photos en les catégorisant par photos de couples, photos de naissance ou encore photos de bébé.

Le photographe de famille peut proposer une large palette de services, tout en se spécialisant aussi dans une catégorie plus précise comme évoqué ci-dessus !

Vous l’aurez compris, le travail du photographe c’est de travailler avec l’humain et de transmettre des émotions à travers les images captées par son appareil. Voyons maintenant les différentes étapes nécessaires pour devenir photographe de famille.

Comprendre les attentes des clients

Je l’ai spécifié au-dessus, la première chose que l’on attend d‘un photographe pro, c’est de comprendre les attentes des clients en matière de photographie de famille. Il faut de l’humain et savoir lire les émotions de vos interlocuteurs. C’est à vous d’y répondre à travers vos services en les informant sur les différents types de séances photo que vous proposez.

Maîtriser les techniques de photographie

La maîtrise des techniques de photographie est essentielle pour réussir à capturer les moments de famille de manière professionnelle. Vous serez amené à apprendre les bases de la photographie, tels que la composition, la mise au point, l’exposition, le cadrage, etc. On débute toujours par les bases pour aller plus loin, car sans maîtrise des outils et de la théorie, aucun photographe ne pourra rendre un travail correct à ses clients.

devenir photographe de famille maîtriser la technique

© Laurine Walger

Faire le bon choix du matériel photo

Chaque photographe expérimenté, connaît les différents types d’appareils qui conviennent le mieux aux séances photo de famille. Vous serez amené à comprendre les caractéristiques et les avantages de chaque type de matériel (appareil photo, objectifs, accessoires, lumières, etc.) et à choisir celui qui convient le mieux en fonction de votre budget. Pensez à faire de petits détours vers l’occasion, car de nombreux photographes pros revendent leurs matériels. Pour débuter dans la photos ce n’est pas une mauvaise idée !

Le choix du lieu de shooting

Le choix du lieu pour une séance photo de famille est crucial. Je disais plus haut que peu importe ce dernier, il faut réussir à faire le travail correctement, cependant pour en arriver là, vous allez devoir comprendre les différents mécanismes de mise en valeur (horaires, luminosité, lieux…). Votre travail sera aussi de trouver des endroits intéressants et adaptés pour les séances, tels que les parcs, les jardins, les plages, etc… De plus votre travail sera aussi de conseiller vos clients sur les vêtements à porter, les accessoires et les bijoux. Ceci dans le but d’être raccord par rapport aux lieux et à l’ambiance recherchée sur les photos.

La gestion de la séance photo

En tant que futur photographe de famille, vous allez devoir apprendre à gérer les séances photo de famille, pour que celles-ci se déroulent comme vous le souhaitez (et aussi un peu comme le client le veut, mais n’oubliez pas, que vous avez des délais à respecter). Vous allez apprendre à créer une atmosphère détendue, amicale, et aussi à diriger les familles, pour les aider à se sentir à l’aise devant l’appareil photo. Bref vous allez voir de nombreux aspects de l’organisation d’une séance photo mémorable !

devenir photographe de famille post production

© Laurine Walger

Le travail photo en post-production

Enfin, le plus gros du travail se passe souvent en post production, votre boulot sera de comprendre les bases de la post-production, comment utiliser des logiciels de retouche photo pour ajuster la luminosité, la saturation, la netteté, etc. Vous apprendrez également comment créer des albums photo en ligne ou des impressions pour les clients, car c’est un service très demandé qui est intéressant niveau vente additionnelle pour votre entreprise.

Conclusion

Nous terminerons avec ces quelques lignes, la photographie de famille est une activité qui peut être très enrichissante pour les débutants, et vous pouvez trouver des formations pour acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine. Il existe de nombreux photographes qui partagent leurs expertises lors de cours, et de votre côté, après formation, vous pourrez aider de nombreuses familles à conserver de précieux souvenirs.

Devenir photographe de famille

Venise – Une cité incontournable

Venise le canal

Venise est l’une des principales destinations touristiques mondiales. Cette ville italienne est célèbre pour ses canaux, ses églises, ses palais et son art. Il y a tellement de choses à voir à Venise qu’il vous faudra peut-être plusieurs voyages pour les découvrir toutes. La ville recèle de nombreux joyaux cachés et des lieux incontournables à visiter. D’ailleurs de nombreux artistes et photographes y ont élu domicile. Mais qu’est-ce qui rend cette cité unique ?

Une brève histoire de Venise,

Venise est une ville côtière du nord-est de l’Italie, sur les rives de la mer adriatique. Au confluent du Pô et du Piave, elle s’étend sur un ensemble de 121 îles séparées par un vaste réseau de canaux enjambés par 435 ponts. Venise est renommée pour cet emplacement exceptionnel mais aussi pour son architecture et son patrimoine culturel.

La situation particulière de Venise avec ses nombreuses îles et marais en a fait un refuge pour les populations qui fuyaient les invasions. Des réfugiés (les Vénètes) l’ont fondée en 568. Elle fut la capitale de la république de Venise pendant 11 siècles (de 697 à 1797). Elle sera une grande puissance maritime, une place commerciale de premier plan en Europe et un centre culturel majeur.

Venise Campanile

La république de Venise va coloniser la plupart des îles grecques et la Dalmatie mais également une grande partie du nord de l’Italie. Gênes, sa grande rivale, lui disputera régulièrement cette domination.

Au début du XVème siècle l’arsenal de Venise qui emploie 16 000 personnes sur 25 hectares est la plus grande entreprise du monde. La prospérité du commerce vénitien soutiendra grandement cette activité navale. La ville va armer 6 000 galères qui régneront sur la méditerranée.

Le déclin commença au XIVème siècle avec la progression des ottomans en méditerranée qui coupèrent les accès à l’orient, Une épidémie ravageuse de peste décima la cité qui ne participa pas aux convoitises de l’Europe vers le continent américain.

En 1797 Napoléon Bonaparte annexera Venise comme le reste de l’Italie du nord. L’Autriche-Hongrie l’occupera ensuite après la chute de l’empire. Ce n’est qu’en 1945 que Venise retrouvera la liberté à la fin de la deuxième guerre mondiale et rejoindra définitivement l’Italie réunifiée.

San Giorgio Maggiore

San Giogio Maggiore

Les sites à voir en priorité à Venise

Le Grand Canal

Le Grand Canal est l’axe le plus important de Venise. 177 canaux sillonnent la ville et constituent les axes de circulation. Le long du Grand canal se trouvent de nombreux sites intéressants : la place Saint-Marc, le pont du Rialto et Le palais des doges.

Un autre monument incontournable est la Basilique de Saint-Marc, qui abrite l’un des chefs-d’œuvre les plus précieux d’Europe : la « Donation de Constantin ». La basilique fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO pour son importance architecturale.

Une promenade en gondole sur les canaux de la ville est le meilleur moyen de découvrir Venise.

Diaporama…

Le grand canal

Le grand canal

Le grand canal

Le grand canal

Pont Rialto

Pont Rialto

Gondoles

Gondoles

Gondole

Gondole

Giudecca et Cannaregio

Giudecca et Cannaregio est le quartier des bâtiments et des monuments célèbres: Basilique Saint-Marc, Palais des Doges, Cathédrale et musées. Ce quartier regorge d’histoire et de culture. Il est devenu le lieu où les Vénitiens aiment se rassembler le soir après le travail. Il abrite de nombreux restaurants et cafés dans lesquels vous pourrez vous attarder pendant votre voyage.

Diaporama…

Place Saint Marc

Place Saint Marc

Basilique Saint-Marc

Basilique Saint-Marc

Dômes basilique

Dômes basilique

Place Saint-Marc et galerie de l’Accademia

La place Saint-Marc est le point central de Venise. On y découvre la Basilique Saint-Marc, son dôme monumental et les deux lions de marbre qui flanquent l’édifice. Vous verrez également ici le clocher de Giotto, un des points de repère de Venise. La galerie de l’Accademia abrite des œuvres de Raphaël, Le Titien et Caravaggio. Ce musée existe depuis 1750.

C’est une belle façon de passer un après-midi à contempler les peintures et sculptures des siècles passés.

La place compte également un grand nombre de boutiques, de restaurants et de cafés qui la rendent attractive pour les touristes.

Le palais des Doges et la lagune

Le palais des Doges date du XIIIème siècle. Il a servi de résidence aux doges, jusqu’à sa transformation en musée en 1923. Le palais présente des peintures, des sculptures et des meubles provenant des civilisations précolombienne et islamique.

Diaporama…

Palais des doges

Palais des doges

Palais des doges

Palais des doges

Burano et les îles de Torcello

Burano est une île célèbre pour ses maisons colorées aux toits de tuiles rouges. Bien qu’ayant plus de 600 ans, ces belles maisons sont toujours habitées. Si vous êtes à la recherche d’authenticité, de découvertes loin du tourisme de masse, visitez l’île de Burano. Plus de 200 maisons colorées, restaurées d’année en année, vous attendent au fil de l’eau.

Diaporama…

Pour accéder à cette île, vous pouvez prendre le ferry jusqu’à Torcello et sillonner la ville qui comporte de nombreuses églises et palais datant des jours prospères de la république de Venise.

Venise, des livres…

Voici une sélection de livres sur Venise. Cette rubrique contient des liens commerciaux. Vous pouvez consulter les offres en cliquant sur les photos des livres. Photo-passions perçoit une commission quand on achète à partir de ce site.

Venise déserte

Luc et Danielle Carton

Imaginez Venise déserte. C’est ce qui c’est passé pendant le confinement. Luc et Danielle Carton habitent à Venise depuis 2005. Ils ont photographié la sérénissime désertifiée.
Ces photos sont un témoignage hors du commun.

Relié, 191 pages, français. Éditeur Jonglez. Publication : novembre 2020. 29 cm x 23 cm.

Venise, la nuit: Night in Venice,

Stéphane Loeber-Bottero

Édition bilingue : franco-anglais.

Le photographe Loeber-Bottero a parcouru la ville pour construire sa vision d’une Venise poétique et insolite. Ses photographies, prises au cœur de la nuit, rendent ainsi compte d’une atmosphère silencieuse, rarement troublée par une présence humaine. La fin de l’ouvrage rassemble des textes de Goldoni, Boito, George Sand, Casanova, d’Annunzio, etc.

Relié, 270 pages. Français, anglais.  Éditeur Gourcuff Gradenigo. Publication : novembre 2009. 17 cm x 25 cm.

Venise : Sublimissime, sérénissime

Plisson – la Trinité

Des photographies spectaculaires sur Venise.

Le regard d’un amoureux de la mer sur la lagune.

Relié. 264 pages. Textes en français. Éditeur : La Martinière. Publication : octobre 2016, 31 cm x 33 cm.

Grand Canal

Laurent Dequick 

Un dépliant de 38 mètres de long avec une sélection de photographies prises le long du Grand Canal.Palais, édifices religieux, places, ponts.

Un index des monuments complète le livre

Relié. 120 pages. Textes en français. Éditeur Le Chêne. Publication : octobre 2019. 32 cm x 25 cm.

Venise, le pont des soupirs.
Venise, canal, gondole
Venise, Palais

Pour avoir accès à tous les ouvrages de notre librairie Photo-passions la librairie

Venise, coucher de soleil

Conclusion

Le soir tombe sur la sérénissime.

Avec ses particularités géographiques, sa longue histoire et sa riche culture, Venise est incontestablement une ville à découvrir. J’espère que cette brève visite vous aura plu. Pour en savoir plus, pour organiser votre voyage, je vous joins le lien vers l’Office du tourisme.

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La fresque des canuts

La fresque des canuts date de 1987, dans sa première version. Elle a été réactualisée deux fois, en 1997 et en 2013 en tenant compte des transformations de son quartier: la Croix-Rousse.  Elle porte le nom des « canuts », ouvriers qui travaillaient la soie au XIXème siècle. Si La fresque des lyonnais représente les personnalités qui ont marqué l’histoire de Lyon, La fresque des canuts montre des gens ordinaires dans leur environnement quotidien.

La fresque des canuts

Cette fresque couvre un mur aveugle de 1200 m², ce  qui en fait la plus grande d’Europe.

Histoire de la fresque des canuts

Mur préalable (1986)

1986

La société Avenir publicité exploite cinq panneaux sur ce mur d’une laideur incontestable qui dévalorise les annonces. Elle décide de faire appel à la coopérative « Cité de la création » spécialiste des fresques murales pour décorer le mur. Cité de la Création va proposer de couvrir toute la surface avec des thèmes adaptés à l’identité du quartier.

La fresque des canuts 1987

1987

Ainsi naîtra la plus grande fresque d’Europe avec ses 1200 m². Elle s’inscrira très vite au patrimoine vivant de la ville de Lyon. On remarque l’architecture Croix Roussienne avec ses immeubles très hauts. La hauteur sous plafond des appartements atteignait 4 mètres pour accueillir les métiers à tisser. Les escaliers, au centre, les immeubles en perspective donnent à la fresque cette impression de profondeur. Aux fenêtres, on notera la présence de personnages du Théâtre de Guignol.

La fresque des canuts 1997

1997

Lyon est devenue capitale des murs peints. Les muralistes sont motivés pour moderniser La fresque des canuts. Les panneaux publicitaires ont disparus, remplacés par des boutiques. L’immeuble de droite est plus moderne avec sa véranda au sommet. Les couleurs sont plus conformes aux tons pastels de la Croix Rousse. Il y a plus de personnages et ceux qui étaient présents dans la première version ont vieillis de 10 ans. Le théâtre de Guignol se réduit à un petit kiosque, au rez-de-chaussée, plus réaliste.

La fresque des canuts 2013

2013

La version actuelle date de 2013. Le théâtre de Guignol est à la même place. Un velo’V (vélo libre-service) est à proximité, changement d’époque oblige! Les  immeubles sont rafraichis et intègrent des végétaux. Les personnages sont plus nombreux, les familles se sont agrandies. Il est à noter que cette restauration de la fresque a été simultanée à une rénovation de l’immeuble qui était dans un état pitoyable.

Un passage apparaît sous l’immeuble de gauche (bien réel, celui-là!)

Si Avenir publicité n’apparaît plus, de nouveaux partenaires ont aidé à la restauration. Outre la ville de Lyon, la Banque populaire Auvergne Rhône-Alpes, EDF, l’OPAC du Rhône, Courteix Bâtiment, les peintures Zolpan, Intersoie.

Étude de la fresque des canuts

Le réalisme

La photo ci-dessus, qui est prise avec un certain recul nous permet d’apprécier le réalisme de la fresque : on a du mal à distinguer quels sont les personnages réels et ceux intégrés dans la peinture. Dans cette version les peintres ont décoré le nouveau passage sous l’immeuble, l’intégrant ainsi dans le tableau. Dans le détail ci-contre, la barrière métallique à gauche fait partie de la vie réelle mais tout le reste est fictif.

Rêve de soie

La précision

Les routes  de la Soie, est l’enseigne d’une boutique située dans une rue sur la colline. Les décors du mur, au-dessus de l’enseigne représentent des thèmes en rapport avec la route de la soie. On notera la précision des détails (caravane de chameaux, bâtiments et personnages exotiques…) Observons les fenêtres, avec leurs rideaux et leurs garde-corps métalliques. Non, il n’y a pas de métal : on arrive à oublier qu’il ne s’agit que d’un décor.  Cette partie du mur est une véritable fresque dans la fresque.

Les routes de la soie

La vie lyonnaise

Il n’y a pas dans la fresque, de représentation des canuts qui serait anachronique. Mais la boutique « Les routes de la soie » que nous avons évoquée au paragraphe précédent et « Rêves de soie » au rez-de-chaussée font allusion à leur métier.

Pour répondre à la remarque d’une lectrice, je rendrai hommage aux canuts à la fin de l’article avec une vidéo de la chanson des canuts écrite par Aristide Bruant en 1910

Le théâtre de Guignol était présent dans la fresque avec des personnages démesurés dès la première version.

Ensuite, un petit théâtre aux dimensions réalistes évoque ce mythe lyonnais dans les versions suivantes. À proximité on remarque un Vélo’V. Les lyonnais aiment rappeler que leur ville a été la première à adopter le vélo  libre-service en France. C’était en 2005, avec le concours de la société Decaux.

Étude de la fresque la vie lyonnaise

Détails

Voici quelques photos supplémentaires des détails de La fresque des canuts, dans ce diaporama.

La chanson des canuts

Conclusion

Pour une visite sur place, l’office du tourisme propose des découvertes guidées spéciales « murs peints »: visiterlyon.com, ou : blog-in-Lyon.fr.

Cet article était le 7ème consacré aux murs peints lyonnais après le Musée urbain Tony Garnier, La cité idéale, Musée urbain , les murs peints des TCL, Hommage à Diégo Rivera, les fresques des hôpitaux lyonnais, la fresque des lyonnais. les deux prochains articles nous emmèneront au fil des rues pour découvrir d’autres fresques surprenantes.

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Devenir photographe culinaire

Devenir photographe culinaire n’a rien d’un parcours anodin. Cela nécessite quelques prérequis ainsi qu’une formation préalable. Découvrez qui peut devenir photographe culinaire et le parcours à suivre pour y parvenir.

Qui peut devenir photographe culinaire ?

Pour devenir photographe culinaire, il faut d’abord nourrir une réelle passion pour la cuisine et les photographies alimentaires. À cela doit s’associer le sens de l’esthétique ainsi qu’un œil fin. Visitez le travail de notre photographe culinaire : http://photographe-culinaire-paris.fr/

Devenir photographe culinaire nécessite une maîtrise préalable du matériel et des techniques de prise de vue en général. Ensuite, il faut être en mesure de déterminer l’ambiance idéale pour effectuer une capture. 

Devenir photographe culinaire - pizza

En photographie alimentaire, la lumière et l’obscurité représentent les deux tons majeurs. La clarté révèle toute la beauté des recettes ou des ingrédients, en raison de la variété des couleurs. L’obscurité s’adapte parfaitement aux jeux de lumière. Elle permet de mettre en scène les ingrédients tout en leur conférant un style unique.

Le photographe culinaire doit avoir une parfaite maîtrise de son matériel et surtout choisir des outils adaptés. Il doit aussi veiller au bon choix des accessoires de décor. Pour s’en sortir aisément dans ce métier, certains associent à la formation un parcours en stylisme culinaire. Cette dernière compétence reste facultative pour le photographe alimentaire. D’autant plus que la plupart des employeurs mettent à la disposition du photographe un expert en stylisme alimentaire. Quoique cela peut s’avérer un véritable atout dans la manche du photographe, qui cumulera alors les deux fonctions. Pour information, le styliste alimentaire est celui qui met en valeur les aliments, de sorte qu’ils paraissent appétissants.

Comment devenir photographe culinaire ?

Deux principales voies mènent au métier de photographe culinaire, le parcours formel et la voie informelle. Devenir photographe culinaire suivant les règles de l’art nécessite de suivre une formation consacrée au métier. Préalablement au cursus, l’intéressé doit justifier d’un baccalauréat général ou Pro photographie. Ensuite, il devra décrocher l’un des diplômes universitaires donnant accès à la profession. 

Devenir photographe culinaire - biscuit

La formation certifiante

La première certification post bac liée à la matière est le BTS en photographie, mais aussi la moins valorisée. Pour faire peser son savoir-faire, l’intéressé peut aller plus loin dans son apprentissage et décrocher une licence professionnelle, option « techniques et activités de l’image et du son ». Mieux encore, il a la possibilité d’obtenir un Master Pro Arts, spécialité photographie. Ensuite, il pourra se perfectionner dans son domaine en assistant à des ateliers et en profitant de l’expérience des professionnels du métier. 

Se former en auto didacte

Sans aller dans une école spécialisée, il reste tout à fait possible de se former en photographie culinaire. De nombreux professionnels du métier se sont formés sur le tas et détiennent le même niveau de compétence que ceux qui ont suivi une formation. Pour réussir un tel exploit, il faut avoir :

  • un sens aigu de l’esthétique et
  • le goût du métier.

Par ailleurs, il faut assister aux événements dont la thématique tourne autour de la photographie culinaire.

Devenir photographe culinaire - Tiramisu

Le bémol lié à l’auto didactique, c’est la difficulté, voire l’impossibilité de trouver un emploi permanent dans une structure formelle. Généralement, les agences demandent un curriculum vitæ ainsi que la preuve du diplôme. Les autodidactes en photographie culinaire ne parviennent souvent qu’à travailler en freelance. Pour attester de son expérience en la matière, le photographe doit disposer d’un portfolio.

La fresque des lyonnais

La fresque des lyonnais est certainement la plus célèbre de tous les murs peints de Lyon. D’une part son emplacement, dans la presqu’ile, la rend facilement visible aux lyonnais et aux touristes. D’autre part ses dimensions sont impressionnantes (800 m²) sur deux faces d’immeuble. Enfin, la représentation de plus de 30 personnages célèbres répartis sur 6 étages éveille la curiosité.  

La fresque des lyonnais est le chef d’œuvre de la «Cité de la Création», entreprise locale. Elle a été réalisée entre 1994 et 1995. Elle se situe à l’angle de la rue de la Martinière et du Quai Saint Vincent.

Fresque des lyonnais vue générale Martinière
Vue générale, rue de la Martinière

La fresque des Lyonnais

Vue générale rue de la Martinière

Fresque des lyonnais vue générale quai saint vincent
Vue générale Quai Saint Vincent

La fresque des Lyonnais

Vue générale Quai Saint Vincent

Le rez-de-chaussée

La fresque des lyonnais est comme un théâtre, avec ses personnages très réalistes qui occupent les porches, les devantures de boutiques, les fenêtres, les balcons.

Au rez-de-chaussée, de gauche à droite, Bernard Pivot sort d’une boutique (librairie, bien sûr) à l’enseigne, « Gibert Joseph ». Puis une façade de magasin « La fresque des lyonnais » présente le plan de l’œuvre, un miroir permet au passant de prendre sa place, parmi ces lyonnais célèbres.

Ensuite, l’abbé Pierre sort d’un immeuble, alors que Bernard Lacombe, vêtu d’un sweat-shirt aux couleurs de l’OL, avance d’un pas décidé. Devant un « bouchon » à l’enseigne « le pot beaujolais » Monsieur Paul (alias Paul Bocuse) est campé dans son costume de maître cuisinier. Derrière la vitrine, Frédéric Dard (alias San Antonio) déguste un verre de vin blanc. La boutique nommée « Vachon » vend des peintures, hommage au sponsor de la réalisation !

La dernière boutique est nommée « le bistrot des cuisiniers ». Au dessus, Bertrand Tavernier filme la rue, un genou à terre.

  • Fresque des Lyonnais Bernard Pivot
  • Fresque des Lyonnais sommaire
  • Fresque des Lyonnais Bocuse Frédéric Dard
  • Fresque des Lyonnais Bertrand Tavernier

1er étage

Au 1er étage, on remonte le temps. Sur le balcon de gauche, Antoine de Jussieu (1686 – 1758), professeur de botanique au jardin du roi, observe une plante à la loupe. Marcel Meyrieux (1870 – 1937), fondateur de l’institut qui porte son nom,, occupe le milieu. Son petit fils est près de lui, le futur Docteur Meyrieux (1930 – 1994). Le quatrième personnage est le Docteur Claude Bernard (1813 – 1878), qui fut le fondateur de la physiologie moderne.

Deux personnages que nous avons découvert dans un précédent article, Musée urbain Tony Garnier, occupent le balcon du milieu. Il s’agit d’Edouard Herriot (1872 – 1957), maire de Lyon pendant près de 50 ans, et ancien président du conseil, et de Tony Garnier (1869 – 1948), son architecte préféré.

À droite, Auguste Lumière (1862 – 1954), et son frère Louis (1864 – 1948), admirent le cinématographe, une de leurs inventions

Sur la façade du Quai Saint Vincent, hommage à la soierie lyonnaise. Joseph-Marie Jacquard (1752 – 1834), inventeur du métier à tisser, montre une œuvre à Philippe de la Salle (1723 – 1804), dessinateur sur soie.

  • Fresque des Lyonnais Edouard Hérriot Tony Garnier
  • Fresque des Lyonnais Frères Lumière

Deuxième étage

Au 2ème étage, sur le balcon de gauche, le Major Général Martin (1735 – 1800), géographe et ingénieur. Il a financé l’école de la Martinière, (proche de la fresque). À ses côtés, Jean Baptiste Say (1767 – 1832), semble songeur. Il est journaliste, professeur et économiste.

André-Marie Ampère (1775 – 1836), Mathématicien, physicien, inventeur est seul sur son balcon. À la fenêtre voisine, Laurent Mourguet (1769 – 1844), présente Guignol, dont il a créé le théâtre.  Antoine de Saint Exupéry (1900 – 1944), en costume d’aviateur en compagnie de son célèbre « Petit Prince ».

Sur le côté du quai Saint Vincent, Pierre Puvis de Chavannes (1824 – 1898), vient de finir un portrait. À ses côtés, Jean de Verrazane (fin 15ème siècle – 1528), songe à de nouvelles aventures. C’est un navigateur qui a découvert l’emplacement de l’actuelle ville de New-York.

  • Fresque des Lyonnais Antoine de Saint Exupéry

Troisième étage

Sur le balcon de gauche, on assiste à une conversation entre gens de lettres. Louise Labé (1516 – 1566), poète connue sous le nom de la « belle cordière », échange avec Maurice Scève (1500 – 1560), poète de la Renaissance lyonnaise. Au milieu, Juliette Récamier (1777 – 1849), figure emblématique des salons de la Restauration

Trois personnages occupent le balcon de droite. Deux femmes d’église accompagnent Claude Bourgelat (1712 – 1779), qui a fondé à Lyon, la première école vétérinaire du monde. Pauline Jaricot (1799 – 1862) a créé le « Rosaire vivant » et « l’œuvre des ouvriers ». Quant à Claudine Thévenot (1775 – 1837), elle devait être très sage puisqu’elle a été béatifiée en 1981 et canonisée en 1993.

Sur le retour du 3ème  étage, quai Saint Antoine, l’empereur Claude 14 av JC – 54 ap JC) est dominateur. Il est accompagné par un aigle symbolique.

Quatrième étage

Seulement 2 fenêtres sont occupées, mais comme nous sommes plus proches du ciel, il s’agit de 2 saints : Saint Irénée (fin du 2ème siècle), évêque de Lyon, et Blandine (env. 160 – 177), martyre et sainte. Petite suggestion personnelle : puisqu’il y a des fenêtres libres au 4ème, étage on pourrait rajouter, parmi les saints, Jean-Baptiste Vianney, (curé d’Ars), né dans la banlieue lyonnaise, et canonisé en 1925.

Ci-dessous le dernier diaporama d’images des 3ème et 4ème étages.

  • Fresque des Lyonnais Louise Labe-Maurice Sceve
  • Fresque des Lyonnais Juliette Récamier
  • Fresque des Lyonnais Empereur Claude

Conclusion :

Voici ce que je pouvais vous dire et vous montrer sur la fresque des lyonnais.

Pour une visite sur place, l’office du tourisme propose des découvertes guidées spéciales « murs peints »: visiterlyon.com, ou : blog-in-Lyon.fr.

La prochaine étape de nos découvertes de peintures murales nous conduira vers la plus vaste : « La fresque des canuts », à bientôt, donc.

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Fresques des hôpitaux lyonnais

Cette nouvelle promenade nous emmène à la découverte des fresques des hôpitaux lyonnais

Rue Lacassagne, la Croix Rouge rend hommage aux grands noms de la médecine lyonnaise, sur une surface de 500 m²

Rue Seignemartin, une fresque représentant un renard coiffé d’un chapeau décore un bâtiment du Centre Léon Bérard.

Route de Vienne, on va suivre un cheminement de 600 mètres décoré de peintures murales le long de l’enceinte de l’Hôpital Saint Jean de Dieu.

A la Croix Rousse enfin, l’artiste sud-africaine Faith47 a décoré le mur du bâtiment F de l’hôpital avec la fresque « Mon cœur »

Lyon, grand centre de la santé et de la recherche médicale.

Il se dit (légende, réalité ou mélange des deux) que « Notre Dame de Lyon » fut le premier hôpital français installé dès le VIème siècle par le roi Childebert 1er et son épouse la reine Ultrogoth. Il y aura 12 hôpitaux à Lyon au VIIIème siècle.

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L’Hôtel-Dieu de Lyon aujourd’hui

C’est à partir de la Renaissance que Lyon occupera une place importante dans la médecine mondiale.  La qualité de ses écoles et hôpitaux sera reconnue et attirera de nombreux médecins étrangers (italiens en particulier). Les éditions médicales lyonnaises du XVème siècle seront célèbres au XVème siècle. Au XVIème siècle, François Rabelais exercera à l’Hôtel-Dieu et publiera ses ouvrages de médecine chez Sébastien Gryphe.

Cette contribution s’accroîtra nettement avec l’essor de la biomédecine. Puis récemment avec les opérations très médiatisées du professeur Dubernard.

Je n’ai pas les compétences pour écrire une thèse sur l’histoire lyonnaise de la médecine. Aussi je vous renvoie à cette étude chronologique très détaillée, écrite par Millénaire 3.

Fresques des hôpitaux lyonnais : « Humanisons la vie »

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Croix Rouge française

L’ensemble des peintures murales qui ornent les locaux de la Croix-Rouge à Lyon est visible 115 rue Lacassagne, dans le 3ème arrondissement.

La première version a été réalisée en 1993 par la Cité de la Création avec une dominante de couleur bleue. Son titre était «Lyon, la santé, la vie». Elle représentait 30 personnages célèbres liés à l’histoire de la médecine lyonnaise.

En 2012, la Croix Rouge a décidé de restaurer et d’actualiser cette œuvre. La nouvelle version «Humanisons la vie» rend toujours hommage aux personnages célèbres de la médecine. À gauche, de haut en bas : Henri Dunant, Léopold Ollier, François Rabelais, Antoine Lacassagne, Gabriel Pravaz et Matthieu Jaboulay. Elle présente en outre les bénévoles, volontaires, étudiants et salariés de la Croix-Rouge.

Fresque Croix Rouge Lyon Humanisons la vie

Humanisons la vie

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Sabine Zlatin

À droite Sabine Zlatin occupe le centre de ce panneau. Juive polonaise réfugiée en France, elle prendra des cours d’infirmière militaire à la Croix-Rouge de Lille. En 1941, à Montpellier, elle s’engage pour sortir les enfants juifs des camps du Sud de la France. En mai 1943 elle fonde à Izieu, avec son époux Miron, un abri pour des enfants juifs persécutés.

Sur le bas du panneau on voit Pierre Wertheimer et René Leriche.

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De haut en bas, Claude Bernard, Victor Grignard, Albert Policard, Auguste Lumière, Sébastien des Guidi et Marcel Meyrieux.

À droite, on est encore dans la version originale, d’ailleurs titrée « Lyon, la santé, la vie » On y distingue en haut Tony Garnier, Jean-Baptiste Augustin Chauveau, Jacques-Germain Soufflot et Raphaël Lépine.

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fresques des Hôpitaux lyonnais : Saint Jean de Dieu

Cet ensemble s’étend le long du mur d’enceinte de l’Hôpital Saint Jean de Dieu, route de Vienne. Il a été inauguré en juillet 1998 à l’occasion du 500° anniversaire de la naissance de Jean Cidade. Saint Jean de Dieu était un  religieux portugais (1495-1550), qui a fondé  l’Ordre des Frères Hospitaliers.

Les fresques, sur 300 m², ont été réalisées par l’association du demi-millénaire et « les éléphants heureux ». Trois artistes ont collaboré : Georges Faure (France), Ana Rosal (Espagne) et Viuva Lamego (Portugal).

Partie nord

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Saint Jean de Dieu

La partie nord représente des bâtiments, des arcades et un parc boisé. A une fenêtre, au premier étage on voit Paul de Magallon fondateur de l’hôpital en 1824.
Au rez-de-chaussée un tableau, « La Leçon de Psychiatrie », représente 8 grands psychiatres et psychanalystes : Jean-Martin Charcot (1825-1893), Philippe Pinel (1745-1826), Jacques Lacan (1901-1981), Mélanie Klein (1882-1960), Sigmund Freud (1856-1939), Jean Etienne Esquirol (1772-1840), Carl Gustav Jung (1875-1961), Gaëtan Gatian de Clerambault (1872-1934).

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Partie sud

Quatre fresques sont réparties sur la partie sud de l’enceinte, chronologiquement, du sud au nord  (si vous n’avez pas de boussole, le nord va dans la direction de Lyon centre, le sud va vers Vénissieux)

1495, naissance de Saint Jean de Dieu à Montemor-o-Novo au Portugal

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Montemor-o-Novo au Portugal

1539, fondation à Grenade de l’ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu

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Grenade en Espagne

1824, construction de l’hôpital Saint Jean de Dieu à Lyon.

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Saint Jean de Dieu à Lyon

Pour finir, une fresque plus contemporaine qui représente Lyon, ville inscrite au patrimoine de l’Unesco.

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Lyon , patrimoine de l’humanité

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Abribus Freud

En attendant le bus, (devant l’hôpital Saint Jean de Dieu de Lyon), Vous pouvez vous allonger sur le divan de Sigmond Freud pour une petite analyse !

« Le Renard » au centre Léon Bérard

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Centre Léon Bérard

Le centre Léon Bérard à Lyon est spécialisé dans la lutte contre le cancer. Sa direction a voulu refléter, par la réalisation de cette fresque de 250 m² l’image d’un hôpital dynamique, innovant, avec de fortes valeurs humaines.

L’artiste Kalouf (du collectif Blast)  a représenté un renard.  C’est un clin d’œil au renard du Petit Prince de Saint Exupéry qui enseigne à l’enfant la valeur de l’amitié.

Cette fresque est visible sur le bâtiment 3 du Centre Léon Bérard, à l’angle des rues Seignemartin et Nungesser-Coli. Fresques hôpitaux Lyon

« Mon cœur » à l’hôpital de la Croix Rousse de Lyon

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Mon cœur

L’hôpital de la Croix Rousse est un site référent pour la prise en charge des maladies infectieuses et tropicales. Il a été retenu pour accueillir une œuvre de street art dans le cadre de la campagne « Paint (RED), save lives ». Cette campagne a pour but de sensibiliser le public à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

L’artiste sud-africaine Faith 47 a réalisé cette fresque. Elle représente l’amour d’une mère pour son enfant, métaphore du soin  et de l’attention que les services hospitaliers accordent à leurs patients.

Conclusion

Ainsi se termine cette promenade autour des fresques des hôpitaux lyonnais.

Pour une visite sur place, l’office du tourisme propose des découvertes guidées spéciales « murs peints » : visiterlyon.com, ou : blog-in-Lyon.fr.

La prochaine étape de nos découvertes de peintures murales nous conduira vers la plus célèbre d’entre elles : « La fresque des lyonnais », à bientôt, donc.

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Hommage à Diego Rivera

Les fresques visibles dans le 7ème arrondissement à Lyon, 19, rue Georges Gouy ont été voulue par la Fondation Diego Rivera et par sa fille Guadalupe pour le 50° anniversaire de la mort de l’artiste. Celui-ci considérait sa peinture comme « quelque chose qui appartient au peuple et à qui elle est destinée ».
La Cité de la Création a réalisé ces fresques inaugurées le 4 décembre 2007.

Diego Rivera

Diego Rivera est né le 8 décembre 1886 à Guanajuato au Mexique et décédé le 24 novembre 1957 à Mexico. Son diplôme obtenu en 1905 à l’école des Beaux-Arts de San Carlos, une bourse d’état lui permet de partir en Europe : Madrid, Paris, Londres, Bruxelles… Il reviendra plus tard à Paris (1911), pour fuir les menaces de révolution mexicaine . Diego vivra et travaillera avec les artistes de Montparnasse. Puis, au début des années 1920, une fois la révolution terminée, il retournera au Mexique. Il commencera à s’essayer aux fresques sur des grands murs.

Diego Rivera et Frida Kahlo, son épouse.
Diego Rivera et Frida Kahlo, son épouse

Diego a rencontré sa deuxième épouse Frida Kahlo en 1928, célèbre artiste peintre, membre comme lui du parti communiste mexicain. Ils vivront des relations tumultueuses : séparations, divorce, remariage. C’est finalement le décès de Frida qui les séparera en 1954. Rivera lui survivra 3 ans seulement.

Diego Rivera et ses oeuvres murales

Rivera a réalisé au Mexique et aux Etats-Unis, la plupart de ses œuvres murales. La plus célèbre se trouve à l’Institut des Arts à Détroit.

Fresque réalisée par Diego Rivera à Détroit
Fresque réalisée par Diego Rivera à Détroit

Dans la vidéo ci-dessous, éditée par l’Atelier des Archives, nous voyons Diego Rivera en pleine action : il réalise, entre juillet 1932 et mars 1933, des fresques murales sur le thème de l’industrie à l’Institut des arts de Détroit. Edsel Ford, fils d’Henry Ford et William Valentiner, directeur de l’institut des arts étaient les commanditaires de ce travail.

Diego Rivera au travail

Livre : Diego Rivera, toutes les œuvres murales

Pour en connaitre plus sur les œuvres murales de Diego Rivera, je vous propose ce livre magnifique. Il est édité chez Taschen en décembre 2017, et écrit par Luis-Martin Lozano et Juan Rafael Coronel Rivera.

668 pages, format 25,7 cm x 38,2 cm

Edition française.

Hommage lyonnais à Diego Rivera

Hommage à Diego Rivera influence préhispanique
Influence pré-hispanique

Cette fresque est d’inspiration préhispanique. Sa forme rappelle le musée « Anahuacalli », un bâtiment en forme de pyramide créé par Diego Rivera près de Mexico.

Au sommet d’abord, des représentations du Popol-Vuh, évoquant la création du monde. C’est le sujet central de la mythologie des civilisations Maya et Aztèque.

Au niveau médian, des scènes de la vie préhispanique sont représentées : tissage, teinture, commerce, culture du maïs, élaboration des tortillas.

Des représentations de statuettes séparent le niveau médian et le niveau bas.

Les tableaux du bas, enfin, illustrent l’invasion espagnole : conversions forcées, arrivée de Cortès à Veracruz , culture de la canne à sucre sous le fouet.

Le diaporama ci-dessous vous permettra de découvrir les détails de cette fresque.

  • Hommage Diego Rivera Popol-Vuh
  • Hommage Diego Rivera Civilisation Tarasca
  • Hommage Diego Rivera Civilisation totonaque
  • Hommage Diego Rivera civilisation Hualesca

Hommage Diego Rivera

Cette deuxième réalisation est inspirée du style mexicain du début du XXème siècle.

Les 3 tableaux du centre

En haut, d’abord, la représentation du révolutionnaire Emiliano Zapata domine l’ensemble.

Au milieu, ensuite, le portrait de Lénine (le même valut à Rivera un refus puis une destruction de sa fresque au Rockfeller Center).

En bas, enfin, est figuré un banquet à Wall Street, regroupant entre autres : Henri Ford, JP Morgan et John D Rockfeller.

Les 2 tableaux à gauche

en haut, Frida Kahlo à l’arsenal distribue des armes aux ouvriers. Au dessous est représentée la production des moteurs V8 à l’usine Ford de Détroit.

Les 2 tableaux à droite

sont des représentations plus festives de la vie mexicaine . La journée de la mort, en haut, (fête joyeuse au Mexique) et Carnaval en bas.

Le diaporama ci-dessous vous présente les détails de cette fresque.

Conclusion :

Cette réalisation de la Cité de la Création est un bel hommage à l’oeuvre et à l’esprit de Diego Rivera. Parenthèse mexicaine légitime à Lyon, qui compte 150 fresques murales.

Prochainement, dans la série « Lyon-fresques » nous vous proposerons une promenade autour des fresques des hôpitaux lyonnais (Saint Jean de Dieu, la Croix Rouge, Léon Bérard…). A bientôt donc…

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La cité idéale, Musée urbain

La cité idéale complète le Musée urbain Tony Garnier. Elle comprend 6 murs peints par des artistes étrangers qui représentent, sous le patronage de l’Unesco, leur vision de la cité idéale.

Nous nous sommes promenés ensemble dans le quartier des Etats Unis à Lyon, lors d’un précédent article : Musée urbain Tony Garnier que vous pouvez revoir ou découvrir en cliquant sur le titre…

Je vous ai présenté 13 murs peints, réalisés par la Cité de la création d’après les planches de Tony Garnier. Dans ce nouvel article, je vous montre les 3 derniers murs inspirés par l’architecte et les 6 fresques de la Cité idéale patronnée par l’Unesco.

Tony Garnier et le patrimoine lyonnais.

Abattoirs de la Mouche

Abattoirs de la Mouche
Abattoirs de la Mouche
Abattoirs de la Mouche détail
Détail

Cette fresque permet de réaliser la prouesse architecturale de ce bâtiment gigantesque (120 m x 80) sans appui intérieur).

Le marché aux bestiaux représenté indique la destination initiale du lieu mais qui aura servi de Hall pour l’exposition universelle de 1914, puis de fabrique de munition pendant la guerre. Il sert de marché aux bestiaux de 1920 à 1967. C’est aujourd’hui une salle de spectacle.

Au premier plan des personnalités de l’époque, les frères lumières, Laurent Bonnevay et Jules Courmont entourent Edouard Herriot et Tony Garnier qui se serrent la main. 

Hôpital Grange Blanche

Hôpital Grange Blanche
Détail

L’évolution de la médecine du début du XXème siècle poussera la municipalité à construire un nouvel hôpital pour remplacer l’Hôtel Dieu.

Tony Garnier sera l’architecte en chef et supervisera la construction de l’hôpital Grange Blanche.

Sur la fresque, on distingue le plan de l’hôpital constitué de pavillons pour séparer les pathologies, les espaces sont aérés et entourés de végétation.

Stade d’athlétisme

Stade d’athlétisme
Détail

La troisième fresque évoque le troisième grand projet confié à Tony Garnier par la ville de Lyon. Il s’agit du stade de Gerland inauguré en 1926.

Par son architecture, le stade de Gerland rappelle celui d’Olympie. Les entrées, matérialisées par les quatre arches en plein-cintre monumentales et accentuées par la coursive – galerie à arcades – qui fait le tour et ceinture les gradins à ciel ouvert, suggèrent l’Antiquité, chère à Tony Garnier.

La cité idéale.

La cité idéale de Côte d’Ivoire

Cité idéale, Côte d'Ivoire
Cité idéale de Côte d’Ivoire.
Détail

Inspirée des peintures traditionnelles africaines en peinture sur écorce, ce mur peint évoque les relations étroites entre l’homme et les forces naturelles et surnaturelles. Observez par exemple la case africaine, symbole de protection. Les colonnes totem chargées de symboles animistes rappellent la création du monde, le bien et le mal. Youssouf Bath a réalisé le dessin original de cette peinture.

La cité idéale de l’Inde.

Cité idéale, Inde
Cité idéale de l’Inde
Détail

La tribu des Warlis (NO de Bombay) ne connait pas l’écriture, la religion, les coutumes. Ils se transmettent oralement et par des peintures collectives (pâte de riz) sur les murs des maisons. Ici sont évoqués l’agriculture et l’élevage. Le carré central (« Cauk ») contient les symboles de la vie.

Et puis les rites du mariage, les danseurs, les musiciens…

Cette peinture a été réalisée selon le dessin original de Shantaram Tumbda.

La cité idéale de Russie.

Cité idéale, Russie
Cité idéale de Russie
Détail

En réaction contre l’architecture officielle soviétique, rigoureuse et austère, cette peinture murale est remplie de maisons colorées et biscornues, de ruelles sinueuses sans ciel ni horizon. Les isbas côtoient les parcs, les fontaines, les rivières et les jardins. Les clochers orthodoxes ponctuent l’espace que l’auteur a composé comme une tapisserie, sans début ni fin.

Le dessin original est de Grégory Chestakov.

La cité idéale du Mexique

Cité idéale, Mexique
Cité idéale du Mexique
Détail

Jeux d’équilibre entre le jour et la nuit (soleil et lune), l’intérieur et l’extérieur, le quotidien et le mystique, la femme et l’homme…Dualité et contrastes qui engendrent la vie et créent la ville en mouvement.

Parmi les nombreux symboles représentés ici, vous avez certainement repéré Quetzacoalt, le serpent à plumes.

Cette peinture a été réalisée selon le dessin original de Marisa Lara et Arturo Guerrero

La cité idéale des USA

Cité idéale, Russie
Cité idéale des USA

Cette peinture murale, composée de seize panneaux, se lit de bas en haut. Ici, un langage unique, reconnaissable par tous : le pictogramme. Chaque couleur symbolise un élément constitutif de cette cité. Le spirituel en rouge, les arts en jaune, la nature en vert, la machine en bleu, le langage en noir. Les 4 premières couleurs réunies représentent l’homme et la ville.

Le dessin original est de Matt Mullican.

La cité idéale du Québec

Cité idéale, Québec
Cité idéale du Québec
Détail

Cette fresque de 150 m² est située sur un mur du Lycée Louis Lumière à proximité du Musée urbain. Elle a été inaugurée en septembre 2008, pour souligner le 400e anniversaire de Québec.

On y voit la ville de Québec dans un univers à la fois maritime et aérien. Le pont devient une passerelle entre des édifices du Vieux-Québec d’où sortent les canons de Frontenac et entre lesquels circule le bateau de Champlain.

Le dessin de cette fresque a été réalisé par Jean-Paul Eid, dessinateur de BD et illustrateur.

Conclusion

Voici ce que je pouvais vous montrer dans ce deuxième volet consacré au Musée Urbain Tony Garnier. Pour une visite sur place, l’office du tourisme propose des découvertes guidées spéciales « murs peints » : visiterlyon.com, ou : blog-in-Lyon.fr.

Je vous proposerai bientôt un nouveau parcours lyonnais en photos et la présentation de deux fresques consacrées à Diego Rivera, célèbre peintre muraliste mexicain.

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Musée Urbain Tony Garnier

« Musée urbain Tony Garnier » est une nouvelle promenade lyonnaise que je vous propose à la découverte des fresques murales de la cité des « gones » nous amène dans le 8ème arrondissement. Entre l’avenue Berthelot et Vénissieux, l’avenue des Etats Unis a donné son nom à ce quartier, initié par Edouard Herriot, maire de Lyon, pour loger les ouvriers dans des « HBM : habitations bon marché » ancêtres des HLM et de l’OPAC. La municipalité a pris la décision en 1917, les travaux débutèrent en 1920 et les premiers occupants s’installèrent en 1933.

La Ville de Lyon a confié la conception et la supervision des travaux à son architecte de prédilection : Tony Garnier.

A la fin des années 1980, le Grand Lyon entreprit la réhabilitation de ses logements sociaux. Ainsi, entre 1985 et 1997, on a restauré le quartier des Etats Unis (45 bâtiments, 1 500 logements, 4 000 habitants) qui devint « la cité Tony Garnier ».

Une initiative originale et culturelle accompagnera cette réhabilitation. On demanda à la Cité de la Création la mise en œuvre de fresques monumentales sur les pignons des immeubles : ainsi naquit le Musée Urbain Tony Garnier.

Un ensemble de 25 murs peints (220 m² chacun) verra le jour. 19 s’inspirent de l’œuvre de Tony Garnier, 6 autres, parrainés par l’UNESCO furent conçus par des artistes étrangers, représentant leur vision de la cité idéale.

Dans cet article, nous parcourrons les fresques inspirées par les planches de Tony Garnier. Les œuvres réalisées sous le patronage de l’UNESCO ainsi que des réalisations voisines feront l’objet d’un autre article.

Murs peints à Lyon : la cité Tony Garnier

Le maire et l’architecte.

Edouard Herriot confia à l’architecte Tony Garnier les grands projets urbanistes du début du 20ème siècle à Lyon. On les retrouve ensemble sur une des fresques du Musée urbain Tony Garnier (détail ci-contre).

Tony Garnier, brève biographie…

Avant tout, ne pas confondre avec l’architecte parisien Charles Garnier (1825-1898) à qui l’on doit, entre autre, l’opéra qui porte son nom. Notre Garnier, Tony, est un pur lyonnais, né à la Croix Rousse en 1869. Outre le nom de famille et le métier, ils ont un autre point commun : ils ont tous les deux obtenu le grand prix de Rome en architecture. Pendant son séjour à la Villa Médicis, Tony Garnier travaille sur un projet utopique de ville moderne qu’il baptise « la cité industrielle ».

Dès son retour à Lyon en 1904, il se voit confier des travaux d’urbanisation d’abord par Victor Augagneur puis par Edouard Herriot qui accède à la mairie de Lyon en 1905, (Herriot sera maire de cette ville pendant près de 50 ans). Les projets grandioses seront très vite mis en chantier :

Grands travaux

  • 1905 : La vacherie du Parc, (laiterie située au sein du Parc de la Tête d’or destinée à produire du lait pour les orphelins),
  • 1906 : Abattoirs de la Mouche,
  • 1909 : Hôpital Grange Blanche (aujourd’hui Hôpital Edouard Herriot),
  • 1914 : Exposition universelle de Lyon (dont il reste aujourd’hui la Halle Tony Garnier)
  • 1914 : Stade de Gerland
  • 1917 : Cité urbaine du quartier des Etats Unis (aujourd’hui nommée la « Cité Tony Garnier »)

La guerre de 1914-1918 a beaucoup marqué Tony Garnier. Dans les années 1920, il organisera l’édification de plusieurs monuments aux morts en particulier celui qui est à l’entrée du Parc de la Tête d’or. Dans les années 1930, il finira les grands travaux entrepris avant la guerre. Il a également réalisé des constructions techniques (central téléphonique de Moncey, Usine Mercier), et pour les particuliers des villas inspirées des villas romaines avec de grands patios végétalisés qui agrémentent les lignes strictes du béton de circonstance.

Il était également professeur à l’école régionale d’architecture de Lyon fondée en 1906. En 1914, il succédera à Eugène Huguet à la direction de l’atelier de construction et y restera jusqu’à sa retraite en 1937.

Tony Garnier s’éteindra en janvier 1948, à Roquefort la Bédoule dans les Bouches du Rhône.

Le parcours…

La fresque d’accueil

Le temps de la cité

Musée urbain Tony Garnier -Accueil

La fresque d’accueil porte le titre « Musée urbain Tony Garnier », On découvre le plan du quartier avec des repères de couleur, qui permettent aux visiteurs de se reporter aux textes du bas.

(fresque réactualisée en 2016). marque en quatre tableaux la réalisation des constructions, En haut, on reconnait les portraits d’Edouard Herriot et de Tony Garnier, le tableau du bas montre la vie de la cité contemporaine.

Musée urbain Tony Garnier - Le temps de la cité

La cité industrielle en 1900

La cité industrielle imaginée par Tony Garnier.

Musée urbain Tony Garnier - la cité industrielle en

Cette fresque partagée en deux, montre en haut, la vie difficile des classes modestes, en particulier pour les ouvriers. En bas, les affiches publicitaires illustrent les avancées technologiques de l’époque.

Sur cette planche, Tony Garnier a imaginé la séparation des différentes zones pour qu’elles ne se gênent pas entre elles. Les habitations d’un côté, les usines éloignées des espaces habités, les établissements sanitaires sur les collines.

Musée urbain Tony Garnier - La cité industrielle imaginée par Tony Garnier

Ecole Primaire

Intérieur d’une habitation

Musée urbain Tony Garnier - Ecole primaire

Tony Garnier intégrait dans ses projets une école dans chaque quartier. Il a imaginé des classes mixtes, ce qui était inconcevable à cette époque. La classe représentée en bas, est la reproduction d’une photo réelle datant de 1938.

Les formes sont simples, strictes, mais les espaces, largement aérés, s’ouvrent sur l’extérieur. On reconnait l’influence de son séjour à Rome.

Musée urbain Tony Garnier - intérieur d'une habittion

La tour de l’horloge

Les hauts fourneaux

Devant les bâtiments administratifs, l’horloge a la particularité de compter 24 h, c’est le symbole du service au public 24h / 24. A côté de l’entrée, l’extrait d’un texte de Zola que T. Garnier admirait.

Cette fresque s’inspire d’une planche de Tony Garnier datant de 1904. On appréciera la finesse des détails, l’exactitude des perspectives. derrière les hauts fourneaux, les lignes de chemin de fer et un barrage en haut.

Services publics

Établissements sanitaires

La vue aérienne de la cité, avec ses ilôts, les uns destinés aux habitations, les autres aux services publics (salle de réunion, bibliothèque, espaces sportifs). On reconnait en bonne place la tour de l’horloge.

Les bâtiments sanitaires sont conçus en pavillons, ils sont éloignés du centre ville. Ce qui évite la prolifération des maladies vers les habitations et entre les pavillons. C’est ce principe qui sera adopté pour le futur hôpital Grange Blanche.

La gare des voyageurs

Les usines

Les voyageurs arrivent dans la cité industrielle par la gare. Elle est dominée par une grande tour. Les auvents couvrent le cheminement des piétons. Le béton permet la finesse de la structure.

On retrouve ici l’organisation en ilots des différentes activités qui permet une circulation aisée entre les bâtiments. Au premier plan, l’accès au port et les abris qui rappellent la structure de la Halle Tony Garnier.

Habitations en commun

Habitations individuelles

Les maisons collectives sont ici organisées en ilots avec des immeubles de 3 ou 4 étages maximum avec des balcons, des baies vitrées, de la végétation. C’est l’architecture qui est aujourd’hui d’actualité dans la métropole lyonnaise (un siècle plus tard !)

Les maisons individuelles sont construites en béton et en série pour diminuer les coûts et ainsi permettre au plus grand nombre d’accéder à la maison individuelle.

Conclusion

J’espère que cette promenade vous a plu. La suite de cette excursion est visible sous le lien :  » La cité idéale, Musée urbain ». Nous y verrez 3 autres réalisations inspirées par l’œuvre de Tony Garnier, et 6 fresques patronnées par l’UNESCO.

Bien sûr, rien ne remplace une visite sur place. L’office du tourisme propose des visites guidées spéciales « murs peints » : visiterlyon.com, ou consulter le blog : blog-in-Lyon.fr.

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