Photobooths de Mariage : Conseils et Astuces pour une Animation Mémorable

Introduction

Les mariages sont des occasions spéciales où chaque détail compte pour créer des souvenirs durables. Parmi les nombreuses options d’animation, les photobooths gagnent en popularité en raison de leur capacité à capturer des moments spontanés et amusants. Dans cet article, nous explorerons l’importance des photobooths de mariage et partagerons des conseils pratiques pour une animation mémorable.

Pourquoi Opter pour un Photobooth?

Photobooths mariage

Le choix d’un miroir photobooth pour votre mariage n’est pas simplement une tendance éphémère, mais plutôt une décision judicieuse pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les photobooths offrent une activité divertissante qui engage les invités et crée une atmosphère décontractée. En outre, ils permettent de capturer des moments spontanés et authentiques, ajoutant une dimension unique à votre album de mariage.

Quel objectif pour un photobooth ?

Lorsque l’on considère l’intégration d’un photobooth dans le cadre d’une célébration aussi significative qu’un mariage, l’objectif dépasse largement le simple acte de capturer des images. Il se situe à un niveau bien plus profond, relevant d’une expérience immersive visant à encapsuler l’essence même de la joie partagée et des liens affectifs.

Le photobooth, méticuleusement conçu, sert de vecteur émotionnel, invitant les convives à plonger dans des moments fugaces de spontanéité et d’authenticité. L’objectif premier est de créer un espace où la créativité se manifeste, où chaque sourire, chaque éclat de rire et chaque geste d’affection se transforment en souvenirs indélébiles.

Ainsi, au-delà de sa fonctionnalité visuelle, le photobooth devient une plateforme immersive qui catalyse l’expression individuelle et collective. Son objectif ultime est de transcender la simple capture d’images pour devenir l’architecte visuel de souvenirs intemporels, contribuant ainsi à l’écriture d’une histoire visuelle inoubliable de ce jour exceptionnel. En somme, le photobooth devient le miroir de l’émotion partagée, transformant l’ordinaire en extraordinaire dans le cadre d’une célébration aussi unique qu’un mariage. Choix de l’Emplacement du Photobooth.

Le choix de l’emplacement du photobooth est crucial pour son succès. Vous voulez créer un point focal accessible à tous les invités, tout en évitant de perturber le flux de l’événement. Optez pour un endroit stratégique, comme près de la piste de danse ou à proximité du bar, pour encourager la participation.

Où mettre le photobooth dans un mariage ?

Trouver l’emplacement idéal pour le photobooth peut être un défi. Cependant, en pensant à la circulation des invités, vous pouvez maximiser son impact. Placez-le à un endroit où il sera remarqué mais pas au centre de l’attention. Ainsi les invités pourront choisir de participer à leur guise.

  1. À l’entrée de la réception. Placez le photobooth près de l’entrée de la salle de réception pour que les invités puissent facilement le repérer en arrivant. Cela peut créer une première impression mémorable et encourager les gens à participer dès leur arrivée.
  2. Près de la piste de danse. Si la piste de danse est un point central de la réception, envisagez de placer le photobooth à proximité. Cela peut ajouter une atmosphère festive à la piste de danse et encourager les invités à prendre des photos amusantes avant ou après avoir dansé.
  3. Dans un coin lounge ou un espace détente. Si votre mariage dispose d’un coin lounge ou d’un espace détente, le photobooth peut être une excellente addition à cet endroit. Les invités peuvent prendre des photos pendant qu’ils se détendent, créant ainsi une ambiance décontractée.
  4. À côté du bar : Placer le photobooth près du bar peut être une idée astucieuse. Les invités qui attendent pour prendre un verre peuvent profiter de l’occasion pour prendre des photos. Cela peut également contribuer à animer la file d’attente au bar.
  5. À l’extérieur (si le temps le permet). Si votre mariage a lieu en extérieur et que les conditions météorologiques le permettent, envisagez de placer le photobooth à l’extérieur. Cela peut offrir des opportunités de prise de vue originales avec un éclairage naturel.
  6. Dans un endroit thématique. Si votre mariage a un thème spécifique, placez le photobooth dans un endroit qui correspond à ce thème. Par exemple, si le thème est vintage, un coin rétro peut être approprié.
  7. À proximité du lieu où se déroulent les activités principales. Si des activités spéciales sont prévues lors du mariage, comme des discours, des toasts, ou des jeux, placez le photobooth à proximité. Les invités pourront y participer avant ou après ces moments spéciaux.

Comment faire tenir un photobooth ?

Faire tenir un photobooth demande une planification minutieuse. Assurez-vous qu’il est solidement installé pour éviter tout accident. En outre, fournissez des instructions simples sur son utilisation, même si cela peut sembler évident. Cela garantira une expérience fluide pour tous les invités.

Comment faire un décor photobooth ?

Photobooth de mariage 2

Le décor du photobooth joue un rôle essentiel dans la création d’une ambiance festive. Optez pour un thème qui reflète votre personnalité ou le style de votre mariage. Des guirlandes de fleurs aux accessoires amusants, personnalisez l’espace pour qu’il soit en harmonie avec le reste de la décoration. Vous pouvez visiter Fotomax.

  1. Choisissez un thème : Sélectionnez un thème qui correspond à l’ambiance générale de votre mariage. Que ce soit vintage, bohème, élégant, tropical, ou autre, assurez-vous que le décor du photobooth s’harmonise avec le reste de la décoration.
  2. Déterminez l’emplacement. En fonction de l’emplacement du photobooth que vous avez choisi (voir la réponse précédente), adaptez le décor en conséquence. Par exemple, si le photobooth est près de la piste de danse, vous pourriez intégrer des éléments liés à la musique et à la fête.
  3. Créez un fond attrayant : Le fond du photobooth est l’élément central. Utilisez des matériaux tels que des guirlandes de fleurs, des rideaux en tissu, des ballons, ou même une toile peinte pour créer un arrière-plan visuellement intéressant. Assurez-vous que le fond est assez grand pour accueillir plusieurs personnes en même temps.
  4. Intégrez des accessoires thématiques : Ajoutez des accessoires amusants et adaptés au thème pour que les invités puissent les utiliser pendant leurs séances photo. Des chapeaux, des lunettes, des pancartes avec des messages amusants, des masques, et d’autres accessoires peuvent ajouter une touche ludique.

Interactivité de Classe avec les Invités

Photo de mariage

Les photobooths offrent une interactivité de classe avec les invités. L’inclusion de props tels que des chapeaux, des lunettes et des pancartes avec des messages humoristiques ajoute une touche ludique aux photos. Encouragez les invités à se déguiser et à exprimer leur créativité, créant ainsi des souvenirs uniques et hilarants.

Conclusion

En conclusion, les photobooths de mariage sont bien plus que des accessoires amusants. Ils sont des architectes de souvenirs, capturant l’essence même de la célébration. En suivant les conseils mentionnés ci-dessus, vous pouvez vous assurer que votre photobooth devient le point culminant de votre mariage. Il laissera derrière lui des souvenirs gravés dans les cœurs et les albums photo de tous les invités. Alors, n’hésitez pas à ajouter cette touche spéciale à votre journée spéciale et à créer des moments qui dureront toute une vie.

Regard sur les Alpes sauvages

Regard sur les Alpes sauvages est la nouvelle exposition que nous propose le Musée Charles Nègre de Nice. À voir à partir du 18 novembre.

Elle présente l’œuvre de Robert Forte, un enfant du pays.

Regard sur les Alpes sauvages. Introduction

La Dibona, Massif des Ecrins, 2020 © Robert Forte

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Bloc-notes automne 2023, Nice, 2ème période

Regard sur les Alpes sauvages gypaète barbu

Nous avons vu dans mon article : Bloc-notes automne 2023, le programme du Musée Charles Nègre. Il expose jusqu’au 20 janvier 2024, Robert Doisneau, Le merveilleux du quotidien dans le musée proprement dit.

Dans la galerie, deux expositions rythment la saison. Carrare, le crépuscule de la montagne de Julie Hascoët a pris fin le 5 novembre dernier. Regard sur les Alpes sauvages de Robert Forte la remplacera à partir du 18 novembre.

<<< Gypaète barbu, Mercantour, 2015 © Robert Forte

Robert Forte

Robert Forte Montagne

Surnommé Robby, originaire de Nice, Robert Forte s’est orienté vers la photographie à la suite d’un accident de la route qui l’a handicapé. Il a une autre passion : la montagne et naturellement son projet devient la photo de nature et animalière.

« Un jour, une lumière attire votre attention. Vous êtes submergé par une émotion que vous n’arrivez pas à décrire; laissez-vous envahir par ce trouble. Préserver cet instant, souvent magique, est indispensable »

Robert Forte

L’œuvre de Robert Forte

Tetra Lyre Robert Forte

Tétras Lyre, Alpes-de-Haute-Provence, 2020 © Robert Forte

Regard sur les Alpes sauvages n’est pas seulement le titre de l’exposition. Il est le fondement de l’œuvre de Robert Forte. Le photographe parcourt les Alpes du sud au nord avec son boîtier plein format, son trépied et ses objectifs 20-70 mm  et  70-200 mm. Son regard va dénicher la stupéfiante beauté des lieux et surprendre les animaux sauvages. Par ses images, il transmet au public l’émotion de ses rencontres avec la nature et les animaux qui l’habitent.

« Les Alpes m’offrent un terrain de jeu idéal pour représenter les paysages et la faune » 

Robert Forte

La photo animalière est la démarche d’un véritable trappeur. La connaissance des animaux, les longues heures de marche, le suivi des traces au sol, préparent l’approche pour les prises de vue. Puis il faut mettre en place le poste de surveillance en tenant compte du terrain et de l’évolution de la lumière.

Vous ne pourrez peut-être pas vous rendre à Nice, cette saison? Pour découvrir le travail de Robert Forte, je vous donne le lien vers son site :

Le musée Charles Nègre de Nice

Une fois de plus, le Musée Charles Nègre de Nice propose une belle exposition. Le public peut voir des images harmonieuses, loin des tendances imposées par la dictature du prêt-à-penser. « La montagne est belle », chantait Jean Ferrat. Robert Forte nous fait partager les expériences qu’il en fait.

Pour connaître les horaires du Musée Charles Nègre, voici le lien vers leur site :

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Wim Wenders photographe

Wim Wenders photographe, affiche expo

Wim Wenders photographe, voici le thème de trois expositions que nous pouvons voir à Lyon  jusqu’au 31 décembre 2023. Je vous présente ce programme en complément de l’article : Bloc-notes automne 2023.

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Lyon et le cinéma

Musée Lumière

On ne le dit pas suffisamment, mais c’est à Lyon que les frères Lumière (Louis et Auguste) ont réalisé le premier film de l’histoire en 1895 avec une machine qu’ils avaient inventée.

Le musée Lumière, d’ailleurs situé rue du premier film présente l’histoire de la famille Lumière et les inventions des frères Louis et Auguste, le cinématographe, en particulier. Les visiteurs peuvent découvrir des objets uniques comme le premier cinématographe, un kinétoscope Édison et des objets d’époque dans la villa même de la famille Lumière.

Le Festival Lumière

Depuis 2009, l’Institut Lumière et Lyon métropole organisent le Festival Lumière au mois d’octobre. Également nommé Grand Lyon Film Festival, il acquiert d’année en année une notoriété internationale. Petite parenthèse pour évoquer Bertrand Tavernier, cinéaste lyonnais, qui s’est beaucoup impliqué pour que ce festival devienne un succès.

Cette année le prix Lumière, qui met un cinéaste à l’honneur, a été décerné à Wim Wenders

Wim Wenders cinéaste

Wim Wenders cinéaste

Wim Wenders est un cinéaste allemand né à Düsseldorf en 1945. Il a réalisé vingt cinq longs-métrages, des films documentaires et des courts-métrages. Retenons Paris-Texas, Les ailes du désir, Si loin, si proche, Lisbonne story, Rendez-vous à Palerme, Les beaux jours d’Aranjuez. Et parmi les documentaires Le Buena Vista Social Club en 1999 et Le sel de la terre en 2014  (avec la collaboration de Juliano Ribeiro Salgado), consacré au photographe brésilien Sebastião Salgado .

<<< Automne 2023, Wim Wenders reçoit le Prix Lumière

Wim Wenders photographe

Wim Wenders photographe Une fois...

Wenders est également photographe. Au début, il photographie en 24 x 36 avec un Leica. Ses clichés sont personnels et il n’a pas l’idée de les montrer.

Il a perdu cet appareil lors d’un voyage au Japon en 1983. Il le remplace par un Plaubel avec un objectif de 90 mm. C’est dans l’Ouest américain, en faisant les repérages pour le film Paris-Texas, qu’il va utiliser la photographie pour préparer son film et apprendre à maîtriser cette lumière si particulière.

«Je n’avais jamais tourné dans ces paysages et j’espérais ainsi aiguiser ma capacité de compréhension et ma sensibilité envers cette lumière et ces paysages à travers la photographie »

En 1993 Wenders publie   Einmal, Une fois en français Once en anglais, ouvrage dans lequel il associe ses photographies prises aux quatre coins du monde (Allemagne, Australie, États-Unis, Cuba, Israël…) à des textes commentaires. Chacun de ces textes commence par «Une fois…»

Wim Wenders photographe, les expos lyonnaises

L’institut Lumière présente trois expositions intitulées Wim Winders photographe cet automne à Lyon :

  • Une fois… photos et histoires de Wim Wenders

Présentation de photographies tirées du livre «Einmal », avec les textes qui les accompagnent. Également des photos inédites, jamais présentées auparavant.

20, rue du 1er film dans le 8ème. Jusqu’au 31 décembre du mardi au dimanche, de11 h à 19 h.

  • Wim Wenders, arrêt sur image

Photos extraites des longs-métrages du cinéaste qui ont été restaurées et qui témoignent de l’atmosphère des films concernés.

3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er. Jusqu’au 31 décembre, du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h.

  • Lieux insolites, photographies de Wim Wenders

Photographies d’art réalisées par Wenders

3, rue Pleney, Lyon 1er. Jusqu’au 12 novembre, du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h.

Tarifs : 4 € pour chacune des expos, 9 € pour les trois.

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Tentures murales et photographies : tisser des souvenirs à travers le temps

L’art de décorer les murs est aussi ancien que l’histoire humaine elle-même. Avec l’évolution des moyens d’expression, les tentures murales et les photographies se sont imposées comme des moyens privilégiés pour capturer et afficher nos moments, nos souvenirs et nos inspirations. Décortiquons ensemble cette fusion entre textile et imaginaire.

Tentures murales et photographies

Les tentures : une toile tissée d’histoires

Des origines à aujourd’hui

Depuis les tapisseries médiévales jusqu’aux créations contemporaines, les tentures ont toujours été un moyen d’exprimer des narrations, des traditions et des identités.

Évolution des motifs

Au fil du temps, les motifs ont évolué, reflétant les tendances artistiques, les influences culturelles et les innovations techniques.

La photographie : fenêtre sur le monde

Capturer l’éphémère

Depuis son invention au 19ème siècle, la photographie a révolutionné notre manière de saisir et de conserver des moments précieux.

La photo comme art

Bien plus qu’un simple outil de documentation, la photographie est devenue une forme d’art à part entière, avec ses courants, ses maîtres et ses innovations.

Tentures murales et photographies

Quand tenture rencontre photographie

  1. Impression Photo sur Tissu : Fusionner photo et textile permet d’obtenir des œuvres originales, mêlant texture et image.
  2. Personnalisation et Création : Les technologies actuelles offrent la possibilité d’adapter ses photographies sur différents types de tissus, permettant une personnalisation sans précédent.
  3. Des Souvenirs Textiles : Transformer ses photos en tentures offre une manière unique de conserver et d’exposer ses souvenirs.

Astuces pour allier tentures et photographies

  • Choisir le Bon Tissu : Certains textiles rendront mieux les couleurs et les détails.
  • Penser à l’Échelle : Adaptez la taille de la photo à celle de la tenture pour un rendu optimal.
  • Entretien : Veillez à suivre les recommandations de lavage pour préserver l’éclat des couleurs.

Réflexion finale

Mêler tentures murales et photographies, c’est allier la douceur du tissu à la précision de l’image. Cette combinaison offre une nouvelle dimension à nos intérieurs, transformant nos murs en véritables galeries d’émotions et de souvenirs. En fin de compte, qu’il s’agisse d’une tenture ou d’une photographie, l’essentiel est ce qu’elles évoquent et les histoires qu’elles nous permettent de partager.

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Robert Doisneau

Robert Doisneau, introduction

Robert Doisneau est certainement le photographe du XXe siècle le plus populaire en France. Ses clichés en noir et blanc du Paris et de la banlieue après-guerre sont les plus célèbres. Ils témoignent du quotidien de gens simples, souvent avec malice, avec ironie mais toujours avec tendresse !

Le travail de Doisneau, c’est aussi des portraits de célébrités, des reportages dans la société bourgeoise ou des voyages à l’étranger.

Jacques Prévert était un ami de Robert Doisneau. « C’est toujours à l’imparfait de l’objectif que tu conjugues le verbe photographier » lui disait-il

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Robert Doisneau, biographie

Avant- guerre

Robert est né le 14 avril 1912, à Gentilly, aujourd’hui dans le Val de Marne dans une famille de la petite bourgeoisie de banlieue.

À l’âge de 15 ans, il entre à l’école d’arts graphiques Estienne. Il obtient un diplôme de graveur lithographe en 1929. Son premier emploi consiste à créer des étiquettes pour l’industrie pharmaceutique.

1931, année de rencontres :

  • André Vigneau l’initie à la photographie et l’embauche comme assistant. Il découvre avec lui la Nouvelle Objectivité, mouvement photographique qui se caractérise par la représentation de la réalité sans artifice.
  • Pierrette Chaude-Maison : ils se marieront 3 ans plus tard et auront deux filles : Annette et Francine. Robert et Pierrette resteront unis jusqu’à la mort de cette dernière en 1993. Il lui survivra six mois seulement.

Mais revenons aux années 1930 : en 1932 Robert vend son premier reportage qui sera publié dans le magazine Excelsior. En 1934, il entre Chez Renault à Boulogne-Billancourt comme photographe industriel. Fâché avec la pointeuse, il est licencié cinq ans plus tard, à la veille de la guerre.

La Librairie Photo-passions

Librairie Photo-passions

« Ce qui m’a poussé dehors, avec mon appareil rudimentaire n’était pas un besoin d’imiter des œuvres existantes, mais bien au contraire, un réflexe de désobéissance » Robert Doisneau

Robert Doisneau et la guerre

Robert Doisneau, insurrection de Paris

Insurrection de Paris © Robert Doisneau

Mobilisé en Alsace en 1939, RD reviendra dans un Paris occupé. Ses talents de graveur lui serviront pour réaliser de faux papiers pour la résistance pendant toute la période de l’occupation. Il aura parallèlement quelques commandes pour des publicités et des portraits.

En août 1944, pendant le soulèvement de la capitale, il parcourra les rues sur sa bicyclette, appareil photo en bandoulière. Il photographiera avec frénésie les combats et la libération de la capitale. 

De Gaulle 26 août 1944

De Gaulle 26 août 1944 © Robert Doisneau

Après-guerre, années 1950

C’est après la guerre que Robert Doisneau deviendra photographe indépendant et connaîtra la notoriété. Il rejoint en 1946  l’Agence Rapho et va réaliser de nombreux reportages à Paris, en Province mais également à l’étranger : URSS, États-Unis, Canada, Yougoslavie, Japon. Ses travaux seront publiés dans de nombreux magazines : New-York Times, Life, Paris-Match, Réalités, Point de vue, Regards, etc. D’ailleurs sa photographie la plus célèbre : Le baiser de l’hôtel de ville a été prise dans le cadre d’une commande pour le magazine Life.

Robert Doisneau, le baiser de l'Hôtel de ville

Photographie prise à partir de la terrasse d’un café: un couple s’embrasse, indifférent aux passants qui l’entourent. L’Hôtel de Ville de Paris est en arrière-plan. © Robert Doisneau 1950

Robert Doisneau en Province

Le photographe a fait de nombreux voyages en France: l’Alsace où il est retourné dès 1945, Lyon, la Bretagne, le Sud-Ouest, le Périgord, les Alpes, le Limousin, le Lot… (il allait régulièrement en vacances à Saint-Céré, de 1930 à la fin de sa vie). Il publiera de nombreux albums sur ces voyages. Nous en retrouverons certains dans mon prochain article : la bibliographie Robert Doisneau.

En 1947, Doisneau rencontre Robert Giraud. Ça sera le début d’une longue amitié et d’une collaboration importante : ils publieront 30 albums, dont La Banlieue de Paris en 1949, avec les textes de Blaise Cendrars.

Toujours en 1947, Robert Doisneau se rend en URSS avec le journaliste Pierre Gascar. Ils documenteront ensemble la vie des soviétiques. Photographies de rue, d’usines, d’écoles, de monument et de personnages illustres (Staline, Gorki…)

De 1948 à 1953, Doisneau va être collaborateur permanent au magazine Vogue. Pendant cette période, il fera la rencontre de Jacques Yonnet. Ses photographies illustreront l’ouvrage de l’écrivain : Enchantements de Paris, paru aux éditions Denoël en 1954. Pour la petite histoire, l’auteur n’a pas du être enchanté très longtemps puisqu’il a changé le titre en Rue des maléfices.

À cette période Doisneau est déjà un photographe reconnu. Des galeries et musées new-yorkais (dont le MoMA en 1951 et 1954) exposent ses œuvres en compagnie de celles d’autres photographes français du mouvement humaniste : Brassaï, Ronis, Izis, Cartier-Bresson. En 1954, l’Art Institute de Chicago organise sa première exposition individuelle.

Pourtant Doisneau n’a pas encore traversé l’atlantique. Ce sera chose faite au prochain paragraphe !

Les années 1960, la couleur

Robert Doisneau Palm-spring

J’associe volontiers les années 1960 à la couleur. Il me semble que le monde est passé du noir et blanc à la couleur pendant cette décennie. Il suffit de regarder, par exemple, les pochettes des disques des Beatles : costumes sombres, chemises claires et cravates noires en 1960. Chemises à fleurs très colorées en 1967…

En 1960, Robert Doisneau s’envole pour l’Amérique avec une commande du magazine Fortune.

Il organise des reportages à New-York et à Hollywood. À Palm Springs il a pour mission de photographier des terrains de golf implantés dans le désert du Colorado. Pour la première fois, il utilisera des films couleurs pensant ainsi restituer l’ambiance artificielle de ces milieux opulents. Le résultat sera d’une modernité exceptionnelle. Doisneau saura comme toujours transformer des moments ordinaires en photographies extraordinaires. Le maître du noir et blanc n’aura aucun mal à passer à la couleur. «Si c’était à refaire, je referai tout en couleur» conclut-il après cette expérience.

En 1963, Doisneau va visiter le Canada en compagnie du journaliste Jean-Paul Dubois pour le magazine Réalités. Il découvre les paysages du Québec, de l’Ontario et du Manitoba. Il photographiera les indiens, les trappeurs, les pêcheurs, les fermiers…

En 1965, il partira en Yougoslavie avec Jean-Paul Sartre,  pour le magazine l’Express. Il témoigne de la situation politique et sociale du pays et il photographie, en outre, le patrimoine historique et artistique.

En 1975, il se rend au Japon avec le journaliste Jean-Claude Guillebaud pour le Nouvel Observateur. Curieux des contrastes de ce pays, il photographiera d’une part les temples, les jardins, les geishas, les sumos pour témoigner du côté traditionnel. À l’opposé les gratte-ciels, les néons et les mangas montreront la modernité du Japon.

Robert Doisneau, reconnaissance

Sabine Azema par R.Doisneau

Sabine Azema en 1985 © Robert Doisneau

Robert Doisneau a photographié des personnages célèbres pendant toute sa carrière, Utrillo, Picasso, Tinguely, Giacometti, Braque, Nikki de Saint-Phalle, Vazarely, Poliakoff, Sempé, Wolinsky ou comme ci-contre Sabine Azema en 1985. Le musée Jean Couty de Lyon a organisé une exposition pour présenter 70 de ces portraits : Robert Doisneau, portraits d’artistes

Nous en retrouvons certains dans le livre d’Antoine de Baeque : Un artiste chez les artistes. À retrouver dans la bibliographie de Robert Doisneau (prochain article)

Expositions

Doisneau a vécu de sa passion. Il n’a pas connu l’opulence mais il a été très vite reconnu comme un grand photographe. Il n’est pas possible de lister toutes les expositions qui lui ont été consacrées. Nous avons vu plus haut que dès les années 1950, de grands musées des États-Unis ont exposé ses photos. Je citerai en outre, les Rencontres d’Arles où il fut l’invité d’honneur en 1975. En 1986 Arles présente : De Vogue à femmes, Robert Doisneau puis Hommage à Robert Doisneau en 1994.

En 1992, le Modern Art d’Oxford organise une rétrospective de son œuvre, la dernière de son vivant. Aujourd’hui encore ses photos font l’objet de nombreuses expositions, en collaboration avec l’Atelier Robert Doisneau.

Il a vécu avec sa famille plus d’un demi-siècle dans le même appartement, à Montrouge. Ses filles Annette et Francine ont gardé ce lieu dans lequel elles conservent les 450 000 négatifs laissés par leur père. L’Atelier propose des expositions à la location. Nous pouvons d’autre part consulter de nombreuses photos sur le site :

Les Honneurs

Robert Doisneau en 1992

Portrait Montrouge 1992 © Bracha L. Ettinger

Robert Doisneau recevra de nombreux prix pour son œuvre, entre autres :

  • Le Prix Kodak en 1947,
  • Le Prix Niepce en 1956.
  • Le Prix du livre des Rencontres d’Arles pour L’Enfant et la Colombe en 1979
  • puis pour Trois secondes d’éternité en 1980
  • Le Grand Prix national de la photographie en 1983
  • Le Prix Balzac en 1986.

Plusieurs établissements scolaires, des centres culturels portent son nom, ainsi que la Maison de la Photographie à Gentilly. Je citerai également la gare désaffectée de Carlux en Dordogne. C’est ici qu’il a pris des clichés «SNCF» pour illustrer son ouvrage : Les grandes vacances.

Bibliographie

Plus de 70 ouvrages sont illustrés par Doisneau ou sont écrits à son sujet. Je vous en propose un florilège dans l’article

Robert Doisneau s’est éteint le 1er avril 1994 à Montrouge, 6 mois après Pierrette qui a partagé sa vie. Ils reposent ensemble au cimetière de Raizeux dans les Yvelines. À titre d’épitaphe, je le citerai à nouveau :

« Les recettes pour faire connaître sont assez simples, mais faire aimer demande un élan qui vient du plus profond de soi ».

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La photographie humaniste

La photographie humaniste, Henri Cartier-Bresson

La photographie humaniste est un mouvement photographique qui a vu le jour en France dans les années 1930.

Son nom pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un mouvement politique. En réalité, la tendance est de placer l’être humain au centre de l’œuvre, de le montrer dans sa vie quotidienne et de documenter la réalité sociale de cette époque avec une certaine forme de poésie.

Illustration © Henri Cartier-Bresson

La photographie humaniste, un peu d’histoire

Si le mouvement est né dans les années 1930 avec de belles promesses grâce à la presse illustrée, l’édition, son élan a été stoppé par la deuxième guerre mondiale. Ce n’est que dans les années 1945 à 1960 qu’il connaîtra son essor. Il montre les personnes qui connaissent des difficultés matérielles dues aux conséquences de la guerre. Paradoxalement la paix retrouvée permet de surmonter les épreuves.

Voilà la vie quotidienne et les petits bonheurs des gens ordinaires que la photographie humaniste veut montrer. Ce mouvement sera très important, particulièrement en France.

Aux États-Unis, les photographes de l’après-guerre s’en inspireront mais ils seront plus pragmatiques. Ils préfèreront la photographie documentaire sociale et le photojournalisme. Ils montrent crument les problèmes sociaux : pauvreté, injustice, discrimination. Exit la poésie, place au réalisme.  

L’influence de la photographie humaniste

La photographie humaniste Robert Doisneau

Le baiser de l’Hôtel de ville 1950 © Robert Doisneau

Dans la peinture, le mouvement du réalisme social a initié les sujets populaires, chers aux photographes humanistes. Les peintres du XIXème siècle : Honoré Daumier, Gustave Courbet, Jean-François Millet, Édouard Manet ente autres, en sont les précurseurs.

Plus tard, la photographie humaniste a eu une influence importante sur la littérature, sur le cinéma, dans le photojournalisme et dans la publicité.

Un courant littéraire

On notera des collaborations entre écrivains et photographes : Aragon et Henri Cartier-Bresson : Ce soir; Jacques Prévert et Izis : Le grand bal du Printemps ; Pierre Mac Orlan  et René-Jacques : La fête foraine ; Blaise Cendrars et Robert Doisneau La banlieue de Paris.

Le cinéma

L’expression Le réalisme poétique qui qualifie la photographie humaniste est empruntée au cinéma. Les films de l’époque ont les mêmes esthétiques. Flânerie dans la ville, rues sombres et pavées, personnages typés. On se souvient de la Traversée de Paris, Un singe en Hiver, Les différents Commissaires Maigret

Le photojournalisme, la publicité 

Lucien Lorette Photo pour la Croix-Rouge

Avec la reprise, après la guerre, de nombreuses commandes ont été passées aux photographes. Le mouvement humaniste a influencé l’image à cette époque. Ils sont à la fois sollicités par la presse, l’édition, mais aussi par les institutions françaises et étrangères (ministères, commissariat du Tourisme, ONU, UNESCO, Croix-Rouge).

Je vous donne en exemple cette photo de Lucien Lorette réalisée pour une affiche de la Croix-Rouge. Il s’agit d’une jeune femme tenant son enfant dans ses bras avec en arrière plan le décor de sa maison.

Illustration : Photographie pour la Croix-Rouge © Lucien Lorette

La photographie humaniste, les grands noms

Vivian Maier - Chicago

Chicago 1965 © Vivian Maier

Comme nous l’avons vu, le mouvement humaniste est avant tout français. Les représentants les plus connus sont Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis, Édouard Boubat, Izis, Brassaï , René-Jacques, Marc Riboud.

À l’étranger, on retiendra les noms, entre autres, d’André Kertesz, Dorothea Lange, Vivian Maier, Sabine Weiss…

Vous pouvez retrouver certains de ces photographes dans notre page Les grands noms de la photographie. Je vous promets des articles sur chacun d’entre eux dans cette rubrique.

La photographie humaniste, livres génériques

Pour finir je vous propose deux livres qui traitent du mouvement humaniste d’une manière générale. D’autres ouvrages sont disponibles consacrés à chacun des photographes. Nous les retrouvons dans la Librairie de Photo-passions.

La photographie humaniste, 1945-1968: Autour d’Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis…

Livre photographie humaniste

Auteurs : Dominique Versavel, Laure Beaumont-Maillet et Françoise Denoyelle.

Autour des photographes humanistes célèbres Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis… plus de soixante reporters-illustrateurs méritent également d’être à l’honneur. Ils ont apporté des témoignages poignants sur la vie des Français de l’après-guerre. La Bibliothèque nationale de France conserve des œuvres de la plupart de ces auteurs, grâce au dépôt légal et à des dons généreux. Ce sont ces fonds qui sont présentés dans l’ouvrage

182 pages – Textes en français – Éditions BNF en novembre 2006 – 22.5 x 25 cm

La photographie humaniste : 1930-1960, histoire d’un mouvement en France

Livre photographie humaniste 1930 - 1960

Auteur Marie de Thézy, avec la collaboration de Claude Nori

Le mouvement humaniste français a marqué la photographie, le cinéma et la littérature de l’ après-guerre. Les photographes avaient initié dès les années trente, cette vision du monde, entre réalisme et poésie.

Dans ce livre « collector » on retrouve l’esprit du mouvement humaniste avec des photos d’une soixantaine de photographes

239 pages – Textes en français – Éditions Contrejour – paru en janvier 1992 –

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Bloc-notes automne 2023

Bloc -notes automne 2023 introduction

Le bloc-notes automne 2023 est enfin disponible. On pourrait l’appeler automne-hiver puisque certaines expositions seront visibles jusqu’en février 2024. Comme dans les précédentes  versions de la série Bloc-notes, je vous présente ici les programmes des Musées : Nice, Charleroi, Chalon et de la Maison Européenne de la photographie.

Nous commencerons par l’exposition de Robert Doisneau (à tout seigneur tout honneur) présentée à Nice jusqu’au 20 janvier.

Bloc-notes automne 2023 à Nice

À Nice, vous pourrez voir, au musée, l’exposition Robert Doisneau, « Le merveilleux du quotidien » du 14 octobre 2023 au 20 janvier 2024. À la galerie du musée, jusqu’au 5 novembre 2025 Julie Hascoët présente Carrare, le crépuscule de la montagne.

Robert Doisneau – Le merveilleux du quotidien

Robert Doisneau est sans doute le photographe du XXème siècle le plus proche du public. Ses photographies mythiques du Paris de l’après-guerre ont marqué des générations qui retrouvent leurs souvenirs à travers elles. Il est à l’aise dans  la rue, en digne héritier d’Eugène Atget dont il admirait le travail.

Robert Doisneau, avec un regard malicieux, est toujours aux aguets pour capturer le quotidien des gens. Ses photos allient l’humour et l’ironie mais aussi la nostalgie et la tendresse. Son œuvre témoigne d’une grande humanité.

L’exposition est conçue avec la collaboration de l’Atelier Robert Doisneau. Elle propose 110 photos partagées en deux périodes.  

Le Merveilleux quotidien 78 tirages sur Paris et sa banlieue présentent un aperçu de la carrière de Robert Doisneau des années 1930 aux années 1970. Ils sont complétés par deux grands montages en relief réalisés par l’artiste dans l’esprit de ce qu’on appelle aujourd’hui des installations.

Bloc-notes automne 2023 Palm spring 1960

Palm Spring 1960 © Robert Doisneau

Palm Springs 1960 Le magazine Fortune a commandé un reportage à Robert Doisneau sur la construction de terrains de golf dans le désert du Colorado. Avec son regard amusé l’artiste utilisera pour la première fois  la pellicule couleur pour restituer l’atmosphère factice de cette oasis pour riches américains. Avec sa capacité à saisir les moments de la vie ordinaire, pour en faire des photos inoubliables, Robert Doisneau nous livre un univers singulier et poétique.

Julie Hascoët. Carrare, le crépuscule de la montagne

Julie Hascoët Carrare le crépuscule de la montagne

Dans la galerie du musée, jusqu’au 5 novembre 2023

Cette exposition est présentée dans le cadre du festival L’image satellite . Julie Hascoët a remporté le prix Satellite 2023.

Julie Hascoët est née à Douarnenez en 1989. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (2012), elle porte un regard poétique et critique sur des territoires en marge et sur les formes générées par leur occupation. Depuis 2013, elle est co-fondatrice de Zines of the Zone, plateforme dédiée au livre photo et à l’exposition, l’archive et le voyage. Julie Hascoët s’est installée à Brest en 2019 où elle fait du commissariat d’exposition.

Outre le prix satellite 2023, elle a également reçu le Prix international Gabriele Basilico pour la photographie d’architecture et de paysage. Ce prix lui a permis de faire le reportage sur Carrare, objet de l’exposition. 

La ville de Carrare est célèbre par ses marbres, mais à quel prix ?

Le bord de mer est encombré de porte conteneurs et de bâtiments de stockage. La montagne est endommagée par l’industrie qui en a dévoré les sommets. C’est le témoignage de cette désolation longtemps décriée politiquement qui est présenté dans cette exposition.

Elle est accompagnée d’un livre :  Carrara, il crepuscolo della montagna aux éditions Autonomes

Bloc-notes automne 2023 à Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi présente cet automne trois expositions et un court métrage qui seront visibles jusqu’au 28 janvier 2024.

Bertrand Meunier. Erased

Bloc-notes automne 2023, Erased

Erased  © Bertrand Meunier

Dans la salle n°1

Bertrand meunier est membre du collectif Tendance floue et titulaire du prix Niepce 2007. Il est le parfait représentant de la photographie française contemporaine : documentaire et décalée. Je vous ai présenté le photographe et l’expo Erased dans l’article Bloc-notes été 2023, puisqu’elle a été présentée au musée Niepce de Chalon cet été

Comme à Chalon, le Musée de Charleroi présente 80 tirages argentiques, des vidéos, des installations, des coupures de presse, sur le travail réalisé par le photographe en Chine de 1999 à 2019.

Commissaires : Bertrand Meunier, Sylvain Besson.
Une coproduction entre le Musée Nicéphore Niepce à Chalon-sur-Saône et le Musée de la Photographie à Charleroi. 

Camille Peyre. Gare à vous

Camille Peyre, gare à vous

Gare à vous © Camille Peyre

Dans la galerie du soir

Camille Peyre est originaire du Jura où il a suivi des études dans l’hôtellerie. Il a ensuite travaillé dans plusieurs pays, dans des maisons prestigieuses de l’hôtellerie de luxe. Lassé par la monotonie de ce métier, il décide de se lancer dans une formation artistique. Il sera diplômé de la section photographie de l’Ecole supérieure des Arts Visuels de La Cambre

L’exposition est une réflexion sur l’uniforme au travail, «réglementé et contractualisé, il fédère l’équipe … l’uniforme muselle les individualités, provoque une lassitude…» Camille Peyre se met en scène dans une série d’autoportraits imprimés sur bâche PVC avec l’aide de Barbara Salomé Felgenhauer pour la réalisation technique.

Virginie Nguyen Hoang, Ukraine, La vie en guerre

Dans le salle n° 2

Reportage sur une année de guerre en Ukraine. L’exposition est le fruit d’un travail en immersion au côté des civils ou des militaires qui partagent la même envie : la libération de leur pays et la fin de la guerre.

La première partie raconte la souffrance des ukrainiens, à travers les portraits de personnages, hommes, femmes et enfants qui n’aspirent qu’à retrouver une vie normale.

La deuxième partie présente plutôt les combats avec des photos ramenées du front, notamment de Khersov et des villages alentours libérés en novembre 2022 par les soldats ukrainiens  

Charleroi-Virginie-Nguyen-Hoang

Ukraine, La vie en guerre © Virginie NGUYEN HOANG

Eva Claus Any way

Eva Claus Any way

Dans la boîte noire (film)

Film de 17’55 ‘’, son stéréo 5.1 sur pellicule Kodak 16 mm Belgique 2022.

Eva Claus, dans son film Any Way, traite de la course à pied à travers trois personnages qui évoluent dans un stade. Elle décompose les mouvements et les attitudes des courreurs. La musique entraine le spectateur dans le mouvement.

Paradoxalement, Any way nous invite également à la contemplation et à la réflexion.

Toutes les informations sur le Musée de Charleroi et ces différentes manifestations :

Bloc-notes automne 2023, Maison européenne de la photographie

La Maison Européenne de la Photographie à Paris présente dans les galeries une exposition (Viviane Sassen), visible jusqu’au 11 février 2024. Au studio deux artistes émergeantes se succéderont : My-Lan Hoang-Thuy jusqu’au 10 décembre puis Senta Simond jusqu’au 11 février 2024.

Viviane Sassen, Phosphor : Art & Fashion 1990 – 2023

Du 18 octobre 2023 au 11 février 2024

C’est la première exposition en France de cette artiste néerlandaise que présente la MEP à la galerie, du 18 octobre 2023 au 11 février 2024.

L’exposition réunit plus de 200 créations où la photographie côtoie le collage et la peinture. Elle se déploie sur les deux niveaux principaux de la MEP. Elle concerne des séries iconiques : Umbra, Parasomnia, Flamboya ou Roxane, des archives inédites et des photographies de mode.

Viviane Sassen est née en 1972 à Amsterdam. Après plusieurs années passées à étudier la mode, elle se tourne vers la photographie. Elle se forme à l’ Utrecht School of the Art. Dès la fin de ses études, elle alterne entre ses projets personnels et des commandes commerciales. Son style aux couleurs intenses,  son jeu d’ombres et de lumière, son regard singulier sur les corps lui ont permis d’acquérir une renommée internationale dans la sphère de la mode autant que dans les institutions culturelles.

Un ouvrage de plus de 400 pages sera publié à l’occasion de l’exposition aux Éditions Prestel. Sa conception est assurée par la graphiste Irma Boom.

Bloc-notes automne 2023 Viviane Sassen

Anna, The Gymschool, 2014, 15’16 » © Rineke Dijkstra 

My-Lan Hoang-Thuy,  Femme Actuelle

My-Lan Hoang-Thuy

© My-Lan Hoang-Thuy

Du 18 octobre au 10 décembre 2023

Le Studio de la MEP est un espace dédié à la création émergente. Elle présente du 18 octobre au 10 décembre 2023, la première exposition personnelle de My-Lan Hoang-Thuy, Femme Actuelle.  

My-Lan Hoang-Thuy est née en 1990 à Bourg-la-Reine, elle est diplômée des arts appliqués à l’École Duperré et des Beaux-arts de Paris. Elle a obtenu le prix de photographie des diplômés. Après avoir participé à plusieurs expositions collectives, elle intègre la résidence de la Maison des Arts Yishu 8 à Pékin en 2024.

L’artiste pratique l’art sous différentes formes. Elle associe dans ses compositions la photographie, la peinture, le dessin et les arts graphiques. Femme actuelle est une sélection d’œuvres réalisées entre 2019 et 2023. My-Lan Hoang-Thuy présente son corps, elle le module, l’allonge, le rapetisse, diversifie les poses.

Commissaire d’exposition : Clothilde Morette

Senta Simond, Dissonance

Senta Simond 2023

Senta Simond , Dissonance

À la suite de Femme actuelle, le Studio de la MEP proposera encore une première exposition personnelle. Du 15 décembre 2023 au 11 février 2024 vous pourrez voir : Dissonance de Senta Simond

Senta Simond est née à Genève en 1990. Après ses études à l’Université de Lausanne (Esthétique et théorie du cinéma), elle a obtenu en 2017 un diplôme à l’École Cantonale d’Art de Lausanne en matière photographie  Elle vit et travaille à Paris comme photographe de mode depuis 2018. Elle explore la féminité contemporaine avec une approche minimaliste et abstraite en privilégiant la collaboration avec ses modèles.

L’artiste nous présente dans cette exposition des photos et des vidéos inédites. C’est un dialogue visuel et sonore entre deux jeunes femmes qui ne se sont jamais rencontrées : une danseuse ukrainienne et une harpiste irlandaise. Une œuvre intime, mystérieuse et sensuelle à découvrir à travers des gros plans. Elle mélange ses images et les séquences filmées par les deux jeunes femmes.

Commissaire : Laurie Hurwitz

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris, pour tout savoir :

Bloc-notes automne 2023 : Musée Niepce de Chalon

Le musée de la photographie Nicéphore Niepce propose deux expositions simultanées cet automne. Elles commencent toutes les 2 le 14 octobre 2023 et elles se termineront le 14 janvier 2024 pour la première et le 21 janvier pour la seconde.

Stéphane Lagoutte, Liban, stratigraphie

Bloc-notes automne 2023 Stéphane Lagoutte

© Stéphane Lagoutte

14 octobre 2023 au 14 janvier 2024
Le musée présente un travail réalisé par Stéphane Lagoutte au Liban pendant plus de 10 ans.

L’exposition se divise en 5 séries : Beyrouth 75-15, Observation, Révoltes, Voir et Survivance. Le photographe décortique les évènements de l’histoire du Liban depuis 1975.

Les périodes se succèdent et rendent compte de la situation complexe de ce pays sans que l’on distingue les transitions entre les évènements.

Surimpressions, agrandissements, projections, détails sont les formes d’écriture photographique utilisées par l’artiste pour ce travail.

Stéphane Lagoutte est né en 1973. Il est membre de l’Agence MYOP depuis 2009. Il en a pris la direction en 2016. Après avoir étudié aux Beaux-arts il s’est consacré à la photographie documentaire. Il s’intéresse particulièrement à l’homme et à son environnement.

Commissariat : Céline Duval pour Stimultania, Emmanuelle Vieillard pour le musée Nicéphore Niepce

Baptiste Rabichon, Pièces

Baptiste Rabichon

© Baptiste Rabichon

14 octobre 2023 au 21 janvier 2024
Cette exposition propose au spectateur de découvrir les derniers travaux de Baptiste Rabichon, réalisés de 2020 à 2023. L’artiste nous place face à notre besoin impulsif et obsessionnel d’images. Il met en œuvre ces contradictions qui consistent à avoir besoin de s’inscrire dans la durée, dans le souvenir et paradoxalement de demander  sans cesse des informations instantanées, immédiates. 

Baptiste Rabichon compose ses œuvres à partir de photographies prises à la chambre photographique, comme au smartphone. Il expérimente de nombreuses techniques : tirages analogiques, projections à l’agrandisseur, photogrammes, collages numériques qu’il combine avec de la peinture et du dessin.

Baptiste Rabichon est né en 1987 à Montpellier. Il a étudié les Beaux-arts à Paris et a remporté le Prix BMW pour la photographie en 2017. Ses travaux ont été exposés au Centre d’Art Contemporain de Nîmes, aux Rencontres d’Arles ou au Lianzhou Museum of Photography en Chine. 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site :

Commissaire d’exposition : Emmanuelle Vieillard du Musée Niepce

Pour en savoir plus sur ces expositions :


Wim Wenders photographe

L’institut Lumière organise cet automne 2023 trois expositions qui présentent les photographies du cinéaste Wim Wenders. Une fois, photos et histoires de Wim Wenders, Arrêt sur image, Lieux insolites. Pour en savoir plus, cliquez sur le bouton qui vous guidera vers notre article:

Bloc-notes, Wim Wenders photographe,


Conclusion

Cet article peut évoluer, je le complèterai si j’ai de nouvelles informations dans les mois à venir. Si vous avez connaissance d’autres activités concernant la photo, elles sont les bienvenues. Je les publierai avec plaisir.

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Musée de la photographie de Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi est une référence en Belgique mais avec sa surface de 6 000 m² il est l’un des plus importants d’Europe. Une collection de plus de 100 000 photographies (plus de 800 sont exposées en permanence), 1 500 000 négatifs et 60 000 visiteurs par an assurent sa notoriété. J’ajouterai que le choix des expositions qui s’exonèrent des codes de la bien-pensance, les origines populaires de la région de Charleroi m’ont séduit.

Musée de Charleroi, carmel

Musée de la photographie de Charleroi, l’histoire

C’est en 1978 que Jeanne et Georges Vercheval créent l’association Photographie ouverte. Georges est photographe, son épouse Jeanne est engagée dans la défense des classes ouvrières et militante pacifiste. Leur projet commun débute par une première exposition en 1979. Puis, ils acquièrent les premières photographies, les premiers appareils et ils organisent des expositions dans divers lieux de Charleroi

Dès 1980 les autorités, séduites par le succès de la première Triennale internationale de la photographie vont soutenir l’association et mettre à sa disposition un local La galerie du Musée de la photographie. L’association y organisera de nombreuses expositions.

Musée de Charleroi première extension

Extension 2000 © musée de la photographie

Puis, en 1987 un cap est  franchi avec l’installation du musée de la photographie dans les bâtiments de l’ancien carmel de Mont-sur-Marchienne. Le musée porte alors le nom de Centre d’art contemporain de la Communauté française. Il continuera à se développer. D’importants travaux sont entrepris en 1995 pour lui donner une conception plus moderne avec l’ouverture de la structure sur l’extérieur.

Extension 2008 © musée de la photographie

À partir de 2000, l’essor des collections demande encore plus de place. Sous l’impulsion du nouveau directeur Xavier Canonne, on créera de nouveaux espaces : accueil des visiteurs, collections permanentes et salles de conservation.

Finalement, en 2008, le musée inaugure sa nouvelle aile résolument moderne. Elle associe l’art et l’architecture, intégrant l’œuvre de l’artiste plasticienne Jeanine Cohen dans un projet conçu par Architecture Escaut. C’est ainsi que le Musée de la Photographie de Charleroi est devenu le plus vaste d’Europe.

Musée de la photographie de Charleroi, les espaces

Les espaces du musée sont mis à la disposition du jeune public dans le cadre de stages, de sorties scolaires, associatives ou même de sorties privées. Il est également possible de louer des salles pour des entreprises : réunion, forum, etc.

Musée de Charleroi, parcours découverte

Musée de Charleroi parcours découverte

Parcours découverte © musée de la photographie

C’est un véritable parcours initiatique à la fois ludique, éducatif et surprenant qui aborde les thèmes suivants :

  • Les précurseurs du médium
  • l’atelier du photographe du XIXème siècle
  • la  camera obscura 
  • les propriétés de la lumière.
  • mécanismes et particularités de la vision,
  • langage de la photographie
  • diffusion de la photographie : presse, publicité.
  • manipulation des images à des fins esthétiques, politiques ou commerciales.

Musée de Charleroi, chambre noire argentique

La chambre noire argentique

Retour dans le passé, au temps de l’argentique, quand on y pense ce n’est pas si vieux ! Les stagiaires découvrent comment s’opère un développement et ils apprennent les techniques des photogrammes, le principe du sténopé ou les procédés utilisés par les photographes surréalistes pour leurs créations artistiques. La pratique n’est pas oubliée avec l’expérimentation de ces différents procédés

<<< Chambre noire argentique © musée de la photographie

Musée de Charleroi, laboratoire numérique

Musée de Charleroi, laboratoire numérique

Revenons dans le présent, après la chambre noire, le visiteur mesure l’évolution du médium. En utilisant l’informatique, les élèves découvrent concrètement les notions de photographie : comment cadrer, capturer, retoucher et transmettre une image avec le service de l’informatique ?

<<< Laboratoire numérique © musée de la photographie

Musée de Charleroi, la salle du service des publics

La salle du service des publics

Cette grande salle est située dans la nouvelle aire du musée et elle est directement accessible par le parc. On y apprend l’utilisation du cyanotype et à travailler sur  les images : découpage, collage, peinture, assemblage. Les stagiaires apprennent la photographie, ils font appel à leur créativité et à leur imagination. Ce lieu accueille les stages, les ateliers et même les goûters d’anniversaire.

<<< Salle des services du public © musée de la photographie

Musée de Charleroi, La bibliothèque

13 000 ouvrages et 4 000 dossiers consacrés à la photographie constituent la richesse de la bibliothèque. Ils sont accessibles gratuitement au public (professionnels et amateurs).

Pour une recherche dans un domaine précis, il est recommandé de contacter préalablement les bibliothécaires pour qu’ils préparent votre visite.

Visite virtuelle

Avant de passer au chapitre suivant qui concerne les expositions, je vous propose la visite virtuelle du musée. Les bâtiments ont su allier la modernité avec l’architecture néogothique.

Vous pouvez cheminer dans le musée, passer d’une pièce à l’autre et lire les textes didactiques. Cette visite a beaucoup d’intérêt sur le web, déjà, et elle peut être un bon préalable à une visite physique.

Musée de la photographie de Charleroi, les expositions

Exposition permanente

Au début de son existence, le musée a démarré sa collection avec des dons (et des achats) d’images de la région et des photographies anciennes, réalisées par des professionnels et par des amateurs. La collection n’a pas cessé de s’enrichir pour atteindre aujourd’hui plus de 100 000 tirages.

Un autre rôle du musée est d’être gardien du patrimoine. Il conserve des images dans les conditions de stockage optimales conformes aux normes muséales internationales. Ainsi les collections de photographies de la Fédération Wallonie-Bruxelles et celles de la Province de Hainaut sont-elles conservées à Charleroi.

Le Musée développe sa collection avec des images de qualité et qui présentent un intérêt pour témoigner de  la place du médium dans la société.

Le musée de Charleroi, exposition permanente

Exposition permanente © musée de la photographie

Enfin, le musée présente les collections au public dans l’ancien carmel néogothique. Il ne s’agit pas d’étaler 100 000 tirages. Environ 800 photographies sont présentées simultanément en respectant la  chronologie de l’histoire de la photographie.

Dans les espaces plus contemporains on découvrira les œuvres classées par thème qui entrecroisent différentes périodes. Ces espaces accueillent également les expositions temporaires.

Expositions temporaires

Le musée de Charleroi divise l’année en trois périodes. Pour chacune de ces périodes, il présente 3 ou 4 expositions temporaires de qualité. Ces expositions occupent les salles 1, 2 ou 3 du bâtiment et parfois la galerie. Certaines cessions proposent en plus un film projeté dans la Boîte noire

Je présente pour chaque saison un résumé de ces expositions dans le Bloc-notes. Vous pouvez bien sûr consulter les expositions en cours directement sur le site du musée. Vous trouverez le lien à la fin de cet article.

Musée de Charleroi, informations pratiques

Le café du musée

Très agréable de pouvoir faire une pause entre les visites de deux espaces. Le café du musée permet de se désaltérer, ou de se restaurer (sandwiches, pâtes, salades ou gâteaux…). C’est un endroit tranquille avec une belle vue sur le parc. Si vous êtes en groupe, les responsables du café recommandent de les contacter préalablement  au 071/43.58.10.

Le parc

Après le café, un petit tour dans le parc ? 85 hectares de verdure avec des arbres remarquables classés au patrimoine de Wallonie. Mais pas question de vous évader : vous resterez cernés par la photographie. Des œuvres qui ont été présentées ces dernières années au musée ornent les murs d’enceinte du parc.

La boutique

Pour terminer la visite, la boutique propose toutes les éditions du musée et des ouvrages sur la photographie. En outre, des appareils photo et des accessoires, des objets de décoration et des idées cadeaux sont à la disposition du porte feuille des visiteurs !

Horaires

Jour de fermeture le lundi, les autres jours :

Du 1er avril au 15 octobre : 10 h à 18 h

Du 16 octobre au 31 mars : 10 h à 16 h 30

Musée de la photographie

11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi

J’espère que cette présentation vous a plu. Vous pouvez devenir mécène ou ami du Musée de la photographie de Charleroi. Vous trouverez les conditions dans le site (bouton ci-dessus). à la rubrique « Nous soutenir ».

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Bloc-notes été 2023

Bloc-notes, été 2023

Voici le bloc-notes été 2023, saison riche en évènements pour les amateurs de photographie. J’ai évoqué dans Bloc-notes juin 2023, le festival de la Gacilly, et cette exposition éphémère à Saint Maximin la Sainte Baume : La montagne Sainte Victoire, de l’ombre à la lumière, du 16 au 29 juin.

Dans ce nouvel article il sera question des rencontres d’Arles 2023, des programmes estivaux de la Maison Européenne de la Photographie, des musées de Charleroi, de Nice, de Chalon-sur-Saône…

Les rencontres d’Arles 2023

Bloc-notes été 2023 Rencontres d'Arles

Je ne développerai pas dans cet article le programme des Rencontres d’Arles, comme je l’ai fait en 2021 et 2022. Leur site est suffisamment détaillé. D’autre part les programmations sont conformes à l’entre-soi à la mode : Arles 2023 se qualifie « festival engagé, solidaire et responsable ». Notre site s’appelle Photo-passions. Il informe sur la photographie, pas sur la politique.

Ceci étant dit, Les rencontres se dérouleront du 3 juillet au 24 septembre avec 40 expositions. Outre « la prise de conscience climatique » des expositions seront consacrées au cinéma. La semaine d’ouverture se déroulera du 3 au 9 juillet avec son point d’orgue : la nuit de l’année le 8 juillet. Le prix Women in motion sera décerné à la photographe brésilienne Rosângela Rennó le 4 juillet au théâtre antique.

Pour tout savoir sur l’évènement : expositions, conférences, stages et informations pratiques voici le lien :

Autour des rencontres d’Arles

Les rencontres d’Arles « off » Le programme off, (comme officiel) est en ligne avec 8 expositions, encadré par les rencontres. Si, comme l’année dernière j’ai des informations sur un « vrai » off organisé par Arles-exposition, je vous les communiquerai.

Les Baux de Provence

Robert Doisneau

À proximité d’Arles, vous pouvez visiter le village classé des Baux de Provence. En arrivant au château vous aurez une vue exceptionnelle sur la Camargue et sur les Alpilles. Outre le musée des santons, deux sites ont retenu mon attention pour cet été :

Le musée Yves Brayer expose Robert Doisneau jusqu’au 12 novembre. Ce sont 50 images célèbres du photographe humaniste qui sont présentées. C’est aussi, bien sûr l’occasion de découvrir l’œuvre d’Yves Brayer, qui a beaucoup peint la Camargue.

Les carrières des lumières. Rien à voir avec la photo, mais c’est tellement beau! Des projections majestueuses sont organisées chaque année dans d’anciennes carrières de calcaire. Le spectateur a l’impression de se déplacer au milieu des tableaux des artistes sélectionnés, accompagné par un fond musical adapté. Cette année le spectacle est consacré aux maîtres hollandais de la peinture : de Vermeer à Van Gogh suivi d’une projection inspirée de l’œuvre de Mondrian. Pour les amateurs de Tintin, trois après midi par semaine les carrières projettent Tintin, l’aventure immersive.

Bloc-notes été 2023 à Nice

Le Musée de la photographie Charles Nègre de Nice présente Jeffrey Conley, « Une Ode à la nature » du 10 juin au 24 septembre. cette expo se tiendra dans le musée même. L’exposition Alexandre Dufaye dans la galerie est visible jusqu’au 18 juin, il n’y a pas d’annonce pour la suite, à ce jour.

Jeffrey Conley – Une ode à la nature

Jeffrey Conley est un photographe américain diplômé en études photographiques de l’Institut de technologie de Rochester. Il a enseigné à la Galerie Ansel Adams dans le parc de Yosemite, en Californie. Cette région, propice à l’immersion dans la nature est devenue pour lui une source d’inspiration.

Jeffrey Conley rejoint son précurseur Ansel Adams dans son approche contemplative de la nature. En Amérique, en Islande,  en Nouvelle Zélande ou en Suisse il sublime la beauté de la nature et révèle sa dimension spirituelle.

Cette exposition comprend 52 tirages réalisés par l’artiste lui-même. Elle constitue une réflexion sur l’évolution de ses photographies au cours des 30 dernières années. Jeffrey Conley maîtrise parfaitement les techniques de tirage, à la gélatine d’argent comme au platine ou aux pigmentaires. Toutes ses œuvres sont tirées à la main avec un soin méticuleux.

Bloc-notes été 2023, Jeffrey Conley

Waterfall, Southern Alps, NZ, 2011 ©Jeffrey Conley

Bloc-notes été 2023 à Charleroi

Le Musée de la photographie de Charleroi présente cet été quatre expositions et un film qui sont visibles jusqu’au 24 septembre 2023. Je consacrerai prochainement un article complet sur ce musée, l’un des plus important d’Europe consacré à la photographie.

Gaël Turine. Mémoire de rivières

Bloc-notes été 2023 Gaël Turine

Dans la salle n°1

Pendant l’été 2021, d’importantes inondations ont frappé l’Allemagne et le sud de la Belgique, provoquant des dégâts humains et matériels considérables. Après la décrue, Gaël Turine est allé photographier les dégâts causés par les inondations dans les vallées des rivières : La Vesdre, La Lesse, La Lhomme, la Wamme, la Hoëgne et l’Ourthe.

Mémoire des rivières présente une partie des photographies de ces paysages dévastés.

Gaël Turine est un photographe belge né à Nieuport en 1972. Il a étudié la photographie documentaire à Bruxelles, à l’École Supérieure des Arts Plastiques. Pendant ses études il a collaboré avec Médecins sans frontières et Médecins du monde, ce qui lui a permis de photographier l’Afghanistan, l’Angola ou l’Erythrée. Son diplôme obtenu il a voyagé dans de nombreux pays, publiant chaque fois des ouvrages humanistes. Il collabore avec de nombreux titres de la presse internationale  et il enseigne dans des ateliers dans le monde entier et à l’Université Libre de Bruxelles.

Jacquie Maria Wessels. Garage Stills & Fringe Nature

Jacquie-Maria-Wessels

Garage Still #10/2014 Amsterdam  ©Jacquie Maria Wessels

Dans la salle n°2

Nous avons tous constaté que les véhicules contemporains sont bourrés de technologie et d’informatique. Les plus anciens d’entre nous ont la nostalgie de ces anciens garages qui sentaient l’essence et le cambouis. Jacquie Maria Wessels a parcouru le monde (Turquie, Cambodge, Russie, Pologne, Maroc, Italie, Cuba, Sri Lanka, Afrique du Sud et Japon) pour photographier l’intérieur de ces garages traditionnels.

Moteurs, carcasses, établis, outillage, témoignages du travail de ces artisans mécaniciens ingénieux et patients. Un dernier regard sur ces temps révolus nous est offert par la photographe.

 

Jacquie Maria Wessels est une photographe néerlandaise, née en 1959 à Amsterdam. Elle a étudié dans sa ville natale la photographie à l’Académie Gerrit Rietveld et la psychologie sociale à l’Université Libre. Elle a également étudié la peinture à Londres à l’Université Middlesex.

Après un début de carrière à Bruxelles, elle s’est installée à Amsterdam.

Sarah Lowie. SIXMILLE

Dans la galerie du soir.

Sarah Lowie est une photographe belge née à Charleroi. Elle a étudié la photographie à Bruxelles à l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques. Puis, elle a complété sa formation avec une spécialisation « Images plurielles » : Sérigraphie, gravure, mise en page de livres. Sarah réalise son premier projet SIX MILLE, exposé à plusieurs reprises en Belgique. Elle recevra le prix de lauréate de la ville de Bruxelles. En France, aux Boutographies. Au Maroc, aux Nuits Photographiques d’Essaouira elle recevra la mention spéciale du jury.

SIX MILLE cette année est la continuité du premier projet. Ce nom est simplement le code postal de la ville de Charleroi. C’est une ancienne ville minière autrefois nommée « la ville noire ». Elle y a rencontré un groupe d’africains qui l’ont acceptée avec son matériel photographique. Elle a fini par devenir une des leurs et par rencontrer l’amour avec Django. Dans son expo elle présente en photos ce groupe de rappeurs Madil City Gang.

Bloc-notes été 2023 Sarah Lowie

Black Para et Nova-D au studio © Sarah Lowie

Randa Maroufi. BAB SEBTA

Dans la boîte noire (film)

Randa Maroufi est née en 1987 à Casablanca. Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, (Maroc) en 2010, de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers en 2013, et du Studio National des Arts Contemporains de Tourcoing en 2015.  

Sebta est une ville espagnole enclavée sur le sol marocain. C’est le lieu d’un trafic de produits manufacturés, vendus au rabais. Des milliers de personne y travaillent. Randa Maroufi met en scène dans son film en trois volets, Bab Sebta la chorégraphie de ce monde entre l’Espagne et le Maroc, terrain de jeu de toutes les contrebandes.

Toutes les informations sur le Musée de Charleroi et ces différentes manifestations :

Bloc-notes été 2023, Maison européenne de la photographie

La maison européenne de la photographie à Paris propose cet été deux expositions, visibles jusqu’au 21 août 2022 dans les galeries et présente au studio, successivement, deux artistes émergeantes.

Rineke Dijkstra, I see you

Du 7 juin au 1er octobre

Rineke Dijkstra est née en 1959 à Sittard aux Pays-Bas. Elle a étudié à la Gerrit Rietveld Académie d’Amsterdam. Jusqu’en 1990 elle sera photographe portraitiste. Ensuite elle entrera dans une démarche artistique en créant son propre style de photographies et de vidéos. Elle propose une vision contemporaine du portrait : personnages sensibles (souvent jeunes) au milieu d’un espace épuré. Rineke Dijkstra a été exposée de nombreuses fois et elle a reporté plusieurs prix.

L’exposition occupe un étage entier de la MEP. Elle montre quatre des œuvres photo-vidéo les plus importantes de l’artiste. Son titre comme les œuvres sont une incitation à porter un regard bienveillant sur autrui. Pour la première fois, une institution parisienne présente l’ensemble de ses réalisations.

Rineke Dijkstra

Anna, The Gymschool, 2014, 15’16 » © Rineke Dijkstra 

Maya Rochat,  Poetry of the earth

Bloc-notes été 2023, Maya Rochat

© Maya Rochat Give Me Space

Dans les galeries du 7 juin au 1er octobre

Maya Rochat est une photographe et plasticienne suisse née en 1985, diplômée de l’ École Cantonale d’Art de Lausanne et de la Haute École d’Art et de Design de Genève. Des institutions culturelles de premier plan ont présenté son travail dans toute l’Europe. Elle a été lauréate de nombreux prix et a publié plusieurs ouvrages.

Maya Rochat réalise des montages visuels aux couleurs très saturées. Ses photographies de végétaux, de roches ou de rivières sont la base de son expérimentation. Elle superpose les images, les altère numériquement ou physiquement et en modifie le sens en jouant sur la transparence, les textures et les couleurs. Maya Rochat engage une réflexion sur la beauté du monde, sa matière et sa transformation. L’artiste cherche à ré-enchanter le monde en crise et elle invite le spectateur à pénétrer dans son univers onirique.

Cette exposition est la première de Maya Rochat organisée en France par une grande institution.

La MEP, le studio

Voyons maintenant le programme du studio de la MEP. Là, la saison comporte deux périodes :

Du 7 juin au 16 juillet, vous pourrez voir un court-métrage Auf dem Zahnfleisch  de Rosa Joly.

Auf dem Zahnfleisch  signifie « sur les gencives », ce n’est pas, comme on pourrait le croire, une étude sur les implants dentaires. C’est une succession de tableaux réunissant des personnalités de la scène californienne de l’après-guerre. Je reste bref sur cette expo qui est plus cinématographique que photographique.  

Rachel Fleminger Hudson

Rachel-Fleminger-Hudson

© Rachel Fleminger Hudson

Du 21 juillet au 1er octobre

C’est la première exposition personnelle de cette artiste née à Londres en 1997. Rachel Fleminger Hudson  est diplômée du Camberwell College of Arts et du Central Saint Martin, écoles londoniennes. Elle a été lauréate du prix Dior en 2022 qui récompense les jeunes talents de la photographie et des arts visuels.

Rachel affectionne les années 1970 pour leur côté transitionnel. Ses photographies sont des montages qui exploitent l’imaginaire de ces années là. Comme des mises en scène théâtrales, elle reprend avec rigueur les costumes, les décors, les accessoires.

Un coup de cœur pour cette exposition. elle donne de vraies photographies, composées avec soin, pleines d’humour et de nostalgie à la fois. On y décèle l’espièglerie de la jeune artiste. Enfin de la bonne humeur dans le monde anxiogène de la photographie contemporaine.

Maison Européenne de la Photographie 5 et 7 rue de Fourcy 75004 Paris, pour tout savoir :

Bloc-notes été 2023 : Musée Niepce de Chalon

Le musée de la photographie Nicéphore Niepce expose Bertrand Meunier, Erased  du 17 juin au 17 septembre.

© Bertrand Meunier

Bertrand Meunier est membre du collectif Tendance floue. Photographe documentaire, il a collaboré avec les magazines Newsweek, Libération et l’Agence VU. Il ne cherche pas à faire des scoops à l’occasion de grands évènements. Meunier va à la rencontre des gens et il réalise des photos de la vie, simplement. Il veut nous aider à comprendre le monde. Quand il choisit de photographier un pays, il va réaliser un travail sur du long terme. Plusieurs années pendant lesquelles il effectuera dans ce pays des séjours répétés.

Erased propose 80 tirages argentiques, procédé que Bertrand Meunier affectionne, Ces images concernent le travail que le photographe a réalisé en Chine de 1999 à 2019. Des vidéos, des installations et des coupures de presse accompagnent les photographies. On réalise ainsi les mutations de la société chinoise pendant les 20 dernières années : disparition du monde paysan, développement de l’industrie, puis de l’économie tertiaire et des nouvelles technologies, contrôle de plus en plus marqué de la population.

Pour en savoir plus sur cette exposition :

Conclusion

Cet article reste ouvert, je le complèterai si j’ai de nouvelles informations au cours de l’été. Si vous avez connaissance d’autres activités concernant la photo, elles sont les bienvenues, je ne manquerai pas de les publier.

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Bloc-notes photo juin 2023

Bloc-notes photo juin 2023, festival de La Gacilly

L’été n’est pas encore là mais dans ce Bloc-notes photo juin 2023 je vous présente des expositions, festivals, ventes aux enchères à découvrir pendant ce beau mois de juin.

Bloc-notes photo juin 2023, festival de La Gacilly

Affiche La Gacilly

Affiche Festival Photo La Gacilly

du 1er juin au 1er octobre 2023

La Gacilly est une commune de Bretagne, entre Rennes et Vannes. Elle organise chaque année un festival consacré à la photographie. Tout au long de l’été près de 300 000 personnes découvrent des centaines de photos exposées dans les rues et dans les espaces verts. Des clichés de grands noms de la photographie côtoient les œuvres d’artistes débutants. Cette année les organisateurs ont choisi le titre «La nature en héritage»

En dehors de ces expositions, visibles gratuitement 24 h sur 24, le festival photo La Gacilly propose également des débats-conférences, des stages de photographies, des ateliers, des spectacles musicaux, des jeux familiaux…

Visiter les expositions est très simple : il suffit de venir à La Gacilly et d’arpenter les rues et les parcs. Pour en savoir plus sur les artistes, les animations, les informations pratiques je vous propose le lien suivant :

La montagne Sainte Victoire, de l’ombre à la lumière

Bloc-notes photo juin 2023 Fanny Cayette

© Fanny Cayette

À La Croisée des Arts de Saint-Maximin la Sainte-Baume. Du 16 au 29 juin 2023 avec un vernissage le vendredi 16 juin à 18h30.

Exposition des photos de Fanny Cayette, organisée par elle-même. Photographe sportive qui sillonne la montagne en marchant ou en courant et surtout en prenant des clichés de qualité.

La Sainte Victoire est visible depuis tout le bassin Aixois. Elle a inspiré Cézanne qui l’a peinte tant et tant. Aujourd’hui, Fanny la photographie. Amoureuse de cette montagne, elle témoigne de sa beauté, mais également de sa fragilité. Pour l’exposition, elle a choisi ses clichés avec soin. Chaque photographie marque un instant qui ne reviendra pas mais qui est gravé dans le temps grâce à son image.

Je précise que Fanny Cayette est photographe à Pourrières près d’Aix-en-Provence à l’enseigne Nuage – Création.

Voici les liens vers son site et à propos de l’exposition :

Rappel

Avant d’aborder le chapitre des ventes aux enchères, je vous rappelle l’article : Exposition photos Printemps 2023. Nous y avons inscrit au bloc-notes quelques évènements  qui avaient lieu en ce début d’année. Deux qui sont encore d’actualité :

  • Alexandre Dufaye : Retour sur terre, repenser le vivant au Musée Charles Nègre de Nice, jusqu’au 18 juin
  • Eliott Erwin au Musée Mailhol à Paris (qui a fait l’objet de nombreuses présentations dans les médias),  jusqu’au 15 août.

Bloc-notes photo juin 2023, ventes aux enchères

Bloc-notes photo juin 2023 Gustave Le Gray

Brick au clair de lune – Gustave Le Gray

Isabelle Cazeils, experte auprès de la Société Française de Photographie nous informe sur les différentes ventes aux enchères en rapport avec la photographie qui auront lieu pendant ce mois de juin. De l’Hôtel Drouot à Paris, d’Angers à Nice en passant par Tours, vous pourrez acquérir des appareils photographiques anciens, un tirage au collodion humide de Gustave Le Gray mis à prix à 10 000 € (illustration ci-contre), des photos anciennes de l’Afrique des années 1940 – 1950, des photographies « orientalistes » de la fin du XIXème siècle ou des clichés encadrés de personnalités de la politique et du spectacle du XXème siècle. Isabelle Cazeils vous dit tout sur son site :

Conclusion

Voici cet acompte sur les évènements préalables à l’été. Je vous retrouverai bientôt pour un article plus général : Bloc-notes photo été 2023. Nous y verrons les expositions dans les grands musées, les Rencontres d’Arles et les présentations de quelques galeries. À bientôt.

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