La fresque des lyonnais est certainement la plus célèbre de tous les murs peints de Lyon. D’une part son emplacement, dans la presqu’ile, la rend facilement visible aux lyonnais et aux touristes. D’autre part ses dimensions sont impressionnantes (800 m²) sur deux faces d’immeuble. Enfin, la représentation de plus de 30 personnages célèbres répartis sur 6 étages éveille la curiosité.
La fresque des lyonnais est le chef d’œuvre de la «Cité de la Création», entreprise locale. Elle a été réalisée entre 1994 et 1995. Elle se situe à l’angle de la rue de la Martinière et du Quai Saint Vincent.
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La fresque des lyonnais,
vues générales
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quai Saint Vincent >>>
Le rez-de-chaussée
La fresque des lyonnais est comme un théâtre, avec ses personnages très réalistes qui occupent les porches, les devantures de boutiques, les fenêtres, les balcons.
Au rez-de-chaussée, de gauche à droite, Bernard Pivot sort d’une boutique (librairie, bien sûr) à l’enseigne, « Gibert Joseph ». Puis une façade de magasin « La fresque des lyonnais » présente le plan de l’œuvre, un miroir permet au passant de prendre sa place, parmi ces lyonnais célèbres.
Ensuite, l’abbé Pierre sort d’un immeuble, alors que Bernard Lacombe, vêtu d’un sweat-shirt aux couleurs de l’OL, avance d’un pas décidé. Devant un « bouchon » à l’enseigne « le pot beaujolais » Monsieur Paul (alias Paul Bocuse) est campé dans son costume de maître cuisinier. Derrière la vitrine, Frédéric Dard (alias San Antonio) déguste un verre de vin blanc. La boutique nommée « Vachon » vend des peintures, hommage au sponsor de la réalisation !
La dernière boutique est nommée « le bistrot des cuisiniers ». Au dessus, Bertrand Tavernier filme la rue, un genou à terre.
1er étage
Au 1er étage, on remonte le temps. Sur le balcon de gauche, Antoine de Jussieu (1686 – 1758), professeur de botanique au jardin du roi, observe une plante à la loupe. Marcel Meyrieux (1870 – 1937), fondateur de l’institut qui porte son nom,, occupe le milieu. Son petit fils est près de lui, le futur Docteur Meyrieux (1930 – 1994). Le quatrième personnage est le Docteur Claude Bernard (1813 – 1878), qui fut le fondateur de la physiologie moderne.
Deux personnages que nous avons découvert dans un précédent article, Musée urbain Tony Garnier, occupent le balcon du milieu. Il s’agit d’Edouard Herriot (1872 – 1957), maire de Lyon pendant près de 50 ans, et ancien président du conseil, et de Tony Garnier (1869 – 1948), son architecte préféré.
À droite, Auguste Lumière (1862 – 1954), et son frère Louis (1864 – 1948), admirent le cinématographe, une de leurs inventions
Sur la façade du Quai Saint Vincent, hommage à la soierie lyonnaise. Joseph-Marie Jacquard (1752 – 1834), inventeur du métier à tisser, montre une œuvre à Philippe de la Salle (1723 – 1804), dessinateur sur soie.
Deuxième étage
Au 2ème étage, sur le balcon de gauche, le Major Général Martin (1735 – 1800), géographe et ingénieur. Il a financé l’école de la Martinière, (proche de la fresque). À ses côtés, Jean Baptiste Say (1767 – 1832), semble songeur. Il est journaliste, professeur et économiste.
André-Marie Ampère (1775 – 1836), Mathématicien, physicien, inventeur est seul sur son balcon. À la fenêtre voisine, Laurent Mourguet (1769 – 1844), présente Guignol, dont il a créé le théâtre. Antoine de Saint Exupéry (1900 – 1944), en costume d’aviateur en compagnie de son célèbre « Petit Prince ».
Sur le côté du quai Saint Vincent, Pierre Puvis de Chavannes (1824 – 1898), vient de finir un portrait. À ses côtés, Jean de Verrazane (fin 15ème siècle – 1528), songe à de nouvelles aventures. C’est un navigateur qui a découvert l’emplacement de l’actuelle ville de New-York.
Troisième étage
Sur le balcon de gauche, on assiste à une conversation entre gens de lettres. Louise Labé (1516 – 1566), poète connue sous le nom de la « belle cordière », échange avec Maurice Scève (1500 – 1560), poète de la Renaissance lyonnaise. Au milieu, Juliette Récamier (1777 – 1849), figure emblématique des salons de la Restauration
Trois personnages occupent le balcon de droite. Deux femmes d’église accompagnent Claude Bourgelat (1712 – 1779), qui a fondé à Lyon, la première école vétérinaire du monde. Pauline Jaricot (1799 – 1862) a créé le « Rosaire vivant » et « l’œuvre des ouvriers ». Quant à Claudine Thévenot (1775 – 1837), elle devait être très sage puisqu’elle a été béatifiée en 1981 et canonisée en 1993.
Sur le retour du 3ème étage, quai Saint Antoine, l’empereur Claude 14 av JC – 54 ap JC) est dominateur. Il est accompagné par un aigle symbolique.
Quatrième étage
Seulement 2 fenêtres sont occupées, mais comme nous sommes plus proches du ciel, il s’agit de 2 saints : Saint Irénée (fin du 2ème siècle), évêque de Lyon, et Blandine (env. 160 – 177), martyre et sainte. Petite suggestion personnelle : puisqu’il y a des fenêtres libres au 4ème, étage on pourrait rajouter, parmi les saints, Jean-Baptiste Vianney, (curé d’Ars), né dans la banlieue lyonnaise, et canonisé en 1925.
Ci-dessous le dernier diaporama d’images des 3ème et 4ème étages.
Conclusion :
Voici ce que je pouvais vous dire et vous montrer sur la fresque des lyonnais.
Pour une visite sur place, l’office du tourisme propose des découvertes guidées spéciales « murs peints »: visiterlyon.com, ou : blog-in-Lyon.fr.
La prochaine étape de nos découvertes de peintures murales nous conduira vers la plus vaste : « La fresque des canuts », à bientôt, donc.
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